prénom ✄ sullivan jonesy, dit 'kid'. il a ce surnom depuis sa première victoire en F1, faite à l'âge de 21 ans et deux jours, le transformant en réelle légende de ce sport. nom ✄ forester. âge ✄ vingt-sept ans. sexe ✄ masculin. nationalité ✄ américain. origines ✄ texan. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ pilote de course automobile. champion de formule 1. qualités ✄ débrouillard, indépendant, gère très bien la pression, sportif, charismatique, malin, malicieux, terre-à-terre, surprenant. défauts ✄ supérieur, orgueilleux, égoïste, radin, fanfaron, casse-cou, inconscient, agressif, bagarreur, indiscipliné, arrogant, capricieux, solitaire. groupe ✄ you've no idea of what i can do.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faites-vous ? ✄ Il est condamné, alors je ne vois pas pourquoi j'irais le sauver. S'il se relève, fraîchement transformé en zombie, je le tire et c'est tout. Il est mort, tout simplement, il n'a aucune chance. Je ne vais pas m'apitoyer sur le sort de quelqu'un comme ça, faut pas me prendre pour Mère Teresa. Si je meurs, vous croyez vraiment qu'on va prendre le temps de me pleurer ? Non, et sérieusement, ça m'arrange. Y'a tellement de personnes qui sont mortes, il ne faut pas qu'on prenne le temps de s'attarder à chacune. Perte de temps.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Longtemps. La Formule 1 est un sport extrêmement exigeant qui demande un très grand entraînement physique, pour une endurance maximale pendant des efforts physiques très intenses. Je suis donc non seulement endurant à la course, mais j'ai également une tolérance assez grande à la douleur, je supporte très bien le stress et j'ai d'excellents réflexes. Évidemment, avec tout ce qui s'est passé, j'ai perdu probablement un peu de tout cela, mais je continue de me tenir en forme. Je dirais que je peux courir dix minutes à pleine vitesse sans problèmes, trente minutes à vitesse moyenne et jogger pendant une heure, environ.

Serez-vous capable de traverser la ville infestée de zombies pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Comment dire ? Non. Enfin, je suppose que non. Je n'ai plus de famille et je ne saurais dire si j'ai de vrais amis, ou même si j'en avais. C'est froid, comme constat, mais bon, je sais être pragmatique. Après, pour ce qui est de l'amour, la dernière fois que j'ai été réellement amoureux, j'avais quatorze ans. Ça ne compte pas réellement. Dans cette histoire de zombies, tout le monde a sa propre peau à sauver avant de sauver celle des autres. Je préfère sauver quelqu'un d'utile que je déteste que quelqu'un d'inutile que j'aime. Ça aussi, c'est froid, comme constat, vous me direz : c'est juste logique. De la putain de logique.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Je suis texan, j'ai appris à manier une arme à feu avant même de pouvoir marcher. J'ai appris très jeune à me servir d'une arme. Mon père m'emmenait avec lui pour que je m'exerce au tir. Évidemment, j'ai un permis de port d'armes, avant c'était le genre de truc plutôt utile, et une arme pas trop mal depuis mes vingt-et-un ans. J'ai un Beretta PX4 Storm, un vrai petit bijou, et je le porte en permanence, hors de question que je m'en sépare. Même quand je faisais de la course, je l'emmenais avec moi, même si c'était tout sauf prudent. Les autres coureurs pensaient que j'allais leur tirer dessus si je perdais, les cons. Je ne perdais jamais, alors, aucune chance que ça arrive.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ J'espère que vous rigolez, là. Partager ? Déjà, ça, c'est un mot qui n'existe pas, dans mon livre. C'est pas maintenant que ça va commencer. J'ai mieux à faire que de partager ce que j'ai trouvé au péril de ma vie, surtout pour des merdeux incapable de s'en sortir par eux-mêmes. Ce que je trouve, je le garde, tout simplement. Après, l'adaptation sociale... je sais pas. Je suppose. Je suis plutôt solitaire, je l'ai toujours été, mais je n'ai rien de particulier contre la foule et la vie en communauté, même si je n'y suis pas habitué. Faut seulement me laisser partir quand je le demande, sinon, ça peut devenir peu agréable.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Là où je me suis rendu : une armurerie. Possédant une arme, il me fallait un maximum de balles, puisque je ne savais pas quand j'allais pouvoir en ravoir. Donc, après avoir quitté le circuit, je suis allé dans une armurerie pour prendre tout ce que je pouvais de balles pour mon Beretta. Après, je suis allée dans un supermarché, pour trouver un bidon d'eau et j'ai pris la clé des champs, après être passé dans une station-service pour faire le plein et emporter un bidon d'essence.

