prénom ✄ Keylah nom ✄ Fawkes âge ✄ 25 Ans sexe ✄ Femme nationalité ✄ Américaine origines ✄ Américaine. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Faisait partie du FBI qualités ✄ Protectrice ; Courageuse ; Indépendante ; Maligne ; Intelligente ; Prudente ; Confiante ; Dynamique ; Audacieuse ; Forte ; Franche ; Sur d'elle défauts ✄ ; Impulsive ; Tête de mule ; Maladroite lorsqu'elle est gênée ; Fait des blagues douteuses lorsqu'elle se sent faible ou dans une situation gênante ; Bagarreuse ; Rebelle ; Séductrice ; Provocatrice ; Réservé ; Froide aux premiers abords groupe ✄ ❝ you’ve no idea of what i can do ❞.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Bonne question, qui m'a traversé l'esprit plus d'une fois et puis qui n'y a jamais pensé après tout hein ? Bref, je m'égare, très sincèrement je ferais ce qui doit être fait. Ce qui veut dire que je mettrais un terme à ses souffrances et au destin tragique dont il va faire preuve si je le laisse dans cet état. De plus imaginons que je le laisse mourir seul parce qu'en tant que gentille humaine je n'arrive pas à le tuer et blablabla ... Et bien il va mourir, se transformer, me courir après et faire baisser mes chances de survie. En bref, il n'y a aucun avantage à le laisser vivre et croyez-moi même s'il ne le dit pas, il vous en sera très reconnaissant. C'est vrai, qui voudrait attendre sagement de se transformer en zombie dans d'atroce souffrances ? Personne. En bref, s'il est condamné, je le tuerais.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Oh, assez longtemps ! J'ai toujours étais une grande sportive, j'ai beaucoup été entraînée et je suis inépuisable. Non, très sincèrement j'ai vraiment un bon cardio et je suis assez habitué à courir, j'ai fait beaucoup d'endurance durant ma jeunesse et avant cette fameuse apocalypse j'avais l'habitude de courir plusieurs kilomètres presque tous les jours, ou du moins lorsque le temps me le permettrait.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Oh bordel l'amour ça nous fait faire des conneries faut l'avouer et vous savez pourquoi je l'avoue ? Parce que moi... même moi, je traverserais un désert infesté de zombie pour retrouver l'être qui est dans mon coeur et pourtant je ne suis pas une sentimentale, loin de là. Mais lorsque je me remémore le visage de ma soeur, que j'aimais tant, je me dis que je serais capable d'aller jusqu'au bout du monde pour la retrouvez et ça même si je dois y laisser un morceau de mon bras... Je ferai tout pour celui ou celle que j'aime malgré ce que les autres peuvent penser, malgré qu'on dise de moi que je ne ressens rien, en vérité j'ai un coeur comme tout le monde et la vie de ceux que j'aime passe bien avant la mienne !

