prénom ✄ Siloë Jeanne nom ✄ Porter âge ✄ Vingt-et-un ans sexe ✄ Féminin nationalité ✄ Franco-Américaine origines ✄ Irlandaises votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Etudiante en médecine à Harvard qualités ✄ Perspicace - ordonnée - forte - tenace - agressive - rusée - cache plutôt bien son jeu - déterminée - franche - directe - douce - affectueuse - surdouée défauts ✄ Solitaire - n'accorde pas facilement sa confiance - bornée - égoïste - s'enflamme pour un rien - jalouse - protectrice groupe ✄ You’ve no idea of what i can do

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Sincèrement ? J’abrège les souffrances de mon ami. Cela peut sembler horrible, mais que préférez-vous, le laisser devenir un zombi qui tentera de vous tuer ou alors l’achever avant qu’il ne tente de vous bouffer ? Nous ne vivons plus dans le monde que nous avons connu, nous devons lutter pour notre survie. Les zombis, quand bien même ils ont été des personnes que nous aimons, ne le sont plus. Bien sûr, je tue aussi l’autre zombi avant de partir sans me retourner, le temps n'est pas aux larmes et aux remords mais à la guerre.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Avant le début de l’épidémie, je n’étais pas du tout endurante. Pour dire vrai, le sport ne m’intéressait pas, cela m’horripilait même ! A part partir en vélo avec mon meilleur ami, je préférais rester allonger sur mon lit à lire ou à parler au téléphone avec mes amis. Au lycée, j’étais très nulle en sport et une fois à la fac, je n’en faisais pas bien contente de m’en être débarrassée. Mais courir c’est comme tout, plus on le fait meilleur on est. Aujourd’hui je peux courir sur une bonne distance sans être essoufflée et ressentir le besoin de me reposer. Mais je suis tout de même meilleure pour monter aux arbres et passer de branches en branches sans tomber !

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Et donc risquer ma vie pour en sauver une autre ? Je ne sais pas. Bien des personnes diraient « Mais bien sûr que je traverserai une horde de zombis affamés pour sauver une personne que j’aime. » Oui mais combien sont ceux qui le feraient réellement ? Beaucoup se dégonfleraient et pleureraient la mort de la personne avant de l’oublier. Je pense que je serais capable de tout faire pour retrouver et sauver la personne à laquelle je tiens. Mais la question ne se pose pas, toute ma famille est morte, mon petit ami également et mon meilleur ami j’ignore où il se trouve. Je n’ai plus personne à aimer donc plus personne à sauver, tout ce qui compte, c’est survivre.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Comme beaucoup, avant l’épidémie je n’avais pas vu une arme de près à part dans les films. Je n’en avais même pas touché une. Pour quoi faire ? Je vivais dans un monde peut-être pas très stable, mais j’étais en sécurité ! Quand bien même aux Etats Unis les citoyens ont le droit d’avoir des armes chez eux, mes parents n’en possédaient pas, ils se le refusaient, sûrement à cause de leurs origines. Alors lorsque l’Apocalypse a commencé, j’étais sans rien pour me protéger. J’ai fini par voler un SM59 sur le cadavre d’un flic et j’ai appris en m’en servir par dépit. Je ne me sépare jamais de cette arme qui est ma plus précieuse alliée et aujourd’hui je peux dire que je suis une bonne tireuse. Il vaut mieux l’être par les temps qui courent, louper sa cible c’est presque signer son arrêt de mort.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ La société… Je ne sais plus depuis quand je ne me suis pas retrouvée entouré d’hommes et de femmes, enfin d’être humains. Depuis le début de l’épidémie, je ne vis plus que dans les bois, évitant au maximum les villes et autres lieux à découverts. Je préfère monter dans des endroits escarpés, là où les zombis ont du mal à passer. Je ne sais pas trop si j’arriverais à vivre avec des gens, trop habituée à ne penser qu’à moi, qu’à ma vie. Je suis devenue égoïste, moi la fille qui avait le cœur sur la main. Mais qui n’a pas changé depuis le début du chaos ? Qui est resté exactement la même personne qu’avant ? Qui a conservé ses valeurs et principes ? Il y en a, mais ils sont si rares, nous sommes dans un monde où le chacun pour soi prime et je l’ai bien compris.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ La première chose que j’ai faite, c’est chercher ma famille et mon petit ami. Loghann m’a dit de partir avec lui, m’a presque supplié mais j’ai refusé. Je devais retrouver Maxime et les autres. Peut-être aurais-je dû écouter mon meilleur ami et le suivre. Toute ma famille était malade et mon petit ami avait disparu. Ma mère, mon père, mon frère et mes soeurs sont morts peu de temps après le départ de mon meilleur ami. Après cela, je suis restée enfermée dans ma chambre, ne voulant plus la quitter jusqu’à ce qu’ils arrivent : les cadavres de ma famille. J’ai fermé ma porte à clef, l’ai barricadé. Ils griffaient le bois en grognant, faisaient tout pour l’ouvrir. Je crois ne jamais avoir eu aussi peur qu’à ce moment précis. J’étais persuadée d’être condamnée, mais j’ai eu la présence d’esprit de m’enfuir par la fenêtre et de prendre mon vélo pour pédaler jusque dans la forêt, le plus loin possible de la ville, de ces choses…