Vous venez de trouver une place où vous cacher, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Je reste au même endroit pendant un moment, déjà, je ne vais pas voir dehors à tout bout de champ comme un idiot. Ensuite, je fais le bilan de ce que j'ai comme munitions sur moi et de ce que j'ai comme vivres, mais surtout comme eau. Sans nourriture, on peut survivre longtemps. Sans eau, bonne chance. Après, je vérifie que je n'ai pas de blessure, ou à tout le moins rien de sévère. C'est seulement après tout ça que je me permets de penser à un plan, à une porte de sortie. Ça ne sert à rien de partir comme un imbécile auprès des zombies. On a beau dire ce qu'on veut sur moi, mais s'il y a bien un truc auquel je réagis bien, c'est la pression, le stress, alors faire l'idiot quand c'est pas le temps, c'est pas mon genre. Je planifie mes idioties un minimum, au moins.

KID FORESTER : L'ENFANT TERRIBLE DES CIRCUITS
par Vince Gallagher

C'est demain que le pole day de la centième édition du Indy 500 aura lieu, étape de plus vers le couronnement d'un autre champion de cette mythique course. Dans les favoris, Dan Wheldon a évidemment sa place, ainsi que le Canadien Alex Tagliani, mais également Kid Forester, qui compte bien défendre son titre. C'est tout sourire qu'il assure que l'année 2011 sera à lui, comme l'a été l'année 2012. Derrière les sourires et les frasques qui défrayent régulièrement la une des journaux, qui est le Kid des circuits ?

Sullivan Forester, de son réel prénom, est né à Dallas en 1985. Fils unique du premier dirigeant de la Southwest Airlines, il avoue lui-même ne jamais avoir manqué de rien, pas même de cet amour maternel qu'il n'a jamais pu avoir. Sa mère est décédée dans un accident de voiture alors qu'il n'avait qu'un an et son père, Cleveland Forester, n'a jamais contracté de mariage par la suite, élevant seul son fils. Peu connu pour son succès à l'école, il se fit même plutôt remarquer par ses bagarres et ses quelques délits mineurs, ainsi que par son talent à la conduite automobile. De la voiture volée alors qu'il n'avait que quinze ans au Indy 500 qu'il remporta à l'âge de 21 ans et deux jours, il y eut le repérage par Dallara-Honda, qui vit en lui un jeune prodige, l'entraînement intensif, puis le triomphe qui le sacra plus jeune coureur automobile de Formule 1 et lui donna le surnom si connu de 'Kid'. Si tous prédisaient un futur champion de NASCAR plutôt que dans les cabines des capricieux et délicats véhicules de F1, il resta fidèle à son sport depuis le début de la carrière. Les voitures, il les achète pour les réparer et les modifier au fil de ses envies, courant avec ses amis pour le simple plaisir de la chose.
Loin d'être un enfant de choeur, le jeune coureur automobile défraie rapidement les chroniques pour sa vie, qualifiée de dépravée par plusieurs journaux. Rarement vu sans un mannequin, voire deux, à son bras, attrapé régulièrement pour conduite en état d'ébriété et déjà arrêté pour possession de drogue, il a plusieurs failli être renvoyé par ses sponsors. Heureusement pour lui, Kid possède le talent et n'a de cesse de remporter différents titres, redorant chaque fois son image d'enfant terrible des circuits. Les autres coureurs le qualifient d'instable, de dangereux et de menaçant, ses caprices faisant légende chez les hôtes des différents circuits. Talent de ceux qui ont l'expérience d'une vie derrière eux, gueule et physique de jeune premier, caractère enflammé et langue loin d'être dans sa poche, il reste le favori de plusieurs compétitions. Sa conduite risquée est sa marque de commerce, au même titre que la médaille de Saint Antoine qui scintille à son porte-clé.

