prénom ✄ Enora, Cheyenne, Eléa nom ✄ Quispe âge ✄ 27 ans sexe ✄ Feminin. nationalité ✄ Argentine origines ✄ Amérindienne et Argentine votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Infirmière urgentiste et missionnaire humanitaire pendant un temps qualités ✄ Indépendante, débrouillarde, passionnée, attentive, surprenante, déterminée, énergique. défauts ✄ Insouciante parfois, franche, exigeante, perfectionniste, quelques fois très froide, indécise, rancunière, susceptible, agaçante, têtue. groupe ✄ ❝ dealing with hell on earth ❞

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ « La derniere fois, je ... » Ses yeux s'embuèrent et elle ferma longuement les paupières, laissant alors couler le long de son visage pâle, des larmes, des larmes de peine. Peine qui ne s'affaiblissait pas avec le temps. « J'en ai pas été capable ... j'ai pas réussi à ... » Elle passa sa main, sur sa joue droite dégageant les larmes mouillants sa peau. La jeune femme secoua la tête lentement, tentant de se ressaisir, il lui faudrait du temps pour accepter. « De toute façon, je n'ai plus personne, alors la question ne se posera pas. Je pourrais tuer quiconque se fera mordre par ces putains de connards de mutant, où je ne sais quoi ! » Elle était redevenue froide, non, elle n'avait plus personne et ne voulait plus s'attacher, dans ce monde qui n'était plus un monde. Non, c'était l'enfer. « Enfin, tout est relatif, j’pourrais très bien le laisser en vie, l’abandonner, si j’ai un moyen de fuir rapidement. » Elle inspira profondément, fixant son regard à l’horizon. « Pour être honnête, j’me dis que je serais capable de mettre fin à ses jours, mais j’en ai aucune idée … » Cette réponse était loin de ressembler à Enora, elle qui était par le passé si sûre d'elle, si déterminée, aujourd'hui, elle ne savait plus très bien où elle en était, un peu perdue, doutant de ses capacités et cela ne ressemblait tellement pas au tempérament téméraire de la jeune femme qu'elle était avant l'épidémie, avant la perte de bon nombre de ses proches.


Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ « Courir, ne me pause pas de problème. J'suis sportive. Avant tout ça, je faisais du jogging tous les matins, ça me rappelle pas mal de choses d'évoquer cela. La fois, ou la lettre que j'écrivais à mon grand-père, c'est envolée et que Kayden me l'a rattrapé, après on a continué à jogger ensemble. Et bref, je vous raconte mon ancienne vie, ce n'est pas très intéressant. » Elle aimait parler du passé depuis quelques temps, ou du mois se remémorer le passé, car elle préférait être discrète, ne pas exposer sa vie au yeux de tous, alors qu'auparavant, elle vivait au jour le jour, sans penser réellement à son histoire, enfin, à son grand-père, à ses parents bien sûr, mais elle se n'était pas comme maintenant. « Je pense que la fatigue, n'a pas de rôle dans le fait de courir, si on se sent menacé, l'adrénaline, l'appréhension, la peur, font qu'on ne ressent pas la fatigue, qu'on va au bout de ses forces, qu'on gère l'effort différemment qu'en tant normal. » Silence. « Alors, pour votre question, je n'ai pas de réponse et j'en suis vraiment désolée. En plus de ça, c'est pas comme si je passai le plus clair de mon temps les yeux rivés sur ma montre, j'ai autre chose à faire ! » Elle laissa s'échapper un petit rire, ça semblait si bête, alors qu'un monstre pourrait lui prendre la vie à chaque instant.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ « L'être que vous aimez ... » la jeune femme ferma les yeux, quelques secondes, micro-seconde. Bien entendu qu'elle aurait traversé terre et mer pour Joshua, qu'importe qu'il y ai zombie ou non. C'était Joshua et le laisser n'aurait pas été possible. Aujourd'hui, il n'était plus de ce monde, alors forcément là question d'une faisait mal et de deux ne nécessitait pas vraiment de réponse. Elle passa sa main derrière sa nuque, pour se masser. Lâchant un soupir avant de se lancer. « Aujourd'hui, la question ne se pose plus, j'aurais été capable de le faire oui, de me mettre en danger pour Joshua, je n'aurais jamais hésité une seconde. Maintenant, je n'ai plus personne, ... ça ne risque pas d'arriver. »