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Tout d’abord, je forme un périmètre de sécurité. Avec ce que je trouve, je fais des pièges de quoi m’alerter si quelqu’un approche car il ne faut jamais être trop prudent ces temps-ci ! Ensuite, je dors la plupart du temps dans des arbres, les zombis ne sont pas assez intelligents pour grimper, là haut je suis en sécurité. Après avoir sécurisé le lieu, je cherche de la nourriture et de l’eau si mes réserves sont vides. Je fais un feu uniquement si je suis sûre que personne ne pourra le remarquer, sinon eh bien j’ai appris à repousser mon dégoût et à manger la viande crue. Peu hygiénique, mais franchement quand on a faim on s’en tape de tomber malade. Après avoir constitué des réserves, je les attache en haut d’un arbre, pour éviter qu’un animal ne vienne me les manger. Et si jamais je trouve le cadavre d’un zombi, je me recouvre de ses viscères pour masquer mon odeur et celle de mon campement de fortune. Tout con, mais efficace.

Before the doomsday

Debout sur un pied, je regarde le petit caillou lancé quelques secondes précédemment dans les cases que forme la marelle sur le sol goudronné de l’air du jeu du parc où nous allons tous les mercredis après midi lorsqu’il fait beau. Mon frère Kieran, mon aîné de trois ans, joue un peu plus loin au socker sur l’herbe verte avec d’autres garçons de son âge. Je fixe le caillou, concentrée comme jamais. Comme bien des fois, je joue toute seule dans mon coin, ma sœur Willow est encore trop petite pour jouer avec moi. Elle n’a que trois mois, autant dire qu’elle n’est d’aucun intérêt pour les jeux ! Et mon frère, à neuf ans il ne s’intéresse guère à sa petite sœur de six ans. Je saute dans la case devant moi, les bras tendus et parallèles au sol pour garder l’équilibre. Mon pied touche le sol quand quelqu’un me pousse violemment en avant. Ne tenant pas bien, je chute à plat ventre sur le sol, m’égratignant le menton et les genoux au passage. J’entends des rires dans mon dos, ceux de garçons un peu plus âgés que moi. Je me redresse en serrant des dents, j’aimerais pleurer, mais si je le fais je sais qu’ils se moqueront de moi. « Eh ça t’amuse de t’en prendre à des plus petits que toi ? » Cette voix, je la connais bien et je me retourne pour voir Loghann pousser au sol le grand garçon qui quelques minutes avant me pousser à son tour. Le grand garçon, c’est Parker, il passe son temps à m’embêter à chaque fois que je le croise, je ne l’aime pas trop et Loghann non plus. Parker bat en retraite, fuit avec ses copains en marmonnant qu’il se vengera la prochaine fois. Loghann s’approche de moi en me tendant un kleenex : « Tu saignes au menton ! –Oh ! » Je prends le mouchoir en papier et le pose sur mon menton afin d’enlever le sang. Le garçon prend ma main libre pour m’entraîner vers un banc, je m’assois sans rien dire, trop occuper à essayer de nettoyer mon menton. Il prend un autre kleenex et entreprend de nettoyer mes genoux qui sont également ensanglantés. Je le laisse faire en retenant une grimace parce que cela fait tout de même un peu mal. « Ta mère disait que tu ne pouvais pas venir jouer au parc tout à l’heure. Je n’aime pas venir jouer sans toi ici, je m’ennuie toute seule. –Mais maintenant je suis là ! » Il lève ses yeux bleus pour me regarder en souriant, oui maintenant il est là. Loghann est moi, c’est une vieille histoire ! Il habite la maison à côté de la mienne et nous nous connaissons depuis toujours. Alors qu’il aurait pu être le meilleur ami de Kieran, il est devenu le mien. « On va jouer sur les balançoires ? Celui qui saute le plus loin à gagner ! » Je souris et hoche de la tête en sautant sur mes pieds pour courir derrière lui vers les balançoires.