Gagnant de l'édition 2006 et de l'édition 2010 du Indy 500, il est pressenti comme celui qui réussira à conserver le titre de champion de cette course. Et à voir l'assurance avec laquelle il le clame lui-même, il est difficile de ne pas le croire.

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Clyde était de garde, ce matin-là, et était assis devant l'entrée principale de la ville, une carabine sur les genoux. Les zombies n'attaquaient que peu la ville, depuis quelques jours, et il ne savait pas si ça devait le rassurer ou non. Ils n'étaient pas assez brillants pour planifier quoi que ce soit, qu'on soit clair, mais ce n'était tout de même pas bon signe. Ses yeux sombres étaient fixés sur l'horizon. Le soleil se levait lentement, éclairant les alentours. Un bruit se fit entendre, au loin. Brusquement, Clyde se leva et mit sa main en visière pour mieux voir ce qui approchait. Et ce qui approchait était quelque chose que jamais il ne pensait voir s'approcher de Brazoria. Un bolide de Formule 1. Il abaissa sa carabine et regarda, immobile, le véhicule s'approcher à toute allure de la ville, jusqu'à s'immobiliser dans un boucan infernal qui attira d'autres curieux à ses côtés. Ça allait attirer les zombies, tout ce bruit... Le conducteur sortit de la voiture et enleva son casque, dévoilant un visage jeune et souriant. « Kid Forester ? » L'homme avait dit ce nom avec hésitation, reconnaissant le jeune prodige de la course automobile, qui faisait figure d'apparition surprenante dans cette petite ville du Texas. « Lui-même. » La voix était aussi basse, chaude et pleine de l'accent texan type que lors de ses entrevues, son sourire tout aussi éclatant, bien que l'habit de course soit abîmé, terreux, que la voiture aux couleurs de Dallara-Honda soit mal en point, que le visage soit marqué de traces de sang, que les pneus soient rongés jusqu'à la corde et que la course de Formule 1 ne soit plus du tout la préoccupation première du monde entier. Le jeune homme s'étira et s'avança vers Clyde, lui balançant un trousseau de clés, que l'homme attrapa au vol, par réflexe. À celui-ci étaient accrochée une médaille de Saint Antoine. C'était donc réellement lui. « Pour un autographe, ce sera plus tard, va ranger ça avant. » Un petit clin d'oeil et il entra dans la ville, casque sous le bras, laissant sa voiture derrière lui et donnant l'occasion aux curieux d'aviser le Beretta accroché à la taille du coureur automobile. Un bidon d'essence était ficelé à la voiture, sans que quiconque sache réellement comment, la cabine cachait une cargaison de balles suffisante pour tuer tous les survivants de la ville et toute la voiture de course était recouverte d'un sang noirâtre, croûté. C'était à se demander comment le jeune homme avait réussi à descendre d'Indianapolis, le dernier endroit où le monde entier avait pu le voir avant qu'une horde de zombies n'attaque le circuit du Indy 500, jusqu'à Brazoria sans se faire mordre. Le rire chaud du coureur retentit aux oreilles de Clyde, qui regarda la médaille de Saint Antoine qui brillait dans sa main.
Comme une étrange apparition.

pseudo ✄ mikado. prénom ✄ fred. age ✄ 21 yo. pays ✄ canada, québec. sexe ✄ régulier *baf* nana. comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart. que penses tu du forum ? ✄ on verra ♥ mais ça donne envie. avatar ✄ garrett hedlund. personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ bonne chance, tout le monde !