ordre de mission déposé : Citation : Aujourd'hui j'avais déposé une demande pour qu'un groupe aille me chercher mon pêché mignon, des twinkies. J'aurais très bien pu aller les chercher moi-même, mais je mettais blesser lors du dernier raid et je les veux mes twinkies ! Un groupe se proposa alors, je ne crois pas qu'il était au courant de la mission. « J'ai besoin de vous pour aller me chercher des twinkies, c'est tout, pas de question aller me les chercher, il devrait y en avoir dans la ville fantôme, je crois. »

J'AIME PAS LES TWINKIES.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et les zombies dansaient en dehors de la zone. Tout allait bien et Evander était content. Chose rare ces derniers jours, car ses relations avec Mara et son ex, présente aussi (oui, il a de la chance, deux blondes pour lui), Revy, ne cessaient de lui courir après. Mara, pour l'agacer, Revy, pour s'excuser. Le tout avait le don d'énerver l'ancien militaire qui s'isolait depuis ce matin du reste de la zone protégé. Depuis ce matin donc, Evander se trouvait près du cimetière. Il avait quitté sa maison qu'il partageait avec d'autres survivants. Assis au sol, dans l'herbe fraîche de la rosée, Evander, dos à un vieil arbre, astiqué l'un de ses berettas, surtout dans le canon. Il fallait toujours que ça soit propre, pour éviter que la balle n'explose à l'intérieur ou une autre malchance de ce genre. Evander les collectionnait depuis quelques temps. Le bel étalon portait à ses oreilles, un casque de musique qui crachait un bon vieux morceau de Scorpions, send me an angel. Il sifflait en terminant le tout, avant de voir une silhouette se dessinait au loin. Evander leva les yeux et fronça les sourcils. Ça y est, les ennuis allaient recommencer. Au loin, Mara s'approchait, égal à elle-même avec ses lunettes de soleil, son haut qui indiquait une magnifique poitrine, sans oublier sa cascade blonde et aussi... Son arme à sa ceinture qui était un paradoxe à la beauté de la russe. Cette-dernière qui s'arrêta à la hauteur de Evander, les mains sur les hanches. Le jeune homme soupira et rangea son arme en la fixant. Elle allait dire quelque chose de chiant, d'agaçant, oui, Evander le voyait gros comme un zombie obèse. « Carlyle, tu as été choisis pour une mission. » annonça la belle russe, et voilà, les emmerdes commençaient. Evander arqua un sourcil et sortit une clope de son paquet avant de l'allumer. « wAHOU ! j'ai presque envie de sauter de joie. Comme toujours, je n'ai pas mon mot à dire, mais soit, j'ai bien envie de dégommer du zombie. Quelle est cette mission ? Devoir retrouver la veuve égarée ou secourir nounours, la peluche perdue d'une gamine qui fait encore dans sa couche le soir ? » clama-t-il en riant un peu. La dérision, c'était son second visage. Mara se mit à rire avant de retirer ses lunettes pour laisser voir ses magnifiques perles azur. Ah, elle faisait tourner la tête des hommes facilement. Une femme ! une vraie. « Pas tout à fait. Ca devrait te plaire... C'est une mission à ta mesure. Tu vas devoir ramener un petit stock de twinkies. » Evander resta silencieux un moment avant de rire jaune. « tu plaisantes ? Dis moi que tu plaisantes ? » Aucune réponse. Elle ne plaisantait pas. Merde. Evander lâcha un soupire et tira une latte sur sa clope avant d'expirer la soupire, exaspéré par la situation grotesque qui se dessinait sous ses yeux. « Tu envoies l'un des meilleurs éléments, que dis-je, le meilleur tireur de Brazoria en mission pour aller chercher des putains de... TWINKIES !? » « C'est ça. C'est une mission à la hauteur de tes capacités, mon chéri. Je savais qu'elle allait te plaire. » Tout en finesse avec un humour noir et de l'ironie qui agaçaient au plus haut point le noiraud, mais soit. Il irait ! « Y a intérêt à ce qu'il est bouffe, ses twinkies, sinon, je lui enfonce dans les tréfonds de sa trachée. Bon, je vais me préparer et je file en ville pour faire ça. Je reviens dans la soirée. » Sur ces mots, il ramassa son arme et commença à partir, mais Mara l'arrêta. « Un dernier point, Carlyle... C'est une mission de groupe. Tu iras avec Brynn et Samaël. On a préféré vous mettre à trois pour cette périlleuse mission ! » elle se mit à rire et Evander se décomposa sur place. Par tous les saints, pourquoi eux deux ? Bon encore, Brynn, il s'en foutait, mais Samaël ! C'était un chieur, un emmerdeur de première classe et faire mission avec lui, c'était l'horreur ! Décidément, les leaders avaient une dent contre Evander, le tireur grande gueule. « Oh fuck, sérieux Mara, pas ça ! je veux bien aller au bout du monde pour des twinkies (en plus, je suis allergique) mais pas avec eux deux ! Ils sont une calamité ensemble ! Samaël est une grande gueule qui me tape sur le système et Brynn, elle l'enfonce toujours ! Ils ne se supportent pas et je me vois mal jouer les arbitres entre eux ! » Mara rigola à nouveau avant de poser sa main sur la joue du militaire, elle approcha ses lèvres des siennes avant de... Prendre la clope et de s'éloigner. Tss... « tu es l'homme de la situation Evan ! Cette mission est pour toi, bonne chance et rapporte moi des twinkies pour moi, j'adore ça ! » Silence monstre. Evander ne pouvait pas se dégonfler et il n'avait pas le choix, il devrait aller chercher ces foutus twinkies avec le couple le plus chiant du monde. Pourquoi ? Sa patience allait être mise à rude épreuve, mais au moins, il pourrait éviter le temps d'une journée, Rebecca.