Allongée à plat ventre sur mon lit, les bras croisés sur mon menton posé dessus, je regarde Loghann qui est lui par terre en face de moi. « Les parents ne voudront jamais qu’on y aille tous seuls Loghann ! –On n’est pas obligé de le leur demandé ! –Et on fera comment pour sortir de chez nous hein ? Mon escalier craque trop, ils entendront tout ! » Mon meilleur ami soupire, peut-être que je l’exaspère, mais cette sortie nocturne ne me présage rien de bon ! Si nos parents nous surprennent entrain de faire le mur à dix et douze ans, cela ira mal pour notre matricule ! « Par la fenêtre ? –T’es pas fou ?! J’arriverai jamais à descendre le mur !» Nouveau soupir de mon meilleur ami qui se lève pour ouvrir ma fenêtre et regarder en bas. « Arrête avec les lierres et tout et tout c’est méga simple ! Je vais te montrer ! » Il enjambe la fenêtre alors que je bondis sur mes jambes pour l’en empêcher. Et s’il tombait ? S’il se faisait mal ou pire encore ? J’arrive à la fenêtre qu’il est déjà à mi-chemin. L’étage n’est pas très haut, mais j’ai un peu le vertige. Il descend sans la moindre difficulté, c’est vrai que le gros lierre est très solide… Une fois les pieds sur le sol, il lève la tête, me faisant signe d’essayer à mon tour. Tremblante, je m’assois sur le rebord de ma fenêtre. Je sens mon cœur battre à mille à l’heure, mes mains sont moites et j’ai la tête qui tourne. Je ferme mes paupières, prends une grande inspiration pour me calmer et rouvre mes yeux pour commencer à descendre sur le lierre. Peu rapide, j’arrive tout de même en bas sans problèmes. « Alors qui avait raison ? » Je soupire, roule des yeux, mais admets tout de même : « Toi. –Haha ! On cachera nos vélos derrière les buissons là-bas ! Rendez-vous à minuit et demi au bout de la rue ! » Il ne me laisse pas répondre qu’il rentre déjà chez lui. Je lève la tête pour regarder la fenêtre de ma chambre et commence à escalader le lierre pour la rejoindre. Il vaut mieux essayer avant de me retrouver cette nuit bloquée dehors ! Comme pour la descente, je monte sans difficultés. Il ne reste plus qu’à attendre.
Couchée sous ma couette, la maison est silencieuse, tout le monde dort. Je tourne la tête pour regarder mon réveil : minuit et quart, je dois me lever pour rejoindre Loghann. Doucement, je rejette ma couette et mets sur mon lit des vêtements roulés en boule pour donner l’illusion, une fois la couette mise en place, je suis entrain de dormir. J’enfile mon short et mon débardeur qui sont posés sur mon bureau, mets mes converses, attrape mon sac à dos et comme quelques heures plus tôt, descends le long du lierre. Je fais tout pour ne pas faire de bruits, je sais que si mes parents me trouvent dehors, je serai sévèrement punie et je n’en ai pas envie. Je récupère mon vélo caché derrière un buisson et rejoins Loghann qui m’attend à notre point de rendez-vous. Il est tout souriant et je lis dans ses yeux son excitation, en voilà un qui n’est pas stressé ! Nous grimpons sur nos vélos et commençons à pédaler vers la plage. Pourquoi cette sortie nocturne ? C’est simple : une pluie de météorites. Nous n’en avons jamais vue et nous en avons très envie. Après avoir pédalé comme des fous le plus vite possible, nous laissons tomber nos vélos sur la plage vide et nous approchons de l’eau. Je m’allonge sur le sable, les pieds au plus près de l’eau, pour regarder le ciel. « Ca me fait peur de me dire que dans trois jours je vais rentrer au collège. C’est nul qu’on ne soit pas dans le même ! » J’ai dix ans mais contrairement aux autres enfants, je suis bien en avance. Je suis ce qu’on appelle une « surdouée». J’ai sauté deux classes ce qui ne plaît pas en général aux autres élèves. Si nous fréquentions les mêmes établissements scolaires avec Loghann nous pourrions être dans les mêmes classes, mais mes parents possèdent bien plus d’argent que les siens et je fréquente les meilleurs établissements de la ville. « Tu me diras si certains t’embêtent, j’irai leur casser la figure ! » Je rigole en regardant le ciel sombre constellé d’étoiles. « Tu seras toujours là dis ? » Je tourne la tête pour regarder le profil de mon meilleur ami, il prend ma main dans la sienne et la serre doucement. « Toujours. »

