NOM(S) Blackburn, mais depuis ma sortie de prison, j'ai décidé de prendre le nom de jeune fille de ma mère, à savoir, Carlyle.

PRÉNOM(S) Joseph Nico, au départ, mais je me fais appeler Evander, Evan pour les intimes. Ca me permet de changer de visage, de fuir ma réalité.

AGE J'ai soufflé mes vingt-septième bougies il y a quelques temps.

PÊCHÉ l'orgueil et un peu de luxure ?

NATIONALITÉ américo-australien. J'ai des souches de Sydney.

MÉTIER avant d'être incarcéré en prison, j'étais un militaire gradé major dans la section des tireurs d'élite.

ADRESSE une maison biscornue.

SITUATION AMOUREUSE ahahaha. Célibâtard, mon pote.

PLAT FAVORI je rafole des sushis !

FEAT ian somerhalder.

Il écoutait d'une oreille attentive ce qui lui disait le colonel en chef de la caserne de Cambruck, ai nord de Phenix, en Arizona. L'armée était une école, une patrie, un moyen de tourner le dos à son passé et de se trouver une véritable vocation. Protéger son pays, pour protéger ce qui lui restait de famille. Son grand-frère Adam, sa petite sœur Billie et sa mère. Adam avait fait sa vie, en s'installant à Phenix et Billie avait suivit sa mère vers de nouvelles aventures, loin de Garrett, l'ignoble ivrogne qui leur avait servit de beau-père pendant dix longues années. Ewan Blackburn, leur père, était décédé dans un accident de voiture alors que la petite n'avait qu'un an. Adam avait comprit qu'il ne verrait plus son père, Evander avait prit un peu plus de temps à digérer qu'un jeune alcoolisée ait prit la vie de son père. Maman voulait refaire sa vie, elle avait choisit un connard de première qui osait lever la main sur elle quand il était trop ivre. Mais un jour, il a osé s'en prendre à Billie, la cadette et c'est Evander qui l'a frappé. Il avait seize ans le bougre et il l'a mit k.o avec Adam. On pouvait bien le frapper, l'enfermer dans l'armoire la nuit, mais pas touche à sa petite sœur ! Après ça, Adam avait décidé de porter plainte, ayant atteint sa majorité et Garrett a préféré s'enfuir. Pendant deux années, Evander, en échec scolaire, a trainé dans les rues de New-York, il a failli tomber dans la délinquance, avant de suivre sa famille en Arizona et de s'engager dans l'armée. Il ne pouvait plus reculer. Il devait prendre sa vie en main. La commencer et l'armée allait être le refuge dont il avait besoin.

Evander se leva et se mit au garde-à-vous devant le colonel. En avant vers de nouveaux horizons.

AVANT LE VIRUS, 25 ANS.
« Adam, tu es un crétin. », lança le cadet pendant que l'autre fermait une mallette en soupirant. « T'es gentil, tu m'épargnes tes remontrances. Je sais que j'ai merdé, mais j'ai besoin de toi. » Evander se mit à soupirer grandement à son tour. Son frère l'avait contacté en urgence alors que le militaire venait tout juste d'accéder à une permission après son retour d'Irak. Il avait réussi à sauver une légion entière et avait été gradé pour l'honneur comme Major. Sept années que l'armée était son refuge, sept années où il était bien et là, son frère lui disait qu'il devait l'aider contre Hôtel Moscou ? C'était une blague. A Phenix comme dans les plus grandes villes de l'ouest de l'Amérique, une branche de la légendaire mafia russe s'était installée. Hôtel Moscou était son nom et elle était spécialisée dans le trafic de drogue dure. Evander n'en revenait pas que son frère est des dettes chez eux. Le silence continua quelques minutes avant que le cadet pose une main sur son front. Il devait comprendre tous les rouages de cette histoire. « Bon, explique moi encore comment tu en es arrivé là, Adam. » il fallait avoir les idées claires. « J'avais des dettes. J'ai trop parié au poker et pour arriver à vivre, j'ai du emprunter quelque part. Hôtel Moscou a proposé de me donner de quoi me refaire si je faisais quelques boulots pour eux. Des livraisons de cam. Je l'ai fais, j'ai touché l'argent et je me suis tiré de la mafia. Seulement, chez eux, une dette est à vie et ils m'ont dit qu'ils avaient besoin de moi pour une dernière livraison dans l'ancienne zone désaffectée, que après ça, j'aurai la paix... » Evander frappa à la tête son frère d'une petite pichenette avant d'attraper une cigarette dans son paquet et de l'allumer. Adam était dans une belle merde. « C'est une dette à vie. Ils ne te laisseront pas tranquille et tu es stupide de penser l'inverse. » lâcha-t-il. « Je le sais, petit frère. Seulement, après cette livraison, je pars. Je me refais une vie loin d'ici. Mais j'ai besoin de toi. Je veux faire cette livraison et ensuite, je file d'ici. Mais si ça tourne mal... J'ai besoin d'un tireur, d'un homme de confiance. Aide-moi... Je sais que c'est beaucoup demander, mais tu es le seul à qui je peux le demander, en qui je peux avoir confiance. » « Tu me fais chier. Je peux avoir des ennuis à cause de toi... Mais bon. Tu as raison, je ne t'abandonnerai pas. On est frères, frères à vie. » Ils échangèrent un regard complice avant que Adam ferme son poing pour lui tendre. Leur point secret, quand ils étaient gosses, qu'ils se faisaient des cabanes dans le lit, sous la couette pour ne plus entendre Garrett qui hurlait. Evander souriait un peu, amusé avant de taper le poing de son frère avec le sien, lui-même fermé. « Allons-y. Ce soir, je veux rentrer pour voir mon film. »