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Bien sûr que j'ai déjà manié une arme, avec une mère comme la mienne c'est la moindre des choses et autant dire que je baigne là-dedans depuis ma plus tendre enfance. Donc en effet j'en possède une, même deux en fait, la première est un simple calibre, celui que toutes les familles ont, planqué dans un placard, en cas de cambriolage. C'est un revolver assez sympa et léger, mais pas très pratique pour tuer des zombies, on ne peut mettre que 6 balles et t'a intérêt de bien viser, en bref, si une horde t'attaque, tu cours ! Mais je possède également un fusil à pompe que j'avais caché dans mon appartement et autant dire que ça ne fait pas le même effet que le petit revolver, c'est bien plus pratique et pour répondre à votre dernière question, oui je sais bien m'en servir et puis je suis assez douée dans ce milieu donc j'arrive plutôt bien à viser et je pense que c'est un grand avantage, car je rate rarement mes cibles (surtout quand la cible en question est aussi lente qu'un zombie !) Mais tout ça c'est grâce à ma mère.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Oui, je pourrais dire que je m'adapte bien en société, mais je ne le veux pas, je trouve qu'être plusieurs nous désavantage. Cela nous oblige à chercher plus de nourriture, plus d'armes et plus il y a des survivants et plus ils sont durs à protéger et à cacher. Je trouve qu'être plusieurs est un désavantage, rien de tel pour se faire tuer en beauté. Dans ce monde apocalyptique ces marche ou crève. Chacun se débrouille et essaye de survivre avec les réserves qu'il possède. Évidemment si je croise un pauvre survivant en train d'agoniser, je partageais mes réserves, cela va de soi. Mais à mon réveil, je serais déjà partit, hors de question de rester et de m'attacher, de plus, il me retardait sûrement s'il devait me suivre.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Oh je me rappelle encore du commencement de tout ça ! Le premier endroit où je me suis rendu était en fait une cave. Oui, pourquoi risquez d'aller plus loin lorsque vous avez une parfaite cachette. Je n'allais pas mettre le nez dehors alors que les hurlements et les morts ne s'arrêtaient plus. Caché sous un tapis il y avait tout ce don j'avais besoin. De nombreuses boites de converse et des pack d'eau rangeais dans la cave et puis il y avait quelques vieux matelas, un lavabo en piteux état et des livres. En bref, j'avais de quoi me défendre, manger et tuer le temps avec ma sœur qui était avec moi lors de l'apocalypse.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Hmm, tout dépendra de l'endroit en question. Tout d'abord, je commence par barricader l'endroit, je pars à la recherche de toutes les portes de sortie existante pour les condamner. Ensuite, je fais un peu le tour histoire de voir si un zombie ne s'est pas planqué pour venir me bouffer pendant la nuit, en bref, je fais un peu de ménage en tuant tous les zombies. Une fois que ceci est fait, je pars à la recherche de tout et n'importe quoi pouvant me servir, de l'eau, de la nourriture, un livre, des armes, de l'alcool, un briquet, des allumettes... Et une fois que j'ai fait le tour, j'irais installer un petit endroit où je pourrais dormir tranquillement pendant la nuit (sauf si ma cachette en question est dotée d'un lit)

pseudo ✄ Love'less prénom ✄ Maeva age ✄ 15 ans pays ✄ Toulon sexe ✄ Femme comment es-tu arrivé ici ? ✄ Bazzaaaaaaaaart que penses tu du forum ? ✄ Sincèrement? Une bombe atomique *.* il est magnifique, parfait, superbe … Bref, je suis déjà accro ! avatar ✄ Lyndsy Fonseca personnage inventé ou scénario ? ✄ Inventé un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ Que le meilleur gagne :okjesors: Et... Je vous aime déjà ♥

CHAPTER ONE; Je ne suis pas née d'un compte de fée et je n'ai pas vécu un compte de fée !

« Keylah, qu'est-ce que tu fais ici... Mais... Tu as bu ? » « Oh mince shérif... Vous allez me passer les menottes ? » un sourire ironique venait de s'afficher sur mon visage alors que ma mère enrageait déjà. Elle et moi n'avions jamais eu de bonnes relations ou une grande complicité mère-fille. Elle était shérif et croyez-moi avoir une mère shérif c'est vraiment un coup à vous tirer une balle. D'ailleurs, j'avais souvent du mal à me faire des amis à cause de son métier, ils jugeaient que rester avec la fille d'une flic pourrait nuire à leur réputation, ou encore pouvait être dangereux, il n'avait nullement envie de se retrouver au poste parce qu'il avait bu ou consommer une drogue illicite. Et je n'étais pas souvent invité aux soirées à cause de ça, évidemment, une soirée contenant de l'alcool était normalement interdit pour nous, les jeunes. Si ma mère venait, elle pourrait mettre en garde à vue ceux qui l'avait l'acheté. En bref, on me considérait comme une personne bourré d'ennuis et à qui il ne valait mieux pas adresser la parole et tout ça à cause de quoi ? D'une mère shérif est qui plus est, sur-protectrice. Elle m'attrapait le bras violemment alors que je me débattais. « Lâche moi ! Aïe, tu me fais mal. » les gens regardaient la scène sans pour autant intervenir, ne désirant pas s'interposer face à un flic. Elle m'avait traîné dans la voiture pour repartir à la maison. J'avais 17 ans et je n'avais de cesse dans ma vie que de faire enrager ma mère, lui faire payer tout ce qu'elle m'avait fait, lui faire payer le fait que son métier empiète tant sur ma vie. Elle me retrouvait la plupart du temps dans des soirées où l'alcool battait son plein, où la drogue circulait comme un verre d'eau. Et le seul avantage que je tirais de son métier c'était que mon casier était vide, totalement blanc... Ma mère ne me faisait jamais inculper ou en garde à vue, cela serait mal vu... La fille d'un flic avec un casier plus gros que la plupart des jeunes, non, cela nuirait bien trop à sa réputation !