Je cours à perdre haleine vers le parc où j’ai passé tous mes mercredis après midi étant enfant. Le temps presse, je n’ai pas le temps de traîner. Je traverse les vastes pelouses vertes en direction des balançoires où je peux voir Loghann. Je ralentis le pas pour ne pas être essoufflée en arrivant. Je me glisse derrière lui, pose mes mains sur ses yeux en murmurant : « Devine qui c’est… » Il lève ses mains pour les poser sur les miennes en disant doucement : « Siloë… » Je retire mes mains de devant ses yeux pour m’asseoir sur la balançoire à côté de la sienne, je n’ose pas le regarder, préférant garder mes yeux rivés sur mes chaussures. Je sens son regard triste sur moi, je me mords les lèvres. « Pourquoi pars-tu si loin ? » Je ferme mes yeux, même le ton de sa voix est triste. « Parce que ça a toujours été mon rêve Loghann… » Je lève la tête, il baisse la sienne. « Harvard n’est pas si loin que ça tu sais, puis je serai là pour les vacances, on se téléphonera ! –Ce ne sera plus pareil. L’Université de Jacksonville ne pouvait-elle pas te convenir ?! –Loghann… » Il se lève sans rien dire, il est en colère, je le sais, je le connais après toutes ces années à le côtoyer. « Tu as un train à prendre, tu ferais mieux d’y aller si tu ne veux pas le louper. » Je me lève à mon tour, m’approche de lui et vais me blottir dans les bras de mon meilleur ami, les larmes aux yeux. « J’te jure que rien ne changera entre nous Loghann, tu resteras mon meilleur ami… Toujours… » J’essuie mes yeux humides, embrasse la joue de Loghann. « On se voit aux prochaines vacances… » Puis je me retourne pour retrouver mes parents qui m’attendent afin de me conduire à la gare, qui me mènera à Harvard où je vais étudier la médecine.

During and after the doomsday

Les vacances, enfin les vacances ! Comme à chaque fois, je suis de retour dans ma ville natale : Jacksonville. Je suis heureuse de retrouver la chaleur de la Floride, mes parents, mon frère aîné Kieran et mes deux petites sœurs Willow et Harlem, ainsi que Loghann, mon meilleur ami. Quatre ans déjà que j’étudie à Harvard et je ne regrette pas mon choix : je m’y plais énormément, mes professeurs sont passionnants, j’ai des amis géniaux, mais aucuns ne remplacent Loghann. C’est la première fois que j’amène Maxime avec moi, mon petit ami avec qui je suis depuis presque un an. Mes parents étaient excités à l’idée de rencontrer le fameux Max dont je leur parlais sans arrêts au téléphone. C’est sur les bancs d’Harvard que je l’ai rencontré, il est également en médecine et c’est un garçon passionnant ! Pour la première fois dans ma vie, je suis amoureuse. Nous sommes assis dans la voiture de mes parents qui sont venus nous chercher à la gare, ils parlent avec Maxime qui se montre très à l’aise et drôle. J’écoute à peine ce qu’ils disent, je n’ai qu’une hâte : retrouver mon meilleur ami. Cela fait trop longtemps à mon goût que je n’ai pas pu le voir, bien que je ne souhaite pas l’avouer, cette distance me pèse énormément même au bout de quatre ans. « Maman, Loghann est bien à Jacksonville hein ? » Je l’entends légèrement soupirer, elle aime bien Loghann, mais elle trouve que je passe beaucoup trop de temps avec lui. « Oui oui, il doit être entrain de remuer la poussière. » Je lève les yeux au ciel, apparemment être archéologue n’est pas très intéressant aux yeux de maman, bah je me fiche de ce qu’elle pense. Une fois la voiture garée dans l’allée de notre maison, je sors de l’habitacle pour voir ma plus jeune sœur : Harlem, âgée de huit ans, courir se jeter dans mes bras. En voilà une à qui je manque également ! Je la serre dans mes bras, puis embrasse mon autre sœur Willow. Je sais que Kieran travaille et que je ne le verrai que dans la soirée. Maman entraîne Maxime à l’intérieur de la maison tout en lui parlant, je crois qu’il lui plaît. Alors que tous entrent à l’intérieur de la demeure familiale, je reste dans le jardin pour envoyer un sms à Loghann : « Ce soir aux balançoires, même heure. » Pas la peine d’une réponse, je sais qu’il y sera.
Assise sur une balançoire, je me balance doucement en attendant que mon meilleur ami daigne arriver. Cela ne lui ressemble pas, lui qui est si ponctuel ! Je lève la tête pour regarder le ciel étoilé, maman a bien essayé de m’empêcher d’aller à mon rendez-vous habituel pour que je reste avec Max. Mais j’ai la chance d’avoir un petit ami compréhensif qui sait à quel point je tiens à mon meilleur ami. Peut-être est-il jaloux, en tout cas il ne le montre pas, preuve qu’il a confiance en moi. « Tu es en retard. » J’ai entendu les pas de Loghann ainsi que son léger rire. « Non c’et toi qui es en avance ! » Je me tourne pour le regarder en souriant en coin, la belle excuse ! Puis je finis par me lever pour me jeter dans ses bras en riant. « Tu m’as manqué idiot ! » Je sens ses bras se refermer autour de moi comme avant. Je sais que nous allons passer le restant de la nuit à parler et que nous ne nous quitterons qu’à l’aube comme à chaque fois que nous nous retrouvons. A ce moment, j’ignore que la vie que j’affectionne va se briser, que le monde dans lequel je vis disparaîtra, ceux que j’aime avec lui.