LA QUÊTE DES TWINKIES,
Une heure plus tard, Evander attendait en se grillant une cigarette près des portes pour quitter la zone sécurisée. Il avait préparé minutieusement son équipement. Ses berettas uniques étaient dans son holster spécifique, sous ses aisselles et son fusil, dans son dos, à sa ceinture. Ses couteaux étaient également là et il avait prit de quoi boire. Une petite bouteille et un sac à dos. Evander portait un t-shirt blanc sans manche pour ne pas crever sous cette chaleur, ainsi qu'un collier en argent autour de son cou avec ses plaques de l'armée et un jean noir, des bottes de l'armée. Il était fin prêt à se confronter aux zombies, comme pendant les cessions de combat à l'armée. Au loin, ses deux coéquipiers arrivaient. Evander soupira et jeta sa clope qu'il écrasa sous ses épaisses semelles. Il leva les yeux, chargea un des berettas et le pointa vers les deux êtres vivants avant de sourire et de le ranger. Finalement, il se contenta d'enfiler deux mitaines en cuirs à ses mains. « Bon, visiblement, on doit faire cette mission merdique ensemble. Alors, je vais faire simple, je suis votre flingue, mais pas votre bouclier. Si vous vous foutez dans la merde, je ne vous en sortirai pas. Je propose qu'on aille en ville, chercher ces twinkies de malheur et qu'on rentre en silence. Si je peux éviter la horde, ça m'arrangerait. Des questions ? Sam, parle pour dire des choses intelligentes, ça me fera des vacances. » Oui, Evander était franc et on pouvait penser qu'il débutait dans l'art de la communication. Quoiqu'il en soit, cette mission allait être particulièrement casse-gueule avec ce trio... GOOD LUCK !

Citation :

Ordre de passage de la mission : evander → brynn → sam

ordre de mission déposé : Citation : Aujourd'hui j'avais déposé une demande pour qu'un groupe aille me chercher mon pêché mignon, des twinkies. J'aurais très bien pu aller les chercher moi-même, mais je mettais blesser lors du dernier raid et je les veux mes twinkies ! Un groupe se proposa alors, je ne crois pas qu'il était au courant de la mission. « J'ai besoin de vous pour aller me chercher des twinkies, c'est tout, pas de question aller me les chercher, il devrait y en avoir dans la ville fantôme, je crois. »

LE REPOS ILS CONNAISSENT PAS A BRAZORIA ?.
Depuis qu’elle était arrivée à Brazoria, Brynn s’était plutôt bien intégrée à la petite communauté. Elle qui n’était pas du genre à œuvrer pour une le bien d’une société (celle qu’elle avait connu étant morne et désespérément capitaliste), avait mis ses pulsions solitaires de côté et avait finalement apprécié le contact des autres survivants. Le rôle d’un neurochirurgien étant à la fois capital mais peu demandé ces temps-ci, en effet, les opérations sur les cerveaux étant très rare dans des conditions aussi apocalyptiques, Brynn avait été promu au rang de médecin généraliste et elle était heureuse de ce titre. Cela voulait dire qu’on avait assez confiance en elle et ses capacités pour pouvoir aider ceux qui était blessés durant des raids ou en exécutant quelconques tâches du quotidien.
Aujourd’hui, le soleil brillait haut dans le ciel, et Brynn avait eu ce que l’on pouvait appeler un jour de congé. Elle avait décidé qu’elle le passerait à étudier, lors d’un raid elle avait pu ramener quelques bouquins sur la médecine. Elle voulait croire rien que pour une fois que le monde n’était pas ravagé par des êtres dont les instincts se limitaient à dévorer les humains sans exception quelconque. Elle voulait croire que ses parents et le reste de sa famille étaient toujours en vie. Elle voulait croire à tellement de chose, que la réalité n’avait pas à venir lui remettre les pieds sur terre. Elle savait que toutes les choses à quoi elle pensait, étaient illusoires. Alors qu’elle allait se caler dans sa chambre et commencer à bosser, quelqu’un frappa à la porte. Elle soupira et se leva pour aller voir qui était cette personne qui osait la déranger alors qu’elle était en repos. La solidarité c’était cool, mais ça avait ses limites.
Elle ouvrit la porte, et tomba sur un adorable petit bonhomme, un papier à la main. Sans dire un mot, il lui tendit la missive qu’elle prit sans plus d’explication de la part de l’enfant. Brynn parcouru le papier des yeux et son visage se décomposa.