Je sortais de la voiture en veillant à claquer la porte, j'étais furieuse après ma mère, je montais les marches de l'escalier deux par deux en passant devant ma soeur que j'ignorais totalement. Je venais de l'entendre soupirer, elle souffrait de nos perpétuels disputes, de notre lien si froid, de cette vie. Elle n'avait que 9 ans, elle était tellement jeune et elle n'avait pas à subir tout ça et je faisais tout pour l'éloigner de tout ça mais ma mère ne faisait jamais rien. Elle n'avait jamais été là pour moi et elle ne l'était pas non plus pour Sarah et ça me mettait hors de moi, dans un état de haine et de rage envers elle qui atteignait des proportions impressionnantes. Je me jetais sur mon lit, un casque sur les oreilles essayant de me détendre, un bruit attira alors mon attention. Ma porte venait de s'ouvrir laissant distinguer la tête de ma petite soeur, je souriais, attendris par son petit regard qui n'attendait qu'une chose, que je la laisse entrer. Je tapotais mon lit, l'invitant à s'installer près de moi, elle se jeta sur mon lit en me serrant dans ses petits bras. « Key'... Pourquoi tu te disputes toujours avec maman ? » Outch, touché coulé... Que pouvais-je répondre à une petite fille face à une telle question ? Je ne voulais pas lui faire partager la haine qui m'animait à l'encontre de notre mère, je ne voulais pas qu'elle la considère comme une mauvaise mère même si pour moi, elle l'était. C'était encore une petite fille si douce et innocente je restais bouche-bée face à cette question, ne sachant pas vraiment quoi répondre « Ce sont des histoires de grands ! » elle n'était pas satisfaite par ma réponse et déjà elle commençait à rétorquait, mais je lui fit signe de se taire avant de remettre de la musique, me laissant doucement porter par le rythme de la musique.

CHAPTER TWO; Une nouvelle vie s'annonce..

Ma vie était devenue comme celle de tout le monde, la routine en fait. Mais comme on dit, tout le monde change un jour et ce fut mon cas. J'avais déménagé il y a de ça un an, lorsque j'avais 21 ans. Je ne vivais plus avec ma mère, de ce fait nous ne nous disputions plus. Ma vie était devenue plutôt sympathique, j'avais rencontré des gens, je m'amusais sans avoir le shérif sur le dos, je profitais de tout ce que j'avais ratée quand j'étais plus jeune. Ma vie aurait pu être tellement simple mais malheureusement ce ne fut pas le cas, un coup de téléphone avait bouleversé ma vie. Je ne me rappelle plus exactement quand c'était mais je me rappelle de chaque détails des paroles prononcées par celle qui était la plus proche amie de ma mère au poste de police. « Keylah ? Ma grande c'est Emilie. Je... Heu... Il faut qu'on parle de ta mère, tu peux me rejoindre dans environ... » je la coupais net dans ses paroles, son ton était étrange, différent, attristé... « Emilie... Que se passe-t-il, dis-le-moi ! » « Ce serait mieux que l'on se voit, crois-moi ! » je montais d'un ton, me mettant presque à crier « Dis-moi !!! » « Ok... Ok... Et bien c'était hier, nous avons trouvé un meurtrier, enfin, ta mère travaillait sur ce projet depuis déjà plusieurs mois et elle a enfin trouvé le tueur et tu vois, elle s'est rendue chez lui pour l'arrêter. Le problème c'est qu'elle ne l'a dit à personne, elle y est allée seul et il s'avère qu'il était en possession d'une arme... Elle n'a pas eu le temps de dégainer la première... » était-elle en train de dire qu'elle était morte ? Étais-je en train de rêver ? Aucun son ne sortait plus de ma bouche, je ne savais plus quoi dire, j'avais peut-être mal compris mais Émilie enchaîna la phrase qui confirma mes dires « Keylah... Ta mère est décédée de nombreuses séquelles ce matin... » je lâchais le téléphone, je ne sentais plus mes jambes, je m'écroulais sur le sol glacial. Pourtant, aucune larme ne coulait, mon regard était vide, le choc était fatale, brutale, terrible, je me remémorais tous nos souvenirs. Et là, je regrettais ma manière d'être avec elle, je regrettais nos disputes qui ne cessaient jamais et je m'effondrais en larme. J'entendais encore la voix d'Émilie qui m'appelait, mais je ne touchais plus au téléphone, je n'y pensais plus, je pensais alors à Sarah. Oh mon dieu Sarah, ou est-elle, j'attrapais le combiné brusquement « Et Sarah ? Elle est ou ? Comment elle va ? » elle m'indiqua une adresse pour que je puisse la retrouver et je bondis dans la voiture pour aller la chercher. Mes larmes s'étaient arrêtées, maintenant je devais être forte, pour elle, pour Sarah, ça devait être tellement dur, elle était si jeune... !
Je la retrouvait un peu plus tard dans un restaurant, je me jetais sur elle en la prenant dans mes bras, insistant pour savoir comment elle allait, elle ne parlait pas, sûrement encore sous le choc. Elle venait d'entrer avec brutalité dans la dure vie. Émilie était là elle aussi, les bras croisés en me présentant ses condoléances. Elle me tendit une caisse remplie de toutes les affaires de ma mère. Nous avons dû vendre la maison, incapable de payer le loyer et nous avons récupéré le plus important pour aller dans mon petit appartement. J'avais alors pris un petit boulot en tant que femme de ménage dans un grand hôtel afin de réussir à payer mes fins de mois et à nous nourrir. Notre vie avait tellement changé, cela était devenue tellement plus dure.

