prénom ✄ leander, rhys. nom ✄ morgan. âge ✄ vingt-neuf ans. sexe ✄ il a toujours eu des attributs d'homme, donc bon. nationalité ✄ américain. origines ✄ il a quelques origines irlandaises, mais c'est très lointain. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ lieutenant de police. qualités ✄ volontaire, impliqué, précis, minutieux, réfléchi, patient, loyal, combattif, tenace, ardent, entier. défauts ✄ borné, sanguin, rancunier, orgueilleux, secret, fier, colérique, jaloux, peu démonstratif, entêté, bagarreur. groupe ✄ kill you is my only obsession.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisée un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ A une époque, il n'aurait probablement pas hésité à faire demi-tour, rien que pour alléger sa conscience à venir. Avec le temps, l'expérience, il se pourrait qu'il en soit tout autrement : il a appris que le bien du plus grand nombre devait prévaloir sur celui d'une seule personne. Alors quoi ? Devrait-il choisir entre ramener deux cadavres (celui de son ami et le sien) au camp des survivants ou finir d'accomplir ce qu'ils étaient partis faire ? L'année passée lui a appris à être plus réfléchi qu'il ne l'aurait souhaité, quitte à laisser de côté ce qu'il pourrait ressentir comme remords à abandonner quelqu'un derrière lui. Il n'a après tout pas l'étoffe du héros parfait sous tout rapports, et d'ailleurs, quelques années plus tôt, il ne s'imaginait pas être quelque héros que ce soit. Donc pour répondre à la question, il poursuivrait la mission envers et contre tout, faisant fi de toutes les pensées contradictoires qui pourraient le prendre à l'instant de se détourner dudit ami.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ La formation pour être agent de police n'est pas la plus intense qui soit mais heureusement pour lui, Leander a toujours été assez sportif pour en devenir ainsi parfaitement endurant. Tous les matins, à une certaine époque, il passait une bonne heure à courir, rien que pour se défouler. Alors oui, il peut courir assez longtemps sans avoir besoin de reprendre son souffle. Après, à une allure plus vive (bien entendu) que la vitesse de croisière d'un coureur qui s'entraîne à l'endurance, eh bien c'est légèrement plus court mais il a récemment découvert que l'adrénaline mélangée à l'instinct de survie peut faire des miracles ! Il ne lui est encore jamais arrivé de se faire prendre de vitesse par un zombie, c'est déjà ça.

Serez-vous capable de traverser la ville infestée de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Il ne s'en vante pas, mais il a comme l'impression d'avoir traversé bien plus qu'une ville infestée pour retrouver l'être qu'il aime. Sans grand succès jusque là, certes, mais au moins, toutes ces épreuves l'ont endurci. Donc pour répondre simplement à la question, bien entendu qu'il en est capable ; si sa loyauté a pris un coup face à la réalité des choses, son amour pour Lullaby reste envers et contre tout le même. Et la simple idée qu'elle puisse être esseulée dans un endroit aussi hostile que ce monde le tourmente de remords, tout autant que les douloureux doutes qui lui feraient croire qu'elle aurait péri d'une quelconque manière.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Ca faisait partie de son boulot à une époque ! Alors certes, dans une ville comme Fort Worth, il la sortait moins souvent que s'il avait travaillé dans une grande ville comme New York, mais disons qu'il a suivi l'entraînement pour avoir le droit de la porter. Donc dire qu'il a déjà et qu'il sait manier une arme, ce n'est pas abuser. D'ailleurs, il s'est largement perfectionné dans les derniers mois passés. Il possède la sienne, bien que bien souvent, il se retrouve surtout à cours de munitions plus que d'armes en elle-même. Il a toujours son super taser de flic pour l'aider, au pire des cas. Et puis ses jambes, si tout devient définitivement critique.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Il n'a de toute manière jamais été un gros radin, et après avoir traversé une année plutôt catastrophique, prêter voire donner ne lui fait pas si mal que ça. De là à s'adapter en société... disons qu'il n'aime pas franchement parler de lui, encore moins à des gens qu'il connaît à peine, qu'il s'attache - qui plus est - assez difficilement. Ainsi, bien souvent, il est demeuré comme une épaisse énigme pour beaucoup de gens qui s'entêtaient à ne pas chercher plus loin. Et ce genre de relation avec les autres lui convient depuis toujours : donc si les gens savent se contenter de ça, eh bien normalement, il n'y a aucune vague à manifester quant à son adaptation en société. Avant la contamination d'ailleurs, il n'était pas bien différent, peu enclin à se plonger dans son passé, et malgré tout, le genre de mec à pouvoir compter ses amis sur les doigts d'une main.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Le premier endroit où il est allé quand tout ça est arrivé, c'est chez lui. Pour la retrouver, elle et sa soeur dans l'espoir de les sauver, les aider, leur épargner ce chaos, fuir il ne savait pas encore où. En temps d'Apocalypse, son premier réflexe a été de retourner vers elle, sa fiancée, celle qui faisait partie intégrante de sa vie, la seule qu'il sauverait contre tous les autres si le choix devait être fait. Et d'ailleurs, quand on y réfléchit, c'est ce qu'il fait encore, à traverser tous les camps de réfugiés, à faire l'imprudent à travers le pays, quitte à y laisser sa peau, mais juste pour la retrouver. Essayer en tout cas. S'assurer qu'elle est en vie, ou être sûr qu'elle est morte. Il n'en sait rien à vrai dire, mais il ne se voit pas lâcher l'éponge. C'est, pour ainsi dire, la seule chose qui lui donne envie de se battre quand il se retrouve confronté à un zombie, la seule chose qui le fait continuer d'avancer malgré tout ce chaos.