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ « Je sais tenir une arme, évidemment. » Elle fit mine d'avoir son arme entre les mains, elle fit bouger l'engin un tant soit peu, comme si elle avait tiré une balle. « J'en ai une, j'ai un CZ-75, c'était celui de Joshua, il me l'a donné pour que je le ... » Ses yeux commencèrent à nouveau à briller, elle secoua la tête, non, elle n'était pas faible, ni une hyper-sensible, ça ce n'était pas elle. « Je l'ai gardé, elle est légère et efficace et puis c'est la sienne, c'était la sienne ... Je n'en changerais pour rien au monde, j'trouve qu'elle est plutôt bien adaptée à la situation non ? » Elle sortie l'arme de son sac, caressant du bout des doigts la crosse de l'arme. « Si je sais m'en servir ? Evidemment, j'ai voulu m'engager dans l'armée, quand j'y repense, Warren me fera toujours autant rire. Il me trouvait trop fragile, il ne m'a pas prise au sérieux. Au final, je ne me suis jamais réellement engagée, mais j'faisais les entraînements avec eux. Et puis, pendant ma mission humanitaire, il a fallu que je me défende un soir, heureusement que je savais m'en servir. » A l’évocation de ses souvenirs heureux ou diront nous d’une période plus joyeuse, Enora ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire sur son visage.


Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Enora n'est pas du genre sauvage, même si parfois elle peut paraître froide et méprisante, non, elle aime le contact, du moins, elle l'aimait. Avant tout ça, avant ce carnage, elle était amicale, elle vivait très bien en société, elle avait des amis, elle avait une vie. Aujourd'hui, c'est différent. Tous est différent et pas simplement pour elle. Chacun à forcément changé, a été forcé, certes, mais a changé quand même. Alors, voilà, Enora n'est plus celle qu'elle était, mais elle n'en oublie pas l'éducation qu'elle à reçut, ni même les principes qui lui tiennent à coeur. « J'peux vivre en communauté, faut juste pas me chercher, quand je ne veux pas parler, pas la peine d'essayer. J'risque de m'énerver. C'est vrai qu'avant, j'avais le sang un peu chaud, mais pas à ce point-là, je suis susceptible et alors ? J'ai besoin d'être seule par moment et les bavards, je ne les supporte plus. Partager, y a pas de soucis, je ne trahirais pas l'éducation que m'a donné mon grand-père, je veux qu'il reste fier de moi, quoi qu'il advienne. » Elle souriait, enfin. Son grand-père, c'était sa force et si elle en était là aujourd'hui, si elle était cette jeune femme droit et honnête, c'était entièrement grâce à lui.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Cette question ... la réponse était évidente pour la jeune femme. L'Argentine. Buenos Aires. Voilà où elle irait. C'était tellement improbable qu'elle choisisse un autre endroit que celui-ci. Même si elle avait voyagé de part le monde, un seul endroit comptait réellement et c'était bel et bien son pays natal. « Je rentrerais chez moi, dans mon pays. J'irais au cimetière, je m'assiérais devant la tombe de mon grand-père, pour lui écrire une dernière lettre. Je lui parlerais. J'irais voir mes parents, leur tombe, qui est à quelques rangées de celle de mon grand-père. Et puis, j'irais dans la maison qui a été mon repère tout au long de ma vie. Pour finir, je crois que j'irais au port, admirer une dernière fois, mon rêve, son rêve. Notre rêve. La Sybille. » Une réponse du tac au tac, comme si pour elle tout cela n'était qu'une évidence, comme si c'était déjà écrit. L'Argentine lui manquait, Buenos Aires tout court. Sa vie d'avant, son insouciance, cette période où elle croquait la vie à pleine dents, où elle ne se posait pas de question, où elle était forte. « Je pense que tous les autres ferait le même choix, je veux dire, il n'y a pas d'endroit plus merveilleux que celui où on a vécu son enfance et tant de moments heureux. Il y a bien endroit où j'aurais pu aller, mais je ne m'en sens pas capable, l'endroit ou Joshua et moi nous sommes fiancés ... » Rien qu'à l'expression de son visage, on comprenait que ça lui faisait mal, rien que d'y penser et même si elle se disait, se pensait forte, quelque chose c'était cassé en elle, leur histoire, c'était sa fêlure, sa faille.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Très bonne question. Qui pose à réflexion. C'est vrai qu'on y pense pas vraiment, qu'on agit à l'instinct sur ce genre de moment, alors qu'il faudrait savoir ce que l'on fait, savoir à quoi s'en tenir. « Hum ... une chose est sûre, je ne touche à rien, je ne pose pas mes affaires et je garde mon arme à la main. » Elle resserra l'emprise de ses doigts sur les lanières de son sac. « Ensuite, je visite tout, de fond en comble, en silence, j'ouvre les placards, je regarde sous les meubles, histoire d'éviter les mauvaises surprises. BOUM, un zombie, non, il vaut mieux prévoir que guérir, parce que ça se guérit pas ! » Un peu d'ironie n'a jamais tué personne. « Après, je ne sais pas ça dépend, de plein de choses, de l'endroit, de l'état du bâtiment, mais j'pense aussi qu'il est bien de protéger l'endroit, de le sécuriser. C'est important aussi. »