« Alors maintenant ils envoient les gosses pour le sale boulot. Risquer ma vie pour des twinkies on aura tout vu. J’suis neurochirurgien, pas confiseur. » maugréa-t-elle en froissant le papier et en le fourrant dans la poche droite de son jean.

La blonde reporta son attention sur le jeune garçon qui se dandinait sur place. Elle fixa son regard bleu sur ce-dernier qui s’arrêta automatiquement de bouger.

« Bien entendu, ils ont toujours besoin de moi quand je peux me reposer. Mais bref, puisqu’on n’a jamais le choix, je vais m’en charger. Même si ça veut dire devoir supporter les remarques de Samaël, le seul jour où je n’aurais pas à voir Samaël. Bouge pas, je reviens. » soupira la belle blonde à l’intention du garçon.

Elle revint quelques minutes plus tard, le poing fermé, elle prit la main du petit et lui mit dans la paume quelques sucreries qu’elle gardait pour les coups durs. Après tout ce gamin n’y était pour rien et il avait bien le droit une récompense ? Ce dernier lui fit un sourire en guise de remerciement et s’en alla comme il était venu.


LA QUÊTE DES TWINKIES.
Elle boucla rapidement son équipement. D’une tenue décontractée, elle était passée à quelque chose de discret et facile à porter pour une mission, aussi périlleuse soit-elle. Un débardeur gris, un short blanc, des chaussures spéciales pour ce genre de chose feraient l’affaire pour une journée pareille. A sa ceinture elle accrocha son Desert Eagle et quelques couteaux, qu’elle avait aiguisé le matin même. Elle vérifia le nombre de balles qui lui restait, fourra une petite bouteille d’eau, quelques médicaments et d’autres balles dans un petit sac à dos et s’attacha les cheveux avant de fermer la porte de sa chambre puis celle de sa maison qu’elle partageait avec d’autres survivants. On aurait pu croire que la jeune fille n’était pas dangereuse. Après tout, c’était une jeune et jolie neurochirurgienne, il était tout naturel qu’elle connaisse le sang, mais que son boulot s’arrêtait à refermer les blessures. Mais derrière cette apparence insouciante et fraîche, se cachait une femme qui n’avait pas froid aux yeux et qui savait parfaitement se servir d’une arme. Ses parents, un chirurgien et une militaire, s’étaient occupés à la perfection de son éducation, et elle faisait partie de ce genre de personne qui pouvait être aussi dangereuse qu’une horde. A l’exception qu’elle ne le montrait cette rage et cette fureur qu’à de rares exceptions. Alors qu’elle arrivait presque à l’entrée des portes qui les protégeaient des rodeurs, Samaël la rejoint, apparemment aussi heureux qu’elle l’était à l’idée de devoir partir en mission pour une raison aussi stupide qu’un twinkie. Elle le jaugea, il fit de même et ils reprirent leur marche, sans un mot. Ils auraient pu être amis. Si Brynn n’était pas si fière et entêtée et Samaël si colérique et solitaire. Il l’avait sauvée, et encore sauver est un bien grand mot, d’une attaque de zombie et ils avaient fait la route jusqu’à Brazoria ensemble. Voyage qui s’était déroulé dans une atmosphère tendue et glaciale. Ils ne cessaient de s’envoyer des piques et même si ça fait rire, au bout de quelques kilomètres, votre compagnon de fortune se transforme en un homme/femme à abattre. Alors qu’ils pensaient pouvoir s’éviter le plus longtemps possible une fois à Brazoria, le destin les avaient rattrapés et mis dans la même maison. Pour la plus grande joie des deux protagonistes et de leurs colocataires.
Arrivés à la hauteur d’Evander, qui avait l’air de faire joujou avec son arme, ils eurent droit à un discours dénué d’émotion, propre à la personnalité du jeune homme, qui fit sourire Brynn.

« Je n’aurais pas pu dire mieux. Sinon on y va et on en finit ou on continue de se regarder dans le blanc des yeux ? J’ai un chapitre sur la reconstruction et réparation cellulaire qui m’attend ! »

Une fois que tout le monde eu déballé sa petite remarque, les trois compagnons firent un signe pour qu’on leur ouvre les portes. Alors que le paysage commençait à se dévoiler devant les yeux de Brynn et ses deux héros du jour, cette dernière espérait, de nouveau, pour que cette mission débile se déroule à la perfection et que chacun puisse rentrer vaquer à ses occupations. Elle posa un pas en dehors de leur petite zone de confort et murmura, une phrase que tout le monde connaissait à Brazoria :

« Maintenant courage ou dégage. »

Citation :

Ordre de passage de la mission : evander → brynn → sam