prénom ✄ Ree nom ✄ Brown âge ✄ 23yo sexe ✄ féminin nationalité ✄ américaine origines ✄ galloises votre métier avant que tout cela ne commence ✄ caissière qualités ✄ adaptable, persévérante, réaliste, dynamique, indépendante, honnête. défauts ✄ imprudente, colérique, distante, impulsive, opportuniste, ironique. groupe ✄ dealing with hell on earth

Dans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Difficile d'imaginer une telle situation car je n'ai pas vraiment d'amis. Si cela devait arriver, je crois qu'il est difficile d'affirmer que je serai capable de lui tirer une balle entre les deux yeux. Même si je sais que ça reste la meilleure solution. N'étant pas sur-humaine, je pense que je serais tétanisée et avant de me faire dévorer, je prendrai mes jambes à mon coup jusqu'à être hors de portée. Bien sûr, si je n'ai pas d'autre choix que l'abattre, inutile d'hésiter.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Tout dépend l'allure, environ 10 minutes de manière soutenue. C'est dans ces moments là que l'on regrette de ne pas avoir été plus assidue au lycée, mais il n'est jamais trop tard pour se dépasser ! En revanche, je ne suis pas mauvaise quand il s'agit de se faufiler et de grimper. Les zombies étant plutôt maladroit et mollassons, j'ai un avantage sur eux à ce niveau là. Et puis un zombie seul n'est pas dur à distancer, passer l'état de surprise.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Absolument pas, il ne faut pas déconner. Déjà dans ces conditions, ça me semble difficile de tomber folle amoureuse d'un inconnu qui manie les armes aussi bien qu'une fourchette. Les plus solides sont les plus louches, et puis j'ai toujours été très à cheval sur l'hygiène et il faut bien avouer que ce n'est plus du tout la priorité des gens à l'heure actuelle. Je suis quelqu'un d'indépendant, qui évite les sentiments et je pense que cela ne m'a jamais mieux préservé que maintenant. Sans compter que je n'ai rien d'héroïque.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Hormis les couteaux de cuisine, je ne connaissais les armes à feu qu'a travers le vieux fusil de chasse de mon paternel. J'avais 6 ans, guère plus, et il m'a forcé à tiré sur un renard. C'est la première et la dernière fois que je l'ai eu entre les mains, vu que j'ai percé la citerne au premier coup de feu. Maintenant, je regrette un peu de ne pas avoir été plus attentive. Ma première résolution après la propagation de l'épidémie fut d'apprendre à utiliser une arme de poing. Encore faut-il trouver le bon instructeur.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Oui sans problème. Je ne suis pas des plus sociable ni celle qui balance de bonnes grosses blagues mais les gens ne me font pas peur. Partager me semble une évidence en vue de la situation et j'ai parfaitement conscience de ne pas être capable de survivre seule. Tant que personne ne me fait de crasse, tout devrait bien se passer. J'accorde difficilement ma confiance aux étrangers et c'est le seul point qui est vraiment handicapant, car je suis bien contrainte de confier ma vie à un groupe de personnes que je n'ai jamais vu auparavant. J'évite de prendre part aux conflits tant qu'ils ne concernent pas la communauté et comme l'ambition ne me caractérise pas, je ne chercherais jamais à défier un 'leader' auto-proclamé. Ce n'est pas pour ça que vous me verrez lui lécher les pieds comme une bonne petite esclave!

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Je n'ai jamais associé cette épidémie à la notion d'apocalypse car dieu n'a aucun rapport la-dedans d'après moi... Mais puisque les gens utilisent fréquemment ce terme, je m'y suis pliée. Le premier endroit qui me viendrait à l'esprit serait une cachette isolée, en hauteur, avec une bonne vue sur les environs. Malheureusement, je ne connais aucune sorte de cabane de ce genre. Je chercherais à quitter la ville, trouver des survivants pour se réunir dans une ville fortifiée. En tout cas, un endroit qui est entouré de barrages suffisamment solides pour résister à une horde. Avec si possible, une forêt pas trop loin, une pharmacie ou un super marché, quelque chose qui pourrait servir de ressource de survie. La nourriture, l'eau et les soins sont autant une priorité que la sécurité.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ M'assurer que je suis en sécurité et de préférence trouver un endroit suffisamment en hauteur. Dormir. Sans hésiter, et sans attendre plus longtemps. Quitte à être tuée dans mon sommeil, tant pis. C'est trop important pour être négligé et la fatigue est l'ennemi des réflexes, des sens. Ensuite, essayer de chercher une issue de secours en cas de problème. Une deuxième sortie n'est jamais de trop. Et puis evidemment, essayer de trouver de quoi manger, de quoi se réchauffer.

pseudo ✄ marcy age ✄ 21yo pays ✄ france sexe ✄ féminin comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart! que penses tu du forum ? ✄ j'attendais un projet sympa sur les zombies depuis la saison 1 de TWD! avatar ✄ rooney mara personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ j'ai oublié de prendre du PQ !