« Vivre n'importe comment, mais vivre ! »

Chapitre 1.

Enora vit le jour en juillet 1985, par une nuit fraiche à Buenos Aires la sublime et énigmatique capitale de l'Argentine. Une journée particulière, puisqu'elle était le jour de la fête nationale de ce pays d'Amérique du sud, qui plus est avec une météo plutôt rare pour la saison. Ses parents, deux Argentins fous amoureux et mariés vivaient le plus beau jour de leur vie, la naissance de leur unique enfant qu'ils avaient tellement désiré et attendu pendant un temps qui leurs paraissait avoir duré une éternité. Enora sera en effet fille unique, pas par volonté, non. Pour les Quispe, l'idéal aurait été de fonder une famille nombreuse, comme on en voit dans les films, vivre dans une grande maison à la campagne, bordée par les champs, protégée par les arbres vieux comme le monde, avec un chien courant partout et un poney nourrit par les enfants. Diner tous ensemble avec leur grand-père le dimanche midi sur la terrasse au soleil. Mais tout ça, tout ça, s'envola le jour ou, un chauffard, un putain de chauffard de merde percuta la voiture du jeune couple, partie diner chez des amis, première véritable sortie depuis la naissance de leur fille et même si Enora avait déjà 3 ans, ils avaient toujours eu du mal à la laisser, pas par manque de confiance en Daniel le père de madame, mais c'était juste cette appréhension incontrôlable de ne pas contrôler les événements. De ne pas savoir ce qui se passe à chaque instant, les moindres faits et gestes de la chair de leur chair. Tout. Rien n'aurait dû se passer comme cela, ça n'aurait pas dû être ça. La voiture était à se moment-là, en train de traverser un pont et le choc, fut si violent que la voiture brisa les rails de sécurité pour finir sa course au fond de la rivière, du fleuve, qu'importe. L'eau était là. Elle était là et ... ils se sont noyés, tous les deux, blessés par le choc et morts noyé par l'eau s'infiltrant dans le véhicule. L'autre, l'homme qui avait fait basculer la vie d'une famille entière, était sain et sauf, blessé certes, mais il était en vie lui. En l'espace de quelques instants, en l'espace d'une nuit, d'une simple soirée, Enora se retrouva sans famille, orpheline. Avec pour seule famille son grand-père duquel elle fut arrachée par les services sociaux.