La cohue, je suis au milieu de la cohue. Je me fais bousculer de tous les côtés, je suis ballotée entre les gens qui courent et tentent de fuir. J’ai l’impression que je vais me noyer dans cette marée humaine, je donne des grands coups, essaie tant bien que de mal de me sortir de ça mais je n’y parviens pas. Je dois rentrer chez moi pour retrouver ma famille et Maxime. Et Loghann, où est-il ? J’ai perdu mon téléphone dans la bouscula, je ne sais même plus où je me trouve, mes pieds ont du mal à me porter. Puis je sens des mains m’attraper par les épaules, me soutenir et me tirer de cette cohue. Enfin je peux respirer ! Je tourne la tête pour voir mon sauveur qui n’est autre que Loghann, je sais qu’il veut fuir, je le vois dans ses yeux. « Je t'aime, oui c'est vrai je t'aime. Allez viens avec moi, ce n'est plus sécuritaire dans le coin.. » Mon cœur s’arrête de battre, je cligne des yeux, entrouvre la bouche sous le choc de cette révélation à laquelle je ne m’attendais pas. Il m’aime… Mais mon cerveau marche à pleine vitesse, il veut que je parte avec lui ? Non, ma famille est là-bas tandis que j’ai été séparée de Maxime dans la bousculade, je dois le retrouver. « Non Loghann, je dois aller voir si Maxime est encore vivant.. Je suis désolée. » Je vois biens des émotions défiler dans les yeux de mon meilleur ami et elles me brisent toutes le cœur, mais je dois aller les retrouver. A contrecœur, je lâche ses mains et me retourne en sachant pertinemment que je ne le reverrai plus jamais… Des larmes roulent sur mes joues, je les laisse couler, à quoi cela servirait-il de les essuyer ? D’autres prendront leur place. Je cours le plus vite possible vers ma maison où ma famille se trouve. Je suis la seule à ne pas être malade, la seule à ne pas être victime de l’étrange épidémie qui sévit sur tout le globe. En arrivant à la maison je m’empare du téléphone pour tenter de joindre Maxime, cela sonne dans le vide. Il rentrera bien à la maison, il sait où elle est…

