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 An other day in hell [BRYNN&SAMAËL]

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ICD
N. Morgan Whitaker

N. Morgan Whitaker
ICD

ZOMBIES TUES : 166
INSCRIPTION LE : 10/05/2012


ce qu'il y a dans mes bagages
inventaire:

An other day in hell [BRYNN&SAMAËL] _
MessageSujet: An other day in hell [BRYNN&SAMAËL]   An other day in hell [BRYNN&SAMAËL] EmptySam 12 Mai - 23:29


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AN OTHER DAY IN HELL
with R. Brynn Oxburry-Rhodes

Voilà près de trois jours que nous étions sortis de Brazoria afin d'agrandir la zone de recherche dans l'espoir de débusquer de nouvelles denrées pour la communauté. Près d'une centaine de kilomètres nous séparaient de notre refuge. Nous étions seuls, livrés à nous-même. Un petit groupe de quatre individus dont Brynn en faisait parti. Une blondie qui avait le don de me rendre complètement cinglé. C'est bien simple je ne pouvais pas me l'encadrer avec sa volonté ferme de me faire chier et bizarrement d'une autre façon elle m'attirait terriblement. Oui j'étais compliqué comme garçon et ce n'est pas l'apparition d'un virus ramenant les morts à la vie qui allait changer cela, au contraire. Il n'y avait eu aucun problème apparent jusqu'à une descente dans un village qui semblait abandonné. Semblait je dis bien car en fait c'était tout le contraire. Alors que Jason s'assit un instant sur le capot d'une voiture plus ou moins en bon état, celui-ci déclencha automatiquement l'alarme antivol. Une cacophonie ahurissante se mit à résonner dans un bruit strident et terriblement dangereux. Inquiet de ce que pouvait apporter ce vacarme sur notre position, je m'emparai rapidement de la batte de baseball de Garrett pour exploser le boitier en question. « Ma parole t'es con naturellement ou tu prends des cours du soir ? », lui dis-je sur les nerfs bien décidé à éviter d'ameuter tous les zombies du coin. « C'est bon mec détend-toi, j'ai pas fait exprès », répondit Jason comme pour se justifier. En temps normal j'aurais peut-être laissé filer mais là, je ne sais pas pourquoi, j'avais une mauvaise impression, une sensation qui ne présageait rien de bon. « Va donc expliquer ça aux cadavres sur pattes qui risquent de débarquer dans les minutes qui viennent ». Faut croire que malheureusement mon instinct ne m'avait pas fait défaut puisque alors que je m'attendais à voir débarquer deux trois tas d'os affamés, c'est toute une horde qui se mit à briser les portes d'entrées d'un gymnase situé tout juste à une dizaine de mètres de nous. En l'espace de quelques secondes un nombre incalculable de morts-vivants se jeta sur nous et William fut le premier à succomber sous le coup de leur voracité sans limite. Très vite la panique s'installa alors et c'est sans plus attendre que je sortis mon 9 mn pour tirer sur tout ce qui s'approchait. J'en touchai un premier directement entre les deux yeux, puis un deuxième, un troisième cependant ils étaient bien trop nombreux pour s'en débarrasser aussi facilement. Jason tenta de fuir toutefois il fut vite dépassé à son tour par les évènements. La dernière chose que je vis de lui fut son regard terrifié lorsqu'une dizaine de ces bestioles l'engloutir dans des grognements bestiaux étouffés. Il ne restait plus que Brynn et moi à présent. Alors que je me retournai vers elle qui se trouvait plus loin de moi, un zombie dont je n'avais pas prêté attention me heurta violemment contre l'une des voitures, poussant mon corps à rencontrer le verre brisé de l'une des vitres. Une violente douleur me pénétra l'estomac mais je n'avais pas le temps pour la laisser prendre place, je devais réagir ou sinon ce rôdeur finirait par me mordre. Non sans difficulté je parvenais à atteindre mon couteau de combat accroché à ma ceinture avant de le lui planter droit dans la cervelle. Je ramassais ensuite rapidement mon flingue tombé durant la bataille. C'est à ce moment là que je vis l'un d'entre eux sur le point d'attaquer de dos l'unique autre survivante. Sans réfléchir davantage je lui décochai une balle qui traversa littéralement sa boîte crânienne. « C'est l'occasion où jamais de s'éclipser Barbie ! », criais-je tandis que dans le même élan je lui attrapai la main et la guider en dehors de la horde affamée. Je me mis à courir, fuir à en perdre haleine car même si j'étais surnommé le kamikaze, rester sur place aurait été du suicide pur et simple. Je n'étais pas fou non plus.
Cherchant du regard un quelconque endroit pour fuir ou se cacher, nous avons fini par tomber sur une maison semblant abandonnée. Par chance la porte n'était pas fermé à clef et je poussai sans plus attendre Brynn à l'intérieur avant de la refermer derrière moi. « Le meuble là ! Aide moi à le pousser contre la porte ». Il fallait absolument barricader l'entrée où cas où certaines de ses immondes créatures nous auraient suivi de trop près. Un fois l'entreprise achevée, je me retournai vers la jeune fille qui semblait toute aussi inquiète que moi, bien que j'essayai de ne pas le montrer. « Je crois qu'on va devoir passer la nuit ici, la voiture doit être encerclée par ses saloperies qui trainent un peu partout à présent... Aucune morsure apparente de ton côté ? ». Le souffle me manquait. Et alors que je me penchais légèrement comme pour reprendre ma respiration, la même douleur que j'avais ressenti précédemment me fit de nouveau un mal de chien. Par réflexe mes mains se posèrent sur l'origine de ma souffrance et la terrible réalité ne tarda pas à me rattraper. Mes paumes couvertes de sang, je soulevais mon t-shirt pour entrevoir une entaille plutôt conséquente mais surement pas mortelle. Du moins je l'espérais. « Il manquait plus que ça... ».