Je venais de me poser sur le canapé, 1 semaine s'étaient écoulés après la mort de ma mère et Sarah s'était enfin endormi en pleurant, comme la plupart des nuits. J'avais longuement hésité à ouvrir la petite caisse qui contenait les affaires personnelles de ma mère et finalement je le fis, je découvris alors l'arme de ma mère qu'Émilie avait tenu à me rendre. Je trouvais également sa plaque, divers papiers et son ordinateur portable. Je l'allumais et entrait le mot de passe que je connaissais parfaitement bien et ma douleur ne fit que s'amplifier lorsque je découvris une des rares photos de notre petite famille en tant que fond d'écran. J'eus un pincement au coeur. Mais un dossier venait de capter mon attention ' Affaire Firewell ' je cliquais dessus et l'examinais pendant plusieurs heures. Ses recherches étaient impressionnantes et elle avait effectivement trouvée le tueur, celui qui était désormais SON tueur ! Je regardais la photo du personnage et sans réfléchir j'attrapais le calibre et un sac à dos. Je partais chez l'une de mes amies en lui réclamant deux fausses cartes d'identité, j'étais très proche d'elle et elle avait accepté de me les faire en quelques heures. Elle ne me posa aucune question, sachant pertinemment que je ne répondrais pas.
Je prenais alors le petit calibre entre mes mains, vérifiait les balles et l'adresse que j'avais noté et me dirigeait chez l'homme en question. Je savais qu'il était là et malgré que je sonne il ne m'ouvrait pas, j'attendais, encore et encore jusqu'à ce qu'il se décide à ouvrir. Il n'avait pas d'arme sur lui et il semblait confiant, il n'aurait jamais pu se douter qu'une jeune fille comme moi souhaite faire justice. Je pointais mon arme sur lui, hésitante et il essaya de me dissuader de tirer, mes larmes coulaient, j'hésitais, la gâchette n'attendait plus que ma pression et je l'ai fait. Un coup brutal, un bruit puissant et son corps s'étala dans un fracas résonnant sur son parquet. Je m'éloignais en courant et rentrais chez moi. J'entendais ma soeur qui descendait, alertait par le bruit. « Key'... qu'as-tu fais ? » j'étais en train de la regarder, sans répondre, elle observa l'arme et porta une main à sa bouche. Je m'empressais de passer devant elle sans lui répondre en rangeant l'arme et l'ordinateur dans la caisse. « On part, fait tes bagages, maintenant ! » elle gravit l'escalier en trombe en remplissant ses valises, vêtements, argent, objets précieux, nous avons tout pris.
Je prenais mon téléphone portable et composait le numéro d'Émilie « Émilie ? Je ... je suis désolé, excuse moi, je ne sais pas ce que j'ai fait, enfin si mais, pardonne moi... Vous ne nous reverrez plus, promis. Je t'aime, ne l'oublie pas, on te considérait comme une seconde mère pour nous et on pensera à toi ! Pardonne moi, j'ai foiré. » Je ne lui laissais pas le temps de décrocher un mot que je raccrochais le téléphone et le jetais dans l'évier que je remplis d'eau. Je réservais deux places pour un vol, le plus tôt, le plus vite, qu'importe la destination. Ma mère m'avait appris beaucoup de choses au sujet des criminels, je savais mieux que quiconque comment échapper aux policiers et je savais qu'Émilie ne tarderait pas à venir et elle me connaît tellement bien qu'elle a surement déjà compris et puis j'espérais qu'elle nous couvrirait, elle nous connait depuis tellement longtemps. Je laissais mon véhicule et optais pour le train, il arriverait à me localiser bien trop vite si je prenais la voiture. Arrivé à la gare nous avons pu donner de faux noms grâce aux papiers ceux qui empêcheraient quiconque de nous retrouver et nous sommes parties. Le seul vol encore libre était celui pour aller au Texas et c'est donc là-bas que nous allions nous rendre, une nouvelle vie s'annonçait désormais.