Enfermée dans ma chambre, roulée en boule sur mon lit je fixe mon mur en pleurant silencieusement. Morts, ils sont tous morts… Ma mère, mon père, mon grand frère et mes deux petites sœurs sont morts à quelques heures d’intervalles sans que je puisse y faire quoi que ce soit. J’ignore où est Maxime, depuis que je l’ai perdu je ne l’ai pas revu. Cela dois faire deux semaines peut-être plus ou alors moins. J’ai perdu la notion du temps enfermée dans cette maison. Les cadavres de mes parents sont en bas, où je les avais tous installés pour pouvoir veiller sur eux… Je renifle en essuyant mes joues humides. Un bruit en bas me fait sursauter. Je me redresse d’un bon dans mon lit, quelqu’un serait-il rentré dans la maison ? Je me lève doucement en attrapant ma lampe de chevet au cas où. Les bruits se précisent, on dirait… Des grognements ? Un chien errant ? Je déglutis doucement, ils viennent du salon. Oh ! L’odeur des cadavres a peut-être attiré des charognards cherchant de quoi manger ! J’ouvre la porte du salon pour les chasser, ce que je vois me fais lâcher ma lampe qui s’écrase sur le parquet. Ils sont debout tous debout. Papa, maman, Kieran, Willow et Harlem. Je vais pour m’avancer vers eux quand Harlem se jette sur moi avec un hurlement guttural. Son regard… Il est si… Vide. C’est à ce moment précis que je comprends que ce ne sont pas eux. Enfin, ce sont bien leurs corps mais ils sont vides. Par pur instinct je balance un coup de pied dans le cadavre qui était autrefois ma petite sœur et cours à l’étage pour me barricader dans ma chambre. Heureusement, ils ne sont pas rapides. Je pousse mon lit et mon bureau contre la porte. Quelle bonne idée a eu ma mère d’enlever les verrous ! Ils griffent la porte, grognent, la pousse. Je la vois commencer à bouger. Je dois partir, loin, très loin d’ici. J’attrape mon sac à dos dans lequel je fourre rapidement deux trois trucs dont, j’ignore pourquoi, une vieille photo de Loghann et moi. Je m’approche de cette fenêtre par laquelle j’ai si souvent fait le mur et descends le lierre. Le vélo de mon frère traîne par terre en plein milieu de l’allée, je l’attrape et me mets à pédaler aussi vite que possible. Mais pour aller où ? Je l’ignore.

Je ne sais depuis quand je marche ainsi, depuis quand je fuis la civilisation. Depuis que j’ai quitté Jacksonville j’ai complètement perdu la notion du temps. Au début j’ai bien essayé de compter, mais j’ai fini par perdre le compte, à quoi bon ? Je marche dans les forêts, me meus parmi les arbres en silence et avec la plus grande discrétion. Mon arme repose contre moi au cas où. Je ne l’utilise qu’en cas d’extrême nécessité, je ne souhaite pas attirer les zombis à cause d’un coup de feu. Un feulement se fait entendre derrière moi. Je m’arrête et me retourne pour regarder la panthère qui montre ses crocs. Je pose mon index sur mes lèvres pour lui dire de se taire. L’animal cache ses crocs acérés et baisse la tête pour passer devant moi en silence. Lorsque j’ai trouvé la panthère, elle n’était qu’un chaton vulnérable perdu dans les fins fons des Everglades et loin de sa mère. Bagheera, comme la panthère dans un vieux Disney que je regardais enfant, voilà comment l’animal s’appelle. Il est mon plus fidèle allié avec mon arme et mon instinct. J’évite au maximum les villes, ne m’y rendant que si je n’ai pas le choix, je préfère les coins difficiles d’accès, où les zombis ne peuvent pas passer. Bagheera émet un autre feulement, un zombi approche. Je tire mon couteau de chasse coincé à ma ceinture avant de me jeter sur le cadavre ambulant pour lui planter la lame dans le cerveau. Le sang me gicle au visage, cela ne me fait ni chaud ni froid. La Siloë que j’étais est si loin, il ne reste plus que celle qui lutte pour sa survie, qui évite les hommes et qui reste cachée dans les forêts, en haut des arbres.

pseudo ✄ Ju' prénom ✄ Haha (a) age ✄ Dix-neuf ans pays ✄ Bisounours-Land *O* sexe ✄ Inconnu (a) comment es-tu arrivé ici ? ✄ Eh bien, j'voudrais savoir dans le staff qui fait Sloane sur le forum Hunger Games Reaper. Parce que c'est Naït Delano qui m'a passé le lien du forum (a) que penses tu du forum ? ✄ Il déchire sa mémé en string de bain léopard ! avatar ✄ Willa Holland personnage inventé ou scénario ? ✄ Scénario un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ It's gonna be legen -wait for it- DARY ! Legendary !