Dans cette partie nous vous demandons d'écrire l'histoire de votre personnage en deux parties, avant que le virus se propage et dans l'autre partie après le virus, comment avez-vous survécu ? Nous n'imposons pas un nombre de lignes, mais vous devez bien détailler votre personnage, son caractère ect...

SHE WAS JUST A KID;

C'était un jour d'été, de ceux qui laissent un souvenir doucereux. Toutes les filles étaient en short ou en jupe, le teint ravissant, le sourire épanoui. Les garçons ne pouvaient pas décoller leurs regards de ces petits morceaux de femmes qui riaient et chantonnaient. Sauf quand il s'agissait d'aller se jeter dans le lac pour mieux chahuter, tels de fiers paons étalant leur beau plumage.
Ree sentit les poils de ses bras se hérisser quand une main effleura son épaule. Elle releva la tête mais le bord de son chapeau lui cachait toute visibilité. Alors, elle reconnu son odeur, ses jambes et puis sa voix. « Tu ne t'amuses pas ? » osa-t'il alors que trois mois les avait séparés. Ree tourna les yeux vers le lac et les autres, qui jouaient, si loin. Quelques minutes auparavant, ils lui semblaient tellement proche qu'elle espérait être éclaboussée. Mais maintenant, tout était distant, un fossé s'était creusé. Comme si un séisme avait détaché deux plaques de terre sans qu'elle ne s'en soit rendu compte. En silence.
Elle se frotta les yeux et secoua la tête, en guise de réponse, parce qu'elle n'a pas oublié. Mais c'était douloureux, de l'entendre, de le savoir si proche. Ree devina qu'il s'était accroupi à ses côtés, elle sentait son regard qui la caressait. L'amour, c'était quelque chose d'écoeurant. D'ailleurs, elle voulait vomir, comme ça, dans les buissons de la berge. Il se serait moqué. Ou bien il l'aurait soutenue, comme avant. Puis, une nouvelle disparition. Sans coup de fil, sans lettre, sans mails, sans rien, pas même un '.', sans final dramatique.

Ree le détestait, lui et ses lèvres, ses yeux, ses cheveux, ses mains. Tout. Elle lui jeta un coup d'oeil, le genre 'dernier coup d'oeil', mêlé de tristesse et de rage. Celui qui veut dire 'pars', qui est né d'une longue réflexion, d'une sorte d'auto-destruction. Mais lui, il ne comprend pas. Son insouciance est exécrable et grâce à cet instant, Ree comprit que rien ne le changerait. Surtout pas elle. Alors la brunette se leva, époussetta sa jupe et quitta l'endroit. Portée par une brise, elle souhaitait se changer en courant d'air, s'évader, ne plus avoir à affronter son pâle reflet dans le miroir. Ses pas étaient rapides, comme écorchés. Elle évitait les ronces, les caillous, les racines et se dit que les pièges de la nature étaient à l'image de la vie. Terrain accidenté qui s'apparente à une longue descente alors que l'humain à la sensation de monter, toujours monter. Les embûches sont visibles et pourtant occultées. Qui vivra verra, vivre au jour le jour et autres conneries.
Cet été là, c'était la fin de sa vie amoureuse. Ree mit un verrou sur une part d'elle-même et lança la clé loin, très loin. A l'endroit où des garçons jouaient dans l'eau, il y a plusieurs années maintenant.
Le souvenir n'était même plus douloureux. C'était juste triste, immature, adolescent. Comme si les êtres humains étaient fait pour s'aimer, fort, à en crever, pour mieux se désaimer. Ce n'était pas une passion, ni un passe-temps. Ce n'était pas comme aimer le chocolat ou courir jusqu'à ce qu'un goût de sang s'empare de sa bouche. C'était juste ça l'amour : une réminiscence de l'adolescence. Sentiments idiots, béatitude, jalousie, haine et l'art de créer tout un tas de situation dans un seul but : se faire du mal. Comme pour se prouver que vivre, c'était souffrir.