CHAPTER THREE; Bienvenue au Texas, là où le monde s'éteindra !

Et voilà, cela faisait maintenant plus de deux ans qu'on avait emménager au Texas. Je m'étais trouvé un boulot dans le FBI afin d'honorer la mémoire de ma mère, elle serait tellement fier de moi si elle me voyait. J'avais arrêté mes études pour ma sœur et je n'en avais pas les moyens de toute façon. Nous avons toujours tenté de vivre le mieux possible. Une petite voiture, un domicile assez modeste. Mon seul plaisir était d'aller faire les entraînements de tir, cela me défoulait et en même temps me replongeait dans ce moment effroyable où j'ai tué cet homme de sang froid. Je me revois chacune de ces images et cela me hante. Je n'ai jamais eu de nouvelle de ma ville natale, en vérité ici j'ai fait des connaissances et j'ai eu une vie différente pourtant j'ai tellement de mal à oublier mon ancienne vie. Puis un jour, une chose étrange est arrivée, j'étais à mon lieu de travail lorsque qu'un étrange message à était diffusé un peu partout, un message d'alerte. Tout le monde partait déjà en emportant leur affaire, je ne me suis pas fait prier deux fois pour rentrer chez moi, même si je n'y croyais pas, j'allais rater ma journée et ça me plaisait. Je suis donc passé chercher ma sœur à son école et nous sommes rentrés à la maison. Les gens étaient paniqués et certains dévastaient déjà les boutiques et cela me faisait rire. Mais je n'ai pas regardait plus attentivement et je n'avais pas remarqué que certaines personnes n'étaient plus elle-même. Toutefois, personne n'est jamais trop prudent, en rentrant j'ai donc barricadé toutes les portes et les fenêtres et j'ai vérifié les réserves et je me suis armé, finalement on c'est posé devant un film en attendant qu'un nouveau message nous indique que tout cela était terminé. Mais ce n'est pas arrivé, la lumière s'est éteinte, la télé aussi et rien n'est revenue, il n'y avait plus une once d'électricité et des bruits comme des martèlements se faisaient entendre contre la porte nous avons tenté de savoir qui c'était et nous avons alors commencé à paniquer lorsque personne ne répondait. Par une petite fente, nous avons regardé ce qui se passait dehors et plus rien n'était normale, les gens hurlaient, des cadavres jonchaient le sol, des gens pâles et le regard vide marchaient, la bouche pleine de sang. Nous avons eu peur, très peur et notre première réaction fut d'aller nous réfugier dans la cave, là où il y avait beaucoup de provisions et où c'était caché à l'abri des regards dotés de mauvaises intentions. Nous avons alors pris la situation au sérieux, nous avons passé exactement 2semaine dans cet endroit jusqu'à ce que l'on n'ait plus de nourriture. Nous nous sommes donc armé et on est sorti. Au début c'était dur, on était terrifiée, hésitante et Sarah et moi n'avions de cesse que de fuir et de nous cacher sans réellement réfléchir et j'avais peur... peur de tirer en me disant qu'avant tout ça, il ou elle avait été une personne saine d'esprit, avec une famille, des enfants peut-être... Pourtant, il ne fallait plus laisser de place pour les sentiments si l'on désirait survivre et notre monde venait d'être plongé dans les ténèbres et l'apocalypse.

CHAPTER FOUR ; Maintenant c'est marche ou crève.

