Il était une fois ... Avant que le monde soit envahi de méchants zombies...

- Un cri troubla le calme de la maison. Immédiatement madame Sawyer accourut dans la chambre de son fils qui s'était enfouis sous les couvertures. Les cauchemars étaient monnaies courantes et comme à chaque fois, elle le serra contre elle et le rassura du mieux qu'elle pouvait : " Maman il était encore là." . Toujours le même cauchemars sans cesse... Alors qu'Anton reprenait ses esprits, son père rentra dans la pièce et comme à son habitude se mit à hurler. Militaire de carrière, il avait une vision très étroite des choses. Selon lui son fils devait apprendre lui-même à contrôler ses peurs, et sa femme se reposait. Cette dernière était rongé par la maladie depuis quelques semaines et avait besoin de repos. Il l'entraîna avec lui dans le couloir et ferma la porte.

- Ce jour-là, il pleuvait. La maison se remplissait de personne qu'Anton n'avait jamais vu de sa vie, mais ce qui le choqua le plus fut les mines qu'ils avaient : tantôt triste, tantôt compatissante. Sa mère venait de mourir, emportée par une malade incurable. Il n'avait que 8 ans et son monde s'effondrait totalement. Sa mère était le soleil de sa vie, son père toujours occupé par son travail ne lui consacrait que peu de temps et n'était quasiment jamais à la maison. La journée se termina dans la solitude. Il n'y avait aucun dialogue père/fils et chacun retourna dans sa chambre sans un bruit, sans une parole. Les cartons furent remplis la semaine suivante et la famille déménagea pour une petite ville d'Arizona. Le début d'une nouvelle vie

- Concentre toi un peu ! . Anton soupira lourdement et se raidit tentant de faire le vide dans son esprit, l'arme entre les mains. Il était maintenant âgé de 16 ans et son père tentait de lui inculquer des valeurs militaires, et espérait qu'il perpétue la tradition. Le jeune homme lui n'en avait rien à faire ! La seule chose qui l'intéressait était sortir avec ses amis, faire l'intéressant avec son skateboard et les filles. Comme les autres jeunes de son âge ! Il tira, mais le bruit le surprit. Il loupa la cible sous les soupires de son père. Cet entrainement, Anton savait qu'il ne servirait jamais à quoi que ce soit, mais ça le rapprochait de son paternel alors ça valait le coup d'essayer !

- " Tu sais parfaitement que je t'aime." . La jeune femme à ses côtés le regarda pas franchement convaincue par les paroles du jeune garçon qui se trouvait à côté d'elle. Il s'agissait de la première relation sérieuse entre Anton et une demoiselle de son quartier. Voilà six mois qu'ils étaient ensemble. Le jeune homme en était très amoureux, elle pas assez... La fin de leur histoire fut catastrophique et très difficile pour lui. C'est la seul fois où il est tombé amoureux

Et puis BOUM ! Le monde changea...

- Anton était tranquillement assis devant la télévision en train de réviser ses cours de droits, voies qu'il avait choisi pour son avenir. Les choses s'étaient améliorés entre son père et lui. Il avait enfin comprit que son fils n'avait pas la carrure d'un battant, mais qu'il pourrait pourtant se battre d'une autre façon ! Un flash info attira son attention. Il plissa les yeux de surprise. Qu'est ce qu'ils étaient en train de raconter ? Le téléphone sonna. Anton se dirigea en courant vers celui-ci, il s'agissait de son père qui lui ordonnait de partir de chez eux. Il ne lui donna pas plus d'information, le réseau se coupa. Le jeune homme ne l'avait pas vu souvent aussi paniqué. Il prit des affaires, la voiture et se mit à rouler vers une grande ville.

- Il avait l'impression de se retrouver en enfer. Il roulait depuis quelques jours, et c'était le chaos. La mort était à tous les coins de rues. Il avait avec lui uniquement quelques affaires et une arme prise à son père. Il aperçu quelqu'un au loin, lui faisant signe d'un air désespéré de s'arrêter. Il hésita un instant, mais dans ce monde, pas de place pour l'égoïsme. Il s'arrête et ils firent un bout de chemin ensemble. C'est ainsi qu'il découvrit l’existence d'une ville... où l'on pouvait être un minimum en sécurité.

- Le tir résonna. Anton ferma les yeux en tirant. Toujours viser la tête si on veut être sur de tuer... C'est ce que son père lui avait souvent répété et ces derniers mots à travers le téléphone. L'homme avec qui il avait partageait sa voiture s'effondra : mort définitivement, il l'espérait ! Ils avaient eu besoin de trouver quelques choses à manger et l'impensable c'était produit. Anton tourna rapidement les talons et rentra dans la voiture sans un regard pour le cadavre. Il était extrêmement secoué à l'intérieur de lui. La voiture partit laissant quelques traces sur le sol. Il passa les portes quelques heures plus tard de Brazoria.