La radio de la voiture de Adam crachait telegraph road de Dire straits alors que les deux frères s'approchaient de la zone. Le vieil hangar six était lelieu de rendez-vous pour la transaction. On avait demandé à Adam de ramener une mallette avec de la drogue à un fournisseur de Hôtel Moscou. C'était étrange et Evander n'aimait pas ça. La voiture s'arrêtait devant l'entrée du hangar et le grand frère sortit un neuf milimètres de la boîte à gant et en tendit un autre à Evander qui fronça les sourcils. « Tu les as eu où ? » Adam pouffa de rire en chargeant son arme. « T'oublies qu'on est aux states. Les armes sont légalisées. Tu ouvres un compte en banque, t'as un fusil alors un simple pistolet... Ce n'est pas compliqué. » « Tu sais t'en servir ? J'ai un mauvais pressentiment... » Adam sortit de la voiture et rangea l'arme à sa ceinture. Evander lâcha un soupire profond. Il n'aurait le droit à aucune réponse. Il cacha à son tour l'arme et plissa les yeux en fixant le ciel. Il faisait déjà nuit et la lune pointait haut, éclairant de son reflet argenté, le hangar étrangement désert. Une fois à l'intérieur, c'était encore plus silencieux. Quelque chose n'allait pas et Adam posa la mallette sur une table au centre. Rien, personne n'arrivait. « Adam, je n'aime pas ça... Retournons à la voiture. », mais avant que Adam ne puisse répondre, au second étage, plusieurs hommes sortaient de l'ombre, une arme à la main. Une embuscade.

L'orange était la couleur la plus laide que Evander trouvait. Garrett portait toujours une chemise orange quand il vidait les bières chez eux, dans ce petit appartement miteux et c'était le même orange qu'on trouvait sur les uniformes des prisonniers en Amérique. Dans sa cellule, seul, il ne cessait de réfléchir. Cela faisait déjà une semaine qu'on avait enterré Adam. Lors de l'embuscade, la mafia avait décidé d'en finir avec Adam Blackburn-Carlyle et les deux frères avaient eu juste le temps de se cacher derrire un mur avant que la fusillade n'éclate. Evander, par sa capacité de Two-hands, avait descendu bons nombres d'hommes, mais Adam avait voulu récupérer la mallette, pour feinter la mafia, ce crétin... Il s'est fait tirer dessus à trois reprises par un tireur caché que Evander a finalement eu. Adam est décédé dans les bras de son frère qui na pas eu le courage de l'abandonner. Il est resté là, seul après avoir tué la dizaine d'agents de la mafia russe. La police est arrivée, l'a arrêté, interrogé, mis derrière les barreaux pour meurtre et trafique de drogue. Sa carrière militaire était brisée, son frère mort. Comme Icare, Evander avait eu les ailes coupées en plein vol.

Il n'est pas seulement cassé, il est brisé.