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An other day in hell [BRYNN&SAMAËL] _
MessageSujet: Re: An other day in hell [BRYNN&SAMAËL]   An other day in hell [BRYNN&SAMAËL] EmptyLun 14 Mai - 17:13


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AN OTHER DAY IN HELL
with N. Samaël-Jox River

Cela faisait quelques jours que moi et trois autres survivants dont Samaël, étaient coincés à une centaine de kilomètres dans le but d’étendre le périmètre et ainsi trouver d’autres moyens de nourrir le reste de la colonie. Et qui sait peut-être trouver d’autres survivants qui en sauraient plus sur ce territoire encore inconnu. J’avais été choisi parce que j’étais médecin, ce qui était une bonne chose dans ce genre de mission, et qu’accessoirement je ne me débrouillais pas mal une arme à la main. Nos deux autres compagnons, je ne les avais vu que de rares fois et établir leurs profils psychologiques et le pourquoi ils avaient été choisi, m’avait paru plutôt difficile, étant donné le peu d’information que je possédais sur ces deux là. Samaël, quant à lui, avait été choisi parce qu’il était…Parce que c’était Samaël. Un idiot, mais un atout très avantageux lorsque vous vous retrouvez dans ce genre de situation. Le problème avec lui, c’est que malgré son sens inné de la survie, il restait un véritable, et encore je pèse mes mots, con. Et le langage grossier est très utile pour décrire la façon dont ce sombre personnage se comporte. Cependant, il avait un charme non négligeable qui avait fait perdre la raison à bon nombres d’entre nous, gente féminine. Moi y compris. Pas que je ne fasse partie de ces filles qui feraient tout pour un seul regard de l’homme sur lequel elles fantasment, il fallait bien que je me l’avoue un jour, mais cet homme qui a le don de m’exaspérer, m’attire aussi. Étonnant, non ?

Nous avions réservé cette journée à mener une expédition dans un village abandonné, le but de cette mission étant donc de trouver d’autres sources de nourritures. Alors que le mot d’ordre était le silence le plus absolu, le bruit strident d’une alarme antivol se mit à bourdonner à mes oreilles. Je me retournais aussitôt vers la source de ce monstrueux tapage et lançais un regard noir à l’instigateur de tout ce bruit. Ne savait-il pas, que le moindre bruit pouvait causer notre mort ? Je levais les yeux au ciel et retournais à mes recherches, quand un bruit effroyable arriva de nouveau à mes oreilles. Le son de grognement affamés et furieux. De pas qui trainent. Et même dos à ce bruit tout droit venu des profondeurs de l’enfer, je savais que ce n’était pas juste trois zombies venus dire bonjour. Je me retourne et étouffe un cri d’horreur et de panique. Non ce n’était pas trois zombie, c’était une horde et pas si petite et inoffensive que ça. En moins de temps qu’il faut pour le dire, les zombies s’étaient jetés sur nous, l’odeur de la chair étant leur leitmotiv le plus sombre. William, un garçon réservé et habile fut le premier à mourir sous les dents avides de nos compagnons à la chair putréfiée. J’eus juste le temps d’enfoncer mon couteau dans le crâne d’une de ces sales bestioles que ce fut au tour de Jason de succomber. J’avais beau en tuer, ils avaient l’air d’être toujours plus nombreux. Alors que j’allais enlever un second couteau du crâne d’un zombie je sentis un liquide rouge atterrir sur mon dos et s’imprégner à mon T-shirt. Lorsque je me retournais, je vis un zombie à terre, la boite crânienne perforé par une balle de mon unique compagnon de survie. J’eus à peine le temps de maugréer sur le fait qu’il m’avait encore appelé « barbie », qu’il me tira par la main, m’emmenant loin de cette horde famélique. J’attrapais mon sac au passage, laissé de côté durant la bataille, et couru le plus vite que je pus. Je n’avais pour l’instant rien perdu de mon endurance, malgré l’absence d’entraînement depuis ces dernières semaines.