Ree soupira avant de se frotter les mollets. Le lac n'avait pas changé, pas même la berge ou elle se trouvait. Chaque petit grain de poussière était à sa place, indifférent, inlassable.
Finalement, elle préférait encore résoudre un problème d'algèbre que se questionner sur le sens de l'amour.

AFTER ME THE STORM;

Elle eut souvent envie de mettre un terme à son existence. Une pensée qui ne lui avait jamais traversé l'esprit avant cette foutue épidémie. Une pensée qui revenait sans cesse comme un mauvais rêve, dés que le moment y était propice.
Ree n'était pas pessimiste, ni même suicidaire. Au début, elle était persuadée que tout s'arrangerait, qu'un commando spécial réglerait l'affaire, ou bien une sorte de héros hybride qui se sacrifierait vaillamment. Une solution tout droit sortie du cinéma américain, des films de science-fiction dont elle se gavait toutes les semaines. Et puis, au bout d'un certain temps, il fallut qu'elle se fasse violence pour se convaincre que les choses changeraient. Que les zombies finiraient par mourir d'eux même et disparaître. Qu'elle serait l'une des survivants à reconstruite le monde. Tout ce genre de bordel que l'imagination et les croyances fabriquent pour nous faire tenir le coup. Ree finit par comprendre que tout ce charabia contemplatif n'avait plus aucun sens. C'était bon quand elle n'avait à faire qu'aux tracas quotidiens, aux soucis de la vie. Mais face à une horde de zombies, seul l'instinct primaire de survie était d'une réelle utilité. La jeune femme comprit qu'elle devrait se plier à de nouvelles règles, que la nature avait changé de camp. Son tempérament solitaire allait être mit à rude épreuve pour qu'elle puisse trouver des alliés, d'autres survivants dont l'union ferait la force.

C'est en quittant sa ville natale, Houston, qu'elle se mêla à un groupe de survivants enragés. Ils n'étaient pas très soudés mais sa discrétion lui fut un précieux atout. Ree aidait, ne se plaignait jamais et se montrait sans pitié pour les morts-vivants. Tandis que certains prêchaient la bonne parole en assurant que leurs proches reviendraient à la vie, protégeant des créatures prêtent à les éventrer, Ree se montrait catégorique : aucun espoir de renaissance. Les corps en décomposition étaient guidés par la faim et n'hésiteraient pas, il fallait leur rendre la monnaie de leur pièce.
Pourtant, la brunette se retrouva très rarement face à un zombie menaçant. Elle n'a que deux morts à son actif et le premier fut plus un accident qu'une réelle intention de tuer. Ree a été chanceuse et évita toute confrontation directe, préférant les recoins quitte à se barbouiller de sang pourri pour camoufler sa propre odeur. Il faut dire que la jeune femme est restée isolée dans une villa pendant trois mois, au tout début de 'l'apocalypse', jusqu'à ce que le manque de nourriture la pousse à sortir de son château-fort miniature. La clôture en pierre de cette villa bourgeoise lui manque parfois. Elle ne s'était encombré d'aucune autre présence, personne pour gémir, personne pour la poignarder dans le dos. Sa seule famille vivait à l'autre bout du pays et elle ne se serait pas dérangée pour sortir une de ses collègues harpies de leurs lits.
Ce fut donc lors de son 'expédition' pour se ravitailler que Ree rencontra un groupe de survivants, comme elle, poussés par la faim et la terreur à quitter le quartier résidentiel dans lequel ils avaient trouvés refuge. De la solitude la plus totale, elle glissa doucement vers la socialisation, goûtant aux rares joies d'avoir quelqu'un à qui parler. Ne serait-ce que pour dire 'non, merci' et entendre des rires. Elle ne se souvient plus du visage de l'homme qui évoqua Brazoria mais à part lui, personne n'en avait entendu parler.
La ville sécurisée et presque légendaire fut le principal objectif du groupe, malgré quelques discordes et certaines craintes. Peut-être avaient-ils trop espérés, mais arrivés à destination, la déception fut de mise. Ici, il n'y avait que d'autres survivants, le commun des mortels, avec tout au plus un vétéran d'une guerre alpha et un chasseur aux propos racistes. Aucune forme d'autorité qui avait si longtemps gouverné le pays, pas de forces de l'ordre officielles... Rien qu'une organisation réinventée par des gens normaux, effrayés, sanguinaires, solitaires ou affaiblis. Ree avait apprit à ne plus rien regretter, mais à Brazoria, elle avait peur de s'être aventurée dans une grosse fourmilière qui servirait de repas à la première horde de passage. Et elle n'était arrivée que depuis quelques heures.