APRÈS LE VIRUS, 27 ANS.
Affaire en non lieu. C'est rare, mais ça arrive. C'est ce qui s'est passé pour Evander. Manque de preuves, jurés qui n'arrivent pas à se décider lors du procès, deux ans après la fusillade et finalement, l'accusé est libéré et blanchi. On s'excuse de lui avoir bousillé deux années de sa vie, mais les stigmates de la prison restent, à vie. Des séquelles qui ne se soignent pas. Jamais. Peu de temps après sa sortie, le virus a été annoncée. Evander a trouvé sa vitale de se procurer des armes. C'est ainsi qu'il se procura ses Beretta qu'il modifia pour s'en servir d'une façon plus ergonomique. Son armement était complet. Enfermé à Phenix, il a du retrouver sa famille, sa sœur et sa mère avant que l'épidémie ne soit totale. Par chance, il les a retrouvé et c'est ensemble qu'ils ont été au camp. Sur le chemin, Evander a fait face aux zombies et les a liquidé sans le moindre remord. Que ça soit un gosse, un adulte, une femme ou autre chose, il n'a pas fait dans la dentelle. En ça, il avait changé. La prison l'a transformé. La prison l'a rendu plus froid, solitaire, violent, paranoïaque aussi. Ce n'était plus le même homme, plus jamais. Billie, sa mère et Evander sont finalement arrivés au village des réfugiés, survivants, dans la zone protégée. Une nouvelle vie se dessinait.

Shlack, shlack. Dans son coin, Evander terminait d'astiquer un de ses magnifiques Berettas. Il prenait soin de nettoyer le canon et était entrain de remonter l'arme. Il remplissait les munitions, charger le tout avant de s'allumer une clope. Il vivait dans la zone protégée depuis plusieurs semaines et on avait très vite remarquer ses capacités de tireur surprenantes. Léander, un des leaders du camp s'approcha de lui, armé d'un desert eagle et d'un katana dans son fourreau. Autant dire que les deux hommes ne s'appréciaient pas et que si Léander était là, c'était pour une bonne raison et non par courtoisie. « Evander... On a besoin de toi pour une sortie. » évidemment, Léander venait pour une raison précise. L'ancien prisonnier soupira en tirant une dernière latte sur sa cigarette avant de jeter le mégot. « Le contraire m'aurait étonné. Une sortie pour quoi ? Des denrées ? » « Oui. On a besoin de refaire le plein d'eau. On sera trois équipes de trois et nous, on ira dans une petite ville du sud. On t'as mit dans mon équipe, avec Polly. » un nouveau soupire de la part de Evander. Polly était une barbare. Elle avait une magnifique collection de haches à lancer et pour le corps à corps. Borgne depuis de nombreuses années, elle avait une carrure imposante et elle était violente, bruyante et chiante. Une chieuse quoi. Evander avait été mit dans une équipe de bras cassés, même si il reconnaissait les talents de Léander comme tireur et ceux de Polly comme guerrière sauvage. « On part dans une heure, porte sud. » sur ces mots, l'homme s'éloigna sans adresser un sourire à Evander qui manqua de lui lancer un juron en pleine face. Il fallait mieux rester calme, pour le bien de la communauté.