Vous venez de trouver une place où vous cacher, quelle est la première chose que vous faites ? ✄ Si c'est un endroit sûr pour se cacher, il se cachera sans conteste, puisque c'est l'utilité principale d'une planque. Arme prête à tirer, tous ses sens en éveil, certes, mais il en profitera pour se faire un petit break. D'un autre côté, il serait bien trop à l'affut du moindre geste pour faire quoique ce soit d'autre que ne pas bouger, se faire le plus discret possible dans l'attente que la voie soit libre pour qu'il poursuive sa route : la faim ne viendrait certainement pas le tenailler et il lutterait âprement contre la fatigue ; il paraît de toute manière que l'instinct de survie fait faire des merveilles.

pseudo ✄ MARY-W. prénom ✄ Marie. age ✄ vingt ans ;__;. pays ✄ le pays à gauche haha. sexe ✄ hermaphrodite. comment es-tu arrivé ici ? ✄ par avion, ou par my love (a) faut dire qu'un forum sur les zombies, elle m'a bien bassinée avec ça xD. que penses tu du forum ? ✄ bien bassinant xD *baf* vous auriez pu l'ouvrir un jour où j'avais pas de méga coup de barre, mais bon (a) il est très sexy, huhu. avatar ✄ dieu. personnage inventé ou scénario ? ✄ scénar'. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ oh mon dieu marty !

MARS 1990 - FORT WORTH Fermant la porte derrière elle, la mère de famille laissa un profond soupir s’échapper de ses lèvres. Et c’est avec nonchalance qu’elle posa le plat cuisiné de sa voisine à côté de tous les autres. Ils avaient été bien six depuis ce matin, à lui amener des plats en tout genre, des paniers de muffins ou même ‘un gâteau pour le petit’. Que de délicates intentions, qui ne trouvaient pourtant pas de place dans le cœur de la jeune femme. Toutes ces tartes, tous ces gratins ne feraient jamais revenir son mari, pas même l’honneur solennel que ses collègues préparaient sans doute pour lui. Elle qui avait cru pouvoir goûter aux plaisirs d’une vie normale, elle qui s’était trop longtemps laissée porter par la vie, voilà qu’elle se prenait le revers de la médaille en pleine tronche. Remettant ses cheveux en place avec précision, perfectionnant encore un peu plus son chignon si bien ordonné déjà, elle essuya d’un doigt discret la larme qui vint pointer au coin de son œil. Elle devait se montrer forte, c’était ce que son beau frère lui avait sans cesse répété, alcoolisé à plusieurs grammes déjà, avant de s’endormir sur le canapé du salon. Mais il avait raison et quand bien même elle avait l’impression que sa vie partait en lambeaux, il y avait toujours des choses auxquelles elle devait se raccrocher. « Leander, tu es prêt ? » Pas de réponse. Inconsciemment, elle sentit son cœur manquer un battement, alors qu’elle se précipitait déjà vers les escaliers pour monter les marches à toute vitesse. Elle n’avait, jusque là, jamais été une mère poule particulière ; mère au foyer et dévouée à l’éducation de son fils unique, certes, mais elle avait toujours su lui laisser une part d’indépendance. Jusqu’à présent, où elle se sentait le besoin constant d’avoir le regard sur lui, de savoir où il est, de ne pas risquer de manquer quoique ce soit. Comme elle l’avait fait avec son mari. Arrivée à l’étage, elle le vit, là, en train d’essayer de nouer la petite cravate comme un grand. Chose plutôt laborieuse. « Eh ben, qu’est ce que tu fais ? Tu ne m’as pas entendue ? » « J’essaye de faire comme papa. » Une expression nostalgique vint tirer les traits de la jeune mère, avant qu’elle ne se reprenne, laissant un vague sourire étirer ses lèvres. « Je vais t’aider. Il ne faudrait pas qu’on soit en retard, hein. » L’enfant hocha vaguement la tête, alors qu’elle entreprenait à présent de faire le nœud de cravate de celui-ci. Et bien trop de souvenirs lui revenaient déjà : ses jeunes années avec son futur mari, à lui faire aussi ses nœuds de cravate parce qu’il était incapable d’y arriver. Avec le temps, il avait su comment faire. Maintenant, l’héritage semblait passer d’une génération à l’autre, d’une manière bien funeste.