Après quelques intenses minutes de course, nous avons fini par repérer une maison qui semblait abandonnée et nous nous y sommes engouffrés, sans plus attendre, la chance étant de notre côté puisque l’habitation était ouverte. Ni une, ni deux, nous avons commencé à barricader la porte de la maison avec un meuble au cas où d’autres zombies auraient pu nous suivre. Et finir dévoré à cause de notre inconscience, ne me paraissait pas être une très bonne solution. Alors que nous étions un peu plus en sécurité qu’auparavant, je commençais à jeter un coup d’œil rapide aux parties de mon corps qui auraient pu être infectées. Je poussais un léger soupir de soulagement et regarda Samaël, anxieuse. Qu’allons-nous faire maintenant que nous avions perdu la moitié de notre équipe ? Samaël me sortit de mes pensées, prononçant à voix haute un constat qui me fit frissonner. Je répondis par un hochement négatif de la tête et alors que j’allais lui dire que je montais à l’étage pour inspecter et chercher quelque chose d’utile à notre survie, il se tordit de douleur. Je fis quelques pas, pour me retrouver à sa hauteur et instinctivement, portais ma main à ma bouche. Une entaille assez conséquente barrait son ventre.

« Attends, je vais te soigner.. » murmurais-je en m’emparant de mon sac.

Une odeur forte émana de celui-ci, mais je n’arrivais pas encore à trouver l’origine de cette puanteur. Je l’ouvris et déversa son contenu sur une table qui avait l’air assez solide, puis grimaçai devant ma découverte. Même si le peu de matériel que j’avais n’était pas cassé, la bouteille de désinfectant, s’était cassée et répandue dans la sacoche. Je me tournai vers Samaël, qui malgré la douleur essayait de rester calme.

« Enlève ton T-shirt, je vais essayer de trouver une alternative au désinfectant. »

Je fouillais dans tous les placards à la recherche d’un alcool assez fort qui pourrait servir de désinfectant de fortune, quand une bouteille attira mon attention. Je l’ouvris avec délicatesse et le relent qui s’en échappa me fit plisser le nez. Je pris la bouteille et un torchon au passage et retrouva mon blessé qui avait enlevé son T-shirt et dévoilait sa musculature plutôt impressionnante. Alors c’est pour ça que craque toute les filles ? Je ne l’avais presque jamais vu torse nu, et cette vu m’impressionnait un peu. C’était indéniable, il avait beaucoup de charme. Je secouais la tête, pour m’enlever ces pensées et imbiba le torchon d’alcool. Puis, doucement je posais le tissu sur sa blessure. Il frémit sous mon geste, que j’arrêtai aussitôt et je relevais la tête pour m’assurer que tout allait bien. Un léger mouvement de sa tête me permit de continuer mon travail. Une fois la plaie désinfectée, il me fallait passer à la partie la plus douloureuse de l’opération. Et recoudre un homme sans anesthésie et sur une partie aussi sensible, me semblait assez risqué.

« Je vais te recoudre. Je sais que ça va faire mal, mais évite de gesticuler si tu ne vas pas que je défigure ton physique de rêve. » fis-je dans un petit sourire.

Il se raidit face à l’information et un nouveau hochement de la tête me fit poursuivre mon travail. Durant toute la durée de l’opération, il se fit le plus calme possible, même si je sentais qu’il n’était pas du tout à l’aise et qu’il se retenait pour me poussait à l’autre bout de la pièce. La suture complète et désinfectée à nouveau, j’allais chercher un tissu suffisamment long et lui fit un bandage de fortune.

« Évite les gestes brusques pour les douze prochaines heures pour ne pas que les points lâchent et dès que tu vois du sang, fais-moi signe et je changerai ton bandage. »


Il se tenait là devant moi, toujours sans T-shirt et même si la première idée qui m’est venue à l’esprit était de continuer à détailler chaque parcelle de son torse, je pris son T-shirt et commença à arpenter la petite maison à la recherche d’une potentiel source d’eau pour laver ses vêtements. Et les miens qui par ailleurs n’étaient pas dans un état glorieux. Lorsque je trouvais enfin un peu d’eau, apparemment le puits dans le petit jardin, alimentait toujours la maison, j’enlevais mon T-shirt et commença à laver nos affaires.
J’entendis alors des pas et je me retournais aussitôt, m’essuyant sur mon jean. Lorsque je relevais la tête et vit le sourire en coin de Samaël, il ne me fut pas nécessaire d’avoir fait un doctorat pour comprendre.

« Si tu pouvais arrêter de regarder ma poitrine comme un zombie qui voit un humain pour la première fois de sa vie, ça m’arrangerait. Pervers. »




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