Suite à cela, Daniel engagea une procédure judiciaire afin d’obtenir la garde de sa petite fille. Après plusieurs défaites et de longs mois d’attente, le juge vint enfin à décider d’accorder la garde de l’enfant à son seul parent, son grand-père. On peut le dire, ce fut le début d’une nouvelle vie. Un vraie vie. Daniel s’occupa d’Enora du mieux qu’il le pouvait, lui apprenant mainte et mainte chose. C’est comme ça, que notre demoiselle fut passionnée par l’océan, la navigation, le jardinage, la cuisine. Tout. Ils faisaient tout ensemble, ne se séparaient jamais, sauf quand la petite était à l‘école. Cette éducation à permis à Enora d’avoir ce caractère, d’être avide d’expérience, de ne jamais ce poser de questions. Sauter à l’élastique ? Pour elle c’est oui, il faut tout essayer, pour ne pas avoir de regret. Daniel représentait tous ce qu'elle avait de plus cher dans sa vie et inversement.. Quand, son grand-père décéda d’une crise cardiaque, ce fut comme le néant. Enora ne savait pas ce qui lui arrivait et après l’enterrement de la personne qui lui avait tout apprit, elle n’a pas sut rester en Argentine. Elle est partie en Europe, y vivant comme une vagabonde. D’abord en Bretagne, ou elle logeait dans une petite chambre prêtée par le propriétaire du bar-restaurant dans lequel elle travaillait. Il faut dire, que pendant cette période, Enora est devenue une très bonne négociatrice, elle à réussit à faire de l’auto-stop jusqu’en Allemagne, ou là aussi, elle à vécu de petits boulots. Quelques mois après son arrivé à Berlin, elle à prit la route pour l’Espagne ou elle à assisté à une vente aux enchères, durant laquelle elle a acheté un voilier. Mais pas n’importe lequel, celui qui avait tant fait rêvé son grand-père. Le voilier qu’elle avait tant admiré plus petite. Cet achat eut l’effet d’une révélation, puisque suite à cette évènement, notre jeune demoiselle décida après une année de rentrer chez elle. En rentrant, Enora reprit ses études d’infirmière urgentiste, à côté de cela, elle restaurait son voilier qu’elle avait acheté en très mauvais état.

Quelques mois plus tard, la jeune demoiselle avait trouvé un travail peu de temps après avoir obtenu son diplôme. Il faut dire, que les infirmières urgentistes, sont assez rare, beaucoup préfère être dans des services plus calmes. Elle était enfin infirmière aux urgences. Un pur bonheur pour elle. Mais voilà, on a la bougeotte où on ne l'a pas et Enora avait besoin de voir du pays. L'occasion se présenta peu après quel ai signé son contrat avec l'hôpital et elle fit donc ces bagages pour partir en mission humanitaire en République démocratique du Congo.

« Le don de soi est essentiel. »

Chapitre 2.

Agenouillée devant une petite fille, Enora été en pleine séance, si on peut appeler cela-comme ça, de vaccination. Elle afficha un sourire, histoire de détendre la jeune enfant, car tous sont anxieux à la vue d'une seringue. « Ce n'est rien tu sais, tu ne vas rien sentir. » Elle pinça délicatement sa peau et inséra l'aiguille de la seringue. Elle injecta délicatement, lentement le vaccin et fini par coller un petit pansement sur le bras de l'enfant. Alors qu'elle allait laisser partir cette jeune file et sa mère, celle-ci eu une violente quinte de toux qui interpella notre jeune infirmière. Elle jeta alors un coup d'oeil à son « partenaire de vaccination » comme ils aimaient s'appeler qui acquiesça le regard qu'elle venait tout juste de lui poser. Quelque chose la poussait, les poussait à croire, que ce n'était pas une simple toux. Elle se lança donc à la suite de la mère de famille pour être certaine que cela ne cachait rien de plus grave, simple question de sécurité. Une épidémie peu si vite arriver, tout comme un décès. Elle avait beau interpeller cette femme rien n'y faisait, elle continuait sa route. Elle finit par lui attraper le bras, pour la retenir. Elle pourrait la prendre pour une folle alliée mais qu'importe. « Madame, Madame, laissez-moi vous examiner s'il vous plait. » Même si elle n'était pas médecin, ici, elle avait la compétence d'examiner les congolais, parce que les médecins étaient peu nombreux et très occupé. Et puis, Enora été très indépendante et surtout très au point niveau médecine. La femme ne semblait pas comprendre ce que la jeune argentine lui disait, elle montra son stéthoscope, pour lui faire assimiler l'idée mais rien n'y faisait. La difficile barrière de la langue. On lui avait dit, qu'avec le temps cela passerait. Pour l'instant, ce n'était pas le cas pour elle. « Mboté ! » La jeune infirmière fut surprise d'entendre une voix inconnue, une voix masculine. Elle fit volte face, un jeune homme commençait à parler à la « patiente » d'Enora. Il ne portait pas d'uniforme, il parlait sa langue, tout comme le Lingala, mais quant à savoir ce qu'il faisait ici, aucune idée. Mais, au vu de son physique elle réussit à conclure, qu'il devait avoir son âge. Il était plutôt bel-homme à regarder. Enora secoua légèrement la tête, il discutait avec la congolaise et elle ne comprenait strictement rien. Elle captait des bribes de mots, sans savoir leurs significations. Mais quand la femme malade acquiesça de la tête en la regardant et s'approchant elle comprit qu'il lui avait rendu un grand service. Elle lui lança un coup d'oeil avant d'examiner la malade. [...] « Merci beaucoup, vous m'avez été d'une aide précieuse. » Elle lui adressa un sourire, grâce à lui elle avait pu faire son travail. Vraiment, s'il n'avait pas été là, elle n'aurait pas put l'examiner et elle s'en serait voulu. « De rien, ça m'a prit deux minutes et ça à permis de sauver la vie de quelqu'un à coup sûre. » Il souriait. Un beau sourire. La jeune femme pencha légèrement la tête, il se moquait d'elle ou bien non ? Bonne question, mais sans grande importance. « Je m'appelle Enora, enchantée. » Elle lui tendit sa main droite, qu'il saisit. « Joshua, de même. »