SEPTEMBRE 2010 - FORT WORTH Nerveux à souhait, il laissa son pied s’emballer, tapoter avec force contre le sol tandis que son regard vaquait partout autour. Parfois, son regard s’attardait sur la silhouette blanchâtre de sa fiancée, celle-ci toujours inconsciente, allongée dans son lit, cette foutue machine ne cessant d’émettre des bips. Au moins, elle était en vie. Reliée à des tas de fils, plutôt esquintée, mais en vie. Il fut pris de remord sitôt qu’il se souvint des paroles du médecin, de toute cette longue nuit pendant laquelle il n’avait pas trouvé le sommeil. Ils avaient malgré tout, perdu quelque chose dans cet accident. Leur bébé, et ô combien il savait que la jeune femme n’était en rien responsable de cet événement, il se doutait qu’elle ne verrait pas la chose du même œil. Et comment lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se blâmer pour ce qui était indépendant de sa volonté, alors que lui-même, parfois, il en arrivait à se dire qu’il aurait pu faire en sorte que les choses soient différentes. C’était un bien gros poids, que les médecins laissaient peser sur ses épaules, celui d’attendre qu’elle ne se réveille, l’accueillir par ici, lui expliquer ce qu’elle faisait clouée à un lit d’hôpital. Et aussi, résumer en quelques mots les paroles du médecin, accepter le deuil qu’ils allaient devoir traverser. Il chercha un quelconque secours dans la personne de l’infirmière qui passa dans la chambre à cet instant précis, pour relever les données prises par la machine. Mais celle-ci, après un bref sourire, se contenta de tracer son chemin. La vie était faite ainsi. Parfois, elle était trop belle et il fallait que des sales événements viennent tout perturber. C’était la grande histoire de sa vie, Lullaby et lui. Eux. Leur rencontre, leurs fiançailles si spontanées, leur mariage à venir. Normalement. Et leur bébé, qui avait fait son apparition il y a quelques temps à peine. Mais qui s’était déjà évanoui dans le néant de leur passé commun. Elle esquissa un geste, le tirant de sa rêverie et, comme un réflexe, pour la retenir, pour l’attirer à nouveau à la vie, il lui prit la main, la caressant légèrement. Il prit malgré tout, quelques secondes à forcer un léger sourire, effacer l’air morose qu’il affichait depuis si longtemps déjà, et essayer de sortir la tête de l’eau. Il le devait. Il comprenait à présent sa mère à lui, ce qu’elle avait du traverser, ce qu’elle avait du supporter. Ou même ce qu’elle avait du ressentir face aux envies et aux ambitions de son fils. Suivre la route de son père, mais elle ne supporterait pas de le perdre. Et lui, il ne supporterait pas de la perdre elle, sa fiancée. « Hey... » Son sourire s’étira, comme par réflexe alors qu’il la sentait émerger. Il avait été plus chanceux que sa mère, cette fois-ci. Il avait l’occasion de rattraper les choses, de les faire bien, peut-être. Il l’espérait en tout cas, ils avaient malgré tout, bien des années devant eux pour affronter ces obstacles.