Deux heures plus tard, les trois aventuriers étaient dans une petite ville fantôme. Evander avançait derrière Léander qui gardait son desert eagle à la main. Il était toujours à l'affût. Polly pointa enfin de son gros doigt boudiné hors-norme, une supérette au loin. Là, on trouverait de l'eau et peut-être à manger. Des kinders ? Des chips au cheddar ? Pourquoi pas. Evander en avait déjà l'eau à la bouche. Les portes ne marchaient plus et Polly frappa l'une d'entre elle de sa grosse hache avant de passer au travers. Evander restait silencieux en pénétrant dans le hall. Sur la droite, on trouvait le rayon fruits et légumes où la plupart était pourri, les autres, éclatés au sol et Léander manqua de glisser. Le rayon surgelé n'était pas éclairé et tous les produits étaient décongelés et la date, dépassée de plusieurs semaines. Depuis combien de temps la supérette était fermée ? Evander avança et s'arrêta au rayon alcool sous un soupire extrême de Léander qui ne put s'empêcher une remarque. « T'es obligé de penser à ta vodka plutôt qu'aux autres ? Pas possible... » « Blablabla. » il lui tira la langue, juste pour le faire chier avant d'ouvrir une bouteille et d'en boire une gorgée. Ensuite, lancien militaire mit la bouteille dans son sac à dos qu'il portait, destiné à l'eau. Il prit en cache, deux autres bouteilles et à côté, des chips au cheddar ! Plus loin, le rayon de l'eau s'étendait. Léander prit plusieurs bouteilles, comme Polly et Evander. Ils passèrent ensuite dans le rayon des céréales et des conserves. Pas mal de produits étaient répandus au sol et la jeune femme glissa sur du cassoulet avant de hurler, puis elle se rendit compte de sa bêtise. Elle venait d'attirer l'attention de tous les zombies du coin et rapidement, des cris étranges résonnaient. Evander plissa les yeux et sortit ses deux Berettas alors que Léander tenait en joug le vide, prêt à faire feu. « J'ai remarqué l'issue de secours, près des caisses... » « Ouais, la merde quoi, on doit repasser tout la magasin... » Ils se mirent à avancer tous les trois d'un pas lent, rayon par rayon. Une fois au rayon des ustensiles de cuisine, un craquement se fit entendre et Evander tourna brusquement la tête pour se retrouver devant une femme en uniforme de caissière. Une femme ? Une zombie girl plutôt et elle se mit à avancer vers lui. Sans attendre, il se mit à tirer une balle entre les deux yeux avant de tourner la tête. Ils étaient rapidement encerclés. « On les butent tous ! » hurla Léander. « Je vais leur montrer la couleur de leurs cervelles ! » s'écria à son tour, Polly en tranchant le torse d'un homme avec sa grande hache. On aurait dit un remake du seigneur des anneaux, sauf que Gimli avait une poitrine énorme, des longues nattes blondes et la carrure d'un joueur de football américain. Les coups de feu résonnaient et rapidement, Evander mit à terre, une vingtaine de zombies, mais ses Berettas se trouvèrent sans munition. Merde. Le noiraud attrapa son fusil dans son dos, mais avant de pouvoir le charger, se prit un coup par un zombie baraqué portant un t-shirt déchiré où on pouvait lire cependant : SOLDES ! Evander recula pour éviter d'être mordu et se trouva dos à des casseroles en tout genre. Sans attendre, il en attrapa une. Un imposant wok pour la cuisine japonaise. « mange toi ça ! » et Evander lui donna un coup si puissant qu'il brisa le cou du zombie qui se retrouva la tête à 180°. Ce-dernier tituba et s'effondra. Y a pas à dire, le wok était efficace. Juste le temps de ramasser son fusil pour poser le canon sur le crâne d'un petit garçon zombie que Evander tira. La cervelle explosa et éclaboussa un peu le soldat qui jura avant de recharger ses deux Berettas avec ses réflexes de l'armée. « Léander, on doit se tirer ! On est encerclé et les munitions s'épuisent ! » beugla le major en se trouvant dos à Polly. « j'ai une grenade, je peux faire exploser le toit et tout, vous êtes prêts ?! » les deux autres répondirent oui en même temps et Léander sortit une petite grenade. Il la dégoupilla avec ses dents et la lança derrière son épaule avant de commencer à courir avec les deux autres. L'explosion envoya plus loin, les trois comparses qui s'écroulèrent contre le rayon couches culottes, papiers toilettes et cie.

En se redressant, Evander arqua un sourcil. Polly était morte. Lors de la chute, elle s'était empalée sur une de ses haches de lancer. Les yeux grands ouverts, elle était morte. « Et merde... Bon, allons-y, sortons d'ici. » il attrapa le sac de Polly et commença à marcher. « pauvre con. » soupira Evander en avançant. Il n'avait aucun attachement à Polly, mais sa mort était la faute de Léander et il s'en foutait. C'était écœurant. Evander plissa les yeux en avançant avant de tirer sur les zombies qui commençaient à se redresser. L'en d'entre eux n'avait plus de bras, mais il avançait encore et toujours. « L'issue de secours ! » il la pointa du doigt et sauta par dessus une caisse avant de se retrouver nez à nez avec un zombie caissière qui sortait de derrière le comptoir. La bouche grande ouverte, Léander lâcha un hurlement et posa son desert eagle sur le visage du zombie et tira, mais trop tard, le mal était fait et la morsure, déjà là. Léander gémissa et tituba un peu. Il se tourne vers Evander, juste derrière lui. « Faut qu'on rentre et vite ! » « Il n'y a pas de remède et tu le sais... » lança Evander, ses deux berettas à la main. « tu... Tu vas me tuer ? Toi !? » Léander pouffa de rire. Un rire nerveux avant de lever son pistolet et de tirer... A vide. Plus de balle. « contrairement à toi... Moi, je compte les balles. Tu n'en avais plus. » il souriait un peu avant de mettre en joug son collègue. « bye bye, sweetheart. » et Léander s'écroula lourdement au sol, une balle entre les deux yeux. C'est alors qu'un rugissement, cri étrange se fit entendre et en se retournant, Evander se trouva nez à nez avec un zombie. Il évita un coup et sans savoir pourquoi, n'utilisa pas son arme, mais une perceuse électrique avec des piles (qui n'avaient certainement pas servis). Le bruit de la perceuse résonna et Evander enfonça le tout dans l'oeil du zombie qui recula. « souffre ! » il lâcha la perceuse et reprit un de ses berettas et tira. Le calme était revenu, mais pas le temps de se poser. Le soldat attrapa les deux sacs, celui de Polly et celui de Léander pour sortir.