Trois mois d'une idylle avait réussi à changer Enora du tout au tout. Elle qui était plutôt contre l'amour, était désormais loin de tout ça, depuis qu'elle avait fait la rencontre de Joshua. La preuve, en ce jour, elle était là, habillé d'une robe légère et beige et elle allait passer un cap important. Jamais, elle n'y avait pensé. Joshua l'avait invité à un diner, bon, c'était tout simple, puisqu'ils étaient toujours au Congo, mais qu'importe. Ils vivaient chaque instant qui leur été offert et à vrai dire, cela leur réussissait plutôt bien. Assis à table, tous les deux discutaient de tout et de rien, comme d'ordinaire. Ils riaient beaucoup et ça c'était depuis le début de leur relation. Pas de prise de tête, non, une harmonie parfaite, on peut dire que ces deux-là c'était bien trouvé. Alors qu'ils allaient entamer leur désert, une tarte au citron, le péché mignon de la jeune femme, Joshua, se leva pour s'approcher de sa petite-amie. Lui prenant la main. Il posa un genou à terre et sortit une bague de sa poche, une petite bague toute simple, mais splendide. « Enora, est-ce que tu veux devenir ma femme ? Je sais que je suis insupportable, que ça fait que trois mois, qu'on est jeune. Mais j'ai pas envie d'attendre, tu es la femme de ma vie. Et je ne souhaiterais jamais quelqu'un d'autre. Chérie, est-ce que tu veux m'épouser ? » Les yeux brillants de bonheur, la jeune femme resta sans mots, souriant bêtement. Des larmes de bonheur commençant à couler lentement le long de ses joues. Elle laissa échapper un léger rire. « Joshua .. Tu sais, tu vas devoir me supporter et tu en auras marre le premier. Oui, oui, je veux devenir ta femme. Je veux qu'on ai une maison et qu'on ai des enfants. Ici ou ailleurs, qu'importe. » Elle posa ses mains sur les joues de son fiancé. « Tant qu'on est ensemble, tout me va. » Il se releva et l'embrassa tendrement.

« Ecoute la nature qui gronde. »

Chapitre 3.