Tout le monde finit par arrêter de fuir un jour et moi ce fut le cas le jour où ma sœur est morte... On n'était en train de faire des provisions dans une vieille maison lorsque les zombies ont forcés la porte, nous nous sommes réfugies à l'étage mais ils nous ont coincé, j'étais dans la chambre de droite et ma sœur à gauche. J'avais laissé mes armes en bas aucun moyen de l'aider, je lui ai dit de sauter par la fenêtre, mais il n'y en avait pas de son côté. Je devais donc sauter, récupérer mes armes en bas et la sauver, elle allait devoir tenir, j'ai donc sauté, mais je suis mal retombée et ma jambe a fait un bruit sourd avant de créer en moi une douleur insoutenable. Je rampais vers l'entrée et attrapait mon arme juste à temps pour décapiter l'un des zombies en pleine tête. La douleur était horrible, mais je devais monter malheureusement j'entendis alors ma sœur qui hurlait « Key' enfuis toi, part vite ! C'est trop tard, tu ne peux plus rien faire pour moi, ils m'ont mordu... aaaaaaaaah je t'ai... » je hurlais son prénom plusieurs fois, mais elle ne répondait plus, je me suis levé malgré la douleur et j'ai tenté de me rendre à une cachette, heureusement un jeune couple m'a ouvert leur porte pour me laisser rentrer dans leur maison. Ils m'ont soigné, nourrit et laver, je ne décrochais pas un mot, j'étais silencieuse, vide, sans rien dans le regard, comme morte de l'intérieur. Une fois que je fus rétabli, un mois plus tard, je l'ai est remercié et je suis partie de mon côté. Je repensais toujours à Sarah, j'avais mal, mal de penser qu'elle à finit comme eux, mais cela m'a fait changer. Maintenant, hors de question de fuir, la haine qui me consume, je la porte à ces monstres et j'en tue chaque jour un peu plus, voir leur sang coulait me ravit me rappelant qu'il y en a de moins. Certains me qualifient d'instables et de complètement folle, d'autres disent que je finirais par mourir bien trop tôt à cause de mon imprudence, mais peu m'importe ce que disent les autres, les personnes ne connaissent pas mon histoire et je sais que si j'avais été un peu moins froussarde, nous ne nous serions pas fait coincés par des stupides zombies ma soeur et moi. Je marche, sans aucun but, je me nourris, je me cache, je tue et quand je croise quelqu'un je ne reste jamais, je finis toujours par partir tôt le matin abandonnant ce survivant à ce nouveau monde. Je ne veux pas m'attacher, voir mourir et cela me retarderait, ce n'est qu'un poids de plus sur mes épaules et je n'ai pas besoin de ça dans ce monde.
Et je me rappelle comment je suis arrivé dans cette petite ville reconstituée, j'étais seule, je marchais, lorsque je me suis fait surprendre par une horde et il y en avait bien trop pour que j'arrive à les tuer. Je me suis donc enfuie en essayant d'en tuer le plus possible et j'ai finalement réussi à les semer en me retrouvant dans une petite ruelle étroite, j'étais épuisée, fatiguée et je n'avais pas trouvé de coin où manger ou même dormir depuis plusieurs jours, je me suis complètement écroulé de fatigue et honte à moi j'aurais pu être tué, mais le destin en décida tout autrement, car quelqu'un m'a trouvé et m'a ramené. Je lui en serais éternellement reconnaissante. Transporter une personne jusqu'à un camp est incroyable et je ne sais pas si moi j'aurais pu faire ça, c'est tellement dangereux, mais il l'a fait et aujourd'hui je suis dans cette petite communauté. Je ne pourrais pas dire que ça me plaît réellement, mais au moins j'ai de quoi me ressourcer et je peux sortir tuer du zombie lorsque l'envie m'en prend. J'ai du mal à être en communauté, j'ai vécu tellement longtemps seul que je méfie de tout et de tout le monde mais qu'importe, je me fiche des autres, je ne pense plus qu'à ma sœur qui hante mon esprit... Je suis définitivement troublée par ce monde rempli de violence et de sang, mais pourtant mon esprit semble supprimer chaque image déroutante ou du moins la ranger dans un coin bien caché de mon cerveau. Mais même dans un monde comme celui-là les rumeurs court et chacun à sa réputation, moi je suis un peu la dérangé sans pitié qu'il ne vaux mieux pas approcher et ma réputation me va très bien et je vais en sorte de la garder intacte, avec ça je n'ai aucun problème à repousser ceux qui désirent m'approcher pourtant les peu qui sont proches de moi savent bien que je suis tout le contraire de ce que je montre, je suis protectrice, aimante et déterminé et je n'abandonne jamais une personne que j'aime, je serais capable de donner ma vie pour une personne qui à réussi à rentrer dans mon cœur mais ça peu de personne le savent et je ne m'en plains pas. Ainsi va ma nouvelle vie dans ce monde apocalyptique... Marche ou crève !