La vie était ainsi. Notre héros rentra dans la zone, mission accomplie, mais deux combattants en moins. Ainsi va la vie ? On se grille une clope, on charge son arme, on se refait une descendante pour les zombies, tout a changé et Evander aussi.

protecteur, doux, observateur, intelligent, vif, mature, joueur, un sang-froid à toute épreuve ou presque, déterminé, travailleur, mais aussi têtu, très méfiant et rancunier, infidèle, individualiste, charmeur, mauvais joueur, taquin, impatient, calculateur, orgueilleux et un brin égoïste suivant les cas, tête brûlée, risible et susceptible. Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ La question est simple, je l'achève. Si le zombie est entrain de le tuer une balle entre les deux yeux pour qu'il arrête de souffrir. Autant ne pas faire dans la démesure et le laisser souffrir non ? C'est une question de bon sens, je crois. Non, j'en suis persuadé. Après tout, je suis comme ça. Je déteste tourner autour du pot et j'aime les choses bien faites, alors si quelqu'un est condamné, on l'achève, c'est bien mieux comme ça. Ensuite, concernant le zombie... Hm. Je charge mon fusil à pompe, shlack shlack pan pan et à plus de zombie. Affaire close. Les armes à feu, il n'y a que ça de vrai et je dois remercier l'armée pour m'avoir enseigné comment les manier. J'ai une bonne précision, alors je fais souvent mouche dans le zombie. De la vermine et moi, je l'extermine (et je fais des rimes.) Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Ah, ça, je peux le dire. A l'armée, on était chronométré et en prison, j'ai continué à entretenir mon corps pour ne pas sombrer dans une folie suite au décès de mon frère, Carter. Pour revenir à la question, je peux courir très vite sur une durée de x minutes sans m'arrêter. A un rythme plus ou moins soutenu, sans aller trop vite, je peux courir une heure trente. Je suis un peu rouillé certes, mais l'endurance est plutôt bonne chez moi non ? Et puis, avec des armes, c'est différent, mais il faut savoir tenir la distance car on peut se retrouver dans des situations délicates. Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Il faudrait déjà trouver l'être aimé en question (rires) mais honnêtement, je ne sais pas. Je me donne une image de dur à cuire, mais c'est une facette, un masque que je porte volontiers pour ne pas que l'on arrive à percer mes secrets. Donc en réalité, je crois que je pourrai, oui, mais que je me retiendrai de le faire. C'est difficile à expliquer, mais j'ai envie de dire, non. Car il faut voir l'intérêt du groupe et mettre la vie d'un groupe en danger pour une personne, non, mais y aller seul pour la retrouver... Je dis, joker, car je pense que j'ai une fierté mal placée qui peut m'empêcher d'agir, mais au fond, j'irai, je crois bien. Oui, tout ce blabla pour dire ça, je sais, je suis bizarre.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ La réponse me paraît dérisoire, car quand on sait que j'ai été quatre années à l'école de la vie, l'armée, évidemment que j'ai déjà manié une arme. Plusieurs même et de différents calibres. Du gros fusil à canon scié, à la mitraillette en passant par le simple revolver. Nettoyer l'arme, en prendre soin, savoir s'en servir, mettre la cross contre son torse, viser, charger, tirer, recommencer. Tout ceci, ça s'apprend. Une arme, ça ne se base pas à tirer sur la détente, c'est tout un travail et je crois que c'est pour ça que je suis considéré comme un leader. Pour ma maîtrise de l'arme, mon entraînement de l'armée et bien sûr, mon esprit tactique. J'arrive à prévoir certaines choses, à les organiser. Bien sûr, je suis exigeant et très précis, ce qui a le don d'agacer certaines personnes qui m'estiment bien trop prétentieux, mais tout le monde me reconnaît un don pour le maniement des armes. Ancien tireur d'élite, à l'armée, j'avais en effet choisis cette branche et j'étais en pleine formation. Actuellement, je possède plusieurs armes constamment sur moi. Pour commencer, ma paire de jumeaux, mes chéris, mes deux pistolets