Quelque part entre Nouveau Mexique et le Texas.
Courir, courir. Ne pas s'arrêter. Ne pas se retourner. Continuer sa route quoi qu'il arrive. Joshua ne cessait de lui répéter, sans cesse. Mais non, elle n'était pas d'accord. Même si ce monde n'en était plus un, ils resteraient ensemble, elle l'avait promis le soir où ils se sont fiancés. Ils marchaient depuis une éternité. Ils avaient voulu rentrer chez eux après que la mission humanitaire d'Enora eut prit fin. Et en rentrant, ils n'eurent pas beaucoup de temps avant que tout ne change. Depuis, ils marchent ou conduisent, ça dépends, ne reste jamais trop longtemps au même endroit. Tout ce qu'Enora aimait par le passé, le vagabondage, vivre au jour le jour n'était plus qu'un pur cauchemar. Enora tenait le CZ-75 de son fiancé entre ses mains, tremblant de tout son corps. Elle était dans un état d'épuisement général, elle craquait aussi bien physiquement que moralement. Ce n'était pourtant pas son genre. Mais là, là. Il lui en demandait trop, beaucoup trop. « Chérie, écoute moi. Il faut que tu le fasses, tu m'entends, tu dois le faire. » Les yeux fermés, elle ne voulait pas l'entendre, elle aurait préféré être sourde, morte ... ailleurs.. Son visage été baigné de larmes, comment pouvait-il lui demander ça ? La jeune fois secouer la tête. « Non, non. Je peux pas, je peux pas. C'est pas possible. » Joshua n'osait pas l'approcher. « Enora regarde moi, fait le pour moi, pour nous. » « Pour nous ? Pour nous ??? Y aurait plus de nous après Joshua, tu comprends ça ? C'est impossible, tu peux pas me demander un truc pareil. J'suis pas aussi forte que ça ! » Silence. Joshua était infecté, mordu par une de ses horreurs. Un simple moment d'inattention, une fin bien futile. « Et, calme toi. C'est rien. Tu veux pas qu'on se prennent la tête la dernière fois qu'on se voit einh ? » Enora déglutit à l'idée que ce soit leur dernier moment. Elle tendit bien les bras, tentant de garder l'arme à hauteur. « Arrêtes, je te jure, arrêtes !!! Tu vas pas mourir, y a forcément un vaccin. On va y arriver, on va s'en sortir ! » Tenter de se raconter des histoires n'a jamais rien arrangé, au contraire, la chute est deux fois plus terrible. Il ne fallait plus tarder, Joshua le savait très bien, il allait falloir qu'elle tire, qu'elle le veuille ou non, elle n'avait pas le choix. « Tu vas appuyer sur cette gâchette et si tu ne le fais pas pour toi, fait-le pour moi. » Enora pleurait et ça, c'était rare, très rare. Mais là, c'était tellement dur, comment tuer la personne que l'on aime le plus au monde ? Comment ? Qui pourrait faire ça ? « Allez, respire. » Il se voulait rassurant, motivant. Mais au final, il était tout aussi attristé, angoissé par la situation. « Promet moi que tu t'en remettras, que tu continueras à vivre coute que coute ! » « Mais c'est pas possible, sans toi je ne suis rien, je t'aime tellement que vivre sans toi, ce ne sera plus vivre. » « Allez Enora tire !! » « Non. » Un refus ferme et catégorique. Elle ne pouvait pas se résoudre à faire ça, à tuer Joshua ... qu'importe les circonstances, jamais elle ne le ferait. « Je t'aime mais qu'est-ce que tu es têtue ... allez tire... » Le silence s'installe encore une fois, Enora s'approche, l'embrasse et retourne à sa place. Le canon du CZ-75 tremble. Le doigt sur la gâchette, elle n'y arrive pas. Elle ne peut pas appuyer. Pourtant, la détonation ce fait entendre, la balle touche Joshua. Il s'écroule. Quelqu'un l'a aidé à appuyer, attrapant la main d'Enora et faisant pression sur les doigts de la jeune femme. Elle n'a pas eu le temps de réagir, d'empêcher le pire d'arriver. Un inconnu à décider de sa vie. « Non, Joshua, Joshua, revient ! » Accroupie à ses côté, elle tenta de le réveiller, mais rien. Plus un souffle, plus un battement de coeur. « Il est mort, ne restez pas ici. » Elle fit volte face, les yeux remplie de chagrin et de haine. « Vous ! Vous !! » Elle s'avance, fermant ses poings sur son crane. « Comment vous avez pu ! De quoi vous mêlez vous ! Vous n'aviez pas le droit, vous entendez, pas le droit !!! C'était mon fiancé et vous avez décidé pour nous !!! » Enora été hors d'elle. Elle cogna l'homme qui se tenait devant elle. « Je vous ai simplement aidé. » « Aidé ? Vous m'avez aidé ? Mais à quoi ? À détruire ma vie ? » Elle laissa alors échapper un léger rire nerveux. Pour qui se prenait-il ? « Aidé a faire ce que vous n'auriez pas fait seule. »Intérieurement, Enora été détruite, mais elle gardait la face, la haine lui permettait de ne pas craquer devant ce ... ce con.

pseudo ✄ Tender Kangaroo prénom ✄ Aurélie age ✄ 18 ans pays ✄ France sexe ✄ Ah ah, j'suis une fille, enfin, je crois. comment es-tu arrivé ici ? ✄ Bazzart, mon meilleur ami ! que penses tu du forum ? ✄ J'pense avoir tout dis dans la zone des invités, mais il est GENIAL ! avatar ✄ La belle Maggie Grace ! personnage inventé ou scénario ? ✄ Inventé un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ J'aime les kangourous !