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2011 - NOUVEAU MEXIQUE Messagerie. Il soupira une nouvelle fois, passant une main sur son visage alors que le désespoir l’envahissait. Elle lui avait laissé ce mot, chez eux, avec son numéro de téléphone, une lueur d’espoir au milieu du chaos qui avait pris le monde. Et pourtant, cette bouée de sauvetage ne s’avérait être qu’une illusion. Un appel sans fin, un vide dans lequel il chutait de manière vertigineuse. C’était il y a quelques jours déjà, que tout avait basculé. La journée avait pourtant commencé d’une manière bien commune à toutes les autres journées de son existence : avec même un brin de soleil. Et malgré tout, il avait fallu que l’horrible se mêle à l’ordinaire. Il aurait pu se croire au milieu du tournage d’un film ou en pleine illusion s’il n’avait pas retrouvé la moitié de sa maison détruite, avec un zombie à moitié écrabouillé à l’intérieur. Si seulement il n’était pas rentré si tard du travail ce jour là. C’était une obsession incessante qui le prenait à chaque fois qu’il pensait à ça, à tout ce qu’il aurait pu faire s’il avait été chez lui à ce moment là. Il aurait été avec elle. Il l’aurait aidée. Sauvée. Il n’en savait rien, il ne voulait pas jeter l’éponge aussi facilement. Pinçant les lèvres, il jeta un regard à son téléphone : il ne lui restait plus beaucoup de batterie. Qu’importe, il n’avait personne d’autre à appeler qu’elle. Ce qu’il fit à nouveau, portant le téléphone à son oreille, mais gardant ses yeux attentifs à tout signe de vie. Au beau milieu du Nouveau Mexique, en plein désert, le soleil était haut et irradiait alentours : on aurait presque pu croire à un paysage tranquille d’une vie bien banale. Si seulement, quelques kilomètres plus tôt, il n’avait pas traversé une ville fantôme, jonchée de quelques cadavres, envahie par ces créatures difformes. Bientôt aussi, sa voiture n’aurait plus l’ombre d’un litre d’essence, mais il savait qu’il pourrait en trouver d’ici peu de kilomètres. A moins que ces bestioles difformes aient eu dans l’idée de détruire les stations d’essence : le sans plomb gratuit ! Tiens donc, s’il avait pu s’y attendre. Messagerie, encore. Il soupira. Et il se fut surprendre par le néant, l’envie déjà d’abandonner. Mourir de chaud et de soif semblait être une meilleure perspective que celle de finir comme tous ces corps qu’il n’avait que trop vu jusque là. Au moins, il s’était arrangé pour ne pas tirer le moindre coup de feu, ce qui faisait que son chargeur était encore plein. L’occasion de s’accrocher encore à quelque chose pour continuer. Essayer.

2012 - BRAZORIA « Eh bah, au Texas y’a toujours Brazoria. » Elle avait vaguement haussé les épaules, incrédule, comme si elle se doutait qu’il le savait déjà et qu’en parlant ainsi, elle ne lui apprenait rien de nouveau. Et pourtant, s’il avait parcouru déjà quelques kilomètres à travers les camps de réfugiés alentours, il n’avait jamais entendu parler de celui-ci. Avec le temps, les choses s’étaient aménagées ainsi : des camps de réfugiés, répartis quelque part, par-ci, par-là. Des petits havres d’une quelconque paix, au milieu de la nouvelle Apocalypse en vue. Rien ne restait pourtant totalement sécurisé. Mais c’est sans hésiter qu’il a pris la route du Texas, son état natal, de Brazoria, ce camp duquel il ne connaissait rien, mais qui, une nouvelle fois, le berçait de quelques espérances. Il n’avait aucune idée du nombre de jours qui le séparaient à présent de sa vie normale, de son quotidien avec Lullaby ou du dernier instant qu’il avait pu partager avec elle. Mais il avait comme l’impression d’avoir survécu longtemps. Peut-être trop longtemps. La simple idée de la revoir pourtant, était un moteur à toutes ses folies, à toutes ses imprudences. Qu’importait s’il fallait qu’il tombe entre les mains d’une horde de zombies en la cherchant, il ne se sentait pas l’envie de l’abandonner au milieu de tout ça. Pas l’envie de l’abandonner tout court.