Beretta M9 Cutlass que je manie avec une grande dextérité. A l'armée, je portais le surnom de Two-Hands à cause de ma capacité à tirer simultanément avec mes deux Beretta M9 toujours avec la même précision déconcertante. En dehors de ça, je garde un couteau sur moi, en dernier recours. Il vaut mieux être prudent... Croyez-moi. Ah et j'allais oublier. Je range mes deux Beretta dans un duo de holsters que je porte sous les aisselles. Je vous assure, c'est très pratique, plus qu'à la taille. De plus, à la ceinture que j'ai à la taille est rattachée un holster qui pend et où on trouve un fusil à pompe dont le canon a été légèrement scié par mes soins afin que la longueur ne soit pas un handicape. Sur cette même ceinture se trouve les balles du fusil à pompe côté gauche, côté droit, vous trouvez un étui où je mets une dizaine de couteaux de lancer, juste au cas où. Les minutions de mes Cutlass se trouvent dans une sacoche, dans le dos, près du fusil avec plusieurs recharges. Enfin, je garde toujours dans l'une de mes bottes ou chaussures, un couteau, juste au cas où. Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ On pourrait penser que l'armée m'a inculqué des valeurs. C'est le cas, certes. Je connais le partage, le travail d'équipe, néanmoins, mon séjour en prison m'a transformé, même si ça n'a duré que deux années et demi grâce à un non lieu et à un très bon avocat. Ne dit-on pas de la prison que c'est la meilleure école du crime et de l'individualisme. Elle m'a rendu plus méfiant à un point qu'on peut me prendre pour un paranoïaque aujourd'hui. En société, je ne me sens pas à l'aise, j'ai besoin d'être seul et seuls quelques rares individus peuvent rentrer dans mon univers. Je suis susceptible, je sors un de mes Beretta et je pointe la personne avec un regard de fou si on me blesse. Je suis extrême et je l'avoue, je le sais. Ça peut faire peur et c'est certainement pour ça que même si on reconnait mes valeurs et mon talent de tireur, on se méfie de moi. Donc je reste seul, le plus souvent et puis, je suis quelqu'un de pragmatique et très joueur. J'aime faire peur aux gens, encore plus si ils me craignent, ça m'amuse de les effrayer, j'en rigole, même si les leaders ont le don de m'agacer en me rappelant à l'ordre. Mais bon, ils ont besoin de moi et ils le savent.L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Chez ma sœur et ma mère. C'est la seule famille qui me reste, les seuls êtres que j'ai envie et le besoin de protéger pour ne pas sombrer dans une folie. Même si la clope arrive à me calmer, Billie et ma mère sont les seuls repaires que j'ai encore. Les piliers de ma vie qui ne se sont pas effondrés et qui maintiennent mon équilibre en vie. Après les avoir récupéré, on s'est rendu en zone protégé pour se reconstruire, même si pour moi, ce n'est pas facile, mais après tout, ma sœur est la seule à être venue me voir pendant ma détention. Ma mère, même si je pense qu'elle est plus stupide qu'une limace, elle reste ma mère et je ne peux pas lui laisser. Elle reste ma mère, celle qui m'a bercé quand je faisais des cauchemars, la nuit. Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Vieux réflexes, je charge mes flingues et j'analyse la situation. Voir si je suis bien en sécurité, si je peux m'en aller ou me reposer, manger un kinder, j'adore les kinders et je ne les partage pas. Après, de l'endroit où je suis, je dégomme tout ce que je vois. Les zombies, je les imagine comme ceux que je tuais dans mes jeux vidéos avant, quand j'étais plus jeune. Un petit zombie rapporte dix points, un gros zombie, cinquante. C'est comme un jeu, sauf que c'est réel. Enfin, je sais, je suis étrange, mais la détention, la mort de mon frère et tout le reste, ça m'a profondément changé. Je n'ai plus rien à perdre alors autant vivre à fond ? Une clope au bec, mes Beretta que je charge, la détonation qui me chatouille les oreilles, un sourire, un zombie qui s'écroule et c'est ainsi. Une boucle sans fin et l'endroit où se cacher, il reste un checkpoint, non ?