Avant, on aurait craint les loups, les ours. On aurait craint la nuit, on aurait craint de se perdre. Aujourd'hui, le plus dangereux, c'est les zombies. Les animaux ne les intéressent pas. C'est vous, qu'ils veulent. Alors soyez prudents, car même la paix de la forêt peut dissimuler votre pire ennemi...

Lorsque plus une âme se promène dans les rues, lorsque les fenêtres des boutiques sont éclatées, lorsque les automobiles sont arrêtées n'importe où dans la rue, lorsque tout cela arrive, ça veut dire quelque chose. Ici, c'est la ville fantôme. Tout ce qui y bouge, ce sont des zombies affamés, qui désirent plus que tout un peu de chaire fraiche... si vous avez des affaires à régler dans cette ville, vigilance devrait devenir votre deuxième prénom.

Qui aurait un jour crû que l'on devrait abandonner nos maisons, nos possessions? On pense toujours que les malheurs des uns n'affectent pas les autres. Seulement, les faits sont là : le monde n'est plus ce qu'il était, alors les portables, les grands gardes-robes avec des centaines de vêtements, les quelques consoles, tout ça, c'est des choses qu'on a dû abandonner derrière, pour survivre et parfois, pour mourir quand même. Refaire sa vie, refaire sa maison, rien ne vous empêche de venir réquisitionner ce qui n'appartient plus à personne.

Ah, la bonne odeur des champs et de la bouse de vaches. Certains y étaient habitués, s'étant amassé une petite fortune en raclant la terre et en tirant sur des pies. C'était beau, c'était grand, c'était vaste. Maintenant, les animaux de ferme se sont dispersés, plus personne n'utilise le nouveau tracteur rouge pompier. La vie paisible des fermiers s'est arrêtée, lorsque les zombies ont débarqués.

C'était un des endroits les plus sécuritaires de la ville. Au moindre soucis, on pouvait appeler les forces de l'ordre à notre secours. Si certains sont encore en vie, ils ne sont plus ici. Vide, ensanglanté, voilà ce qu'est devenu le poste de police. Toutefois, il y a aussi des armes, des munitions, qui, pour combattre les zombies, seraient plus que nécessaires.

Si avant l'hôpital grouillait toujours de vie, il est maintenant aussi inoccupé qu'un désert. Certainement que des médicaments, des pansements en tout genre et un tas d'autres objets seraient utiles au campement. Un raid ne serait pas de trop, qui sait les miracles que l'on pourrait retrouver entre ces murs blancs, couverts de sang?