prénom ✄ rémielle, aliénor. nom ✄ black. âge ✄ vingt-deux ans. sexe ✄ féminin. nationalité ✄ américaine. origines ✄ américaine. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ étudiante en droit. qualités ✄ combattive, loyale, fidèle, courageuse, attentive, intelligente. défauts ✄ possessive, égocentrique, bornée, méfiante, froide, intransigeante. groupe ✄ tyou have no idea of what i can do.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ J'ai déjà connu ça auparavant, et même si la bonne solution est toujours la plus difficile, je sais ce qu'il faut faire. Prenez votre arme, pointez-là sur la tête et tirez. Sans regarder. Vous venez peut-être de le tuer, mais si vous ne l'aviez pas fait, il serait devenu l'un des autres, et ce n'est assurément pas ce qu'il aurait voulu.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Je ne sais pas vraiment, beaucoup plus que la plupart des gens en tout cas. J'ai toujours aimé courir ou sprinter. Et croyez-moi, quand vous avez ces fils de l'enfer aux fesses, courir, c'est le seul moyen de sauver votre peau. C'est dans ces cas-là que je remercie mes frères de m'avoir obligé à continuer à courir, alors que je ne demandais qu'une chose : arrêter.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ L'amour, c'est la pire des conneries. Déjà qu'avant, je n'y croyais pas, mais par ces temps apocalyptiques, c'est encore pire. Sauvez votre peau, croyez-moi, c'est tout ce qui compte. Car, il faut bien pensez, qu'en cas contraire, votre si précieux petit-ami vous laisserez sans doute entre les mains des zombies et se tirerait. Ca casse l'image du parfait gentleman, hein ?

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ L'avantage, quand on vient, comme moi, d'une famille paranoïaque qui croit en la théorie du complot, c'est que votre père vous fourre un flingue entre les mains dès votre dixième anniversaire. Je sais manier à peu près toutes sortes d'armes, et plutôt bien, sans vouloir me vanter. J'ai été entraînée à devenir une battante, une fille qui n'aurait pas à se soucier de se faire attaquer par une bande de gars. Pour un peu, je serais presque une ninja.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Je ne suis assurément pas quelqu'un que l'on puisse qualifier de sociable ou d'intégrer à la communauté. J'ai fait l'école à la maison et j'ai grandie entourée de cinq garçons qui m'ont appris à me battre et à manier des armes. Je suis loin du stéréotype de la blonde bien foutue, un peu neuneu et sans défense. Je suis une prédatrice, et pas une victime.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Le plus loin possible de la ville. Je prends ma voiture, je fais le plein et je me casse dans un coin sûr. Je sais pas, près d'une énorme base de l'armée, ou dans un camp de combattants tel que Brazoria. Mon père m'a laissé l'adresse qu'un de ses anciens potes de l'armée tient. Alors, je suppose que c'est le premier endroit où je me rends dès le début de l'apocalypse. Sinon, j'évite les autoroutes et les coins trop paumés.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Je regarde ce qui me reste comme ration de nourriture et d'eau. Ouais, je sais, j'ai trop regardé Survivor. Vous pouvez rire, mais sans ces matières premières, vous ne ferez pas long feu dans ce monde apocalyptique.

La nuit est tombée depuis déjà deux heures. Timing parfait pour commencer un entraînement, selon la famille Black. Le père et les frères aînés sont déjà en place, dans la sombre forêt qui borde leur demeure, tandis que Rémielle et Connor, l'avant-dernier de la fratrie, se préparent à y entrer à leur tour. Leur but ? Échapper à leurs 'assaillants', alias les autres membres de la famille. Plutôt fou, hein ? Pas tellement, pourtant, quand on croit à l'apocalypse, à la théorie du complot, aux extraterrestres et au pacte que le gouvernement Américain a passé avec ces derniers. « Prête sœurette ? » « Je vais te mettre une raclée, Connor. » Une fois le signal donné (un bruit de cor), les deux jeunes gens s'élancèrent à toute allure, direction ces bois sombres et effrayants. Ce n'était pas un simple jeu, au sein de la famille Black. Cela ressemblait plutôt à une leçon de 'comment survivre en milieu hostile' et réussir à ne pas se faire attraper était l'équivalent de recevoir une médaille aux jeux olympiques, pour eux. Depuis leur plus jeune âge, les enfants de cette famille que l'on avait tendance à qualifier de légèrement excentrique, avaient été entraînés dans le seul but d'une apocalypse prochaine par leur père, Allastor Black. Entraînement physique quasi-militaire, résistance à toutes sortes de tortures, maniements des armes, aiguisement de l'instinct de survie. A l'âge de neuf ans venait l'heure du passage à l'âge indépendant : une semaine à devoir vivre (ou plutôt, survivre) dans les bois. N'importe quel gamin aurait trouvé ça terrorisant et incompréhensible. Les enfants Black jubilaient d'être ainsi lâchés dans la nature, et essayaient tous de surpasser le précédent. Parce que la famille Black, c'est aussi ça, cinq garçons qui feraient pâlir Terminator et une petite dernière qui n'est pas en reste.
Voilà presque dix minutes qu'ils alternent course et sprint, enjambent les racines d'arbres, sautent les talus et les ronces. Ils semblent parfaitement dans leur élément. Leurs peaux blanches captent les quelques rayons de lune présents ce soir-là, leur souffle est régulier et à peine audible, tout comme leurs pieds qui se posent pourtant à une allure folle. Deux parfaits traqueurs. Leur père est aux anges. Ses enfants, ce sont sa fierté. Il est tranquille car il sait que quand la mort le prendra, ils sauront se débrouiller. Car, après tout, c'est dans ce but qu'il les as éduqués. Et aussi pour se défendre contre des races mutantes venues de l'espace, mais ça, c'est une autre histoire.
Rémielle vient de tomber sur Chandler, l'aîné de la fratrie Black. Sauf que, malgré ses airs d'ange blond, elle est loin d'être sans défense. Elle est certes moins puissante que ses frères, mais elle compense par la rapidité et l'acuité de facilement gérer des situations difficiles. Elle enchaîne coups de karaté et de combat de rue, avant de tenter le coup de pied circulaire, qui fait tomber son frère en arrière. Un sourire de victoire naquit sur ses lèvres. Puis, elle reprit sa course, toujours plus rapide et insaisissable. Au loin, elle aperçoit Connor qui lutte avec Alec. ' Pas de chance ', pense-t-elle, ' Alec est dans une forme extraordinaire aujourd'hui '.
Cette soirée devait être un simple entraînement. Dans même pas deux heures, ils se retrouveraient tous autour de cette immense table en bois, riant autour du dîner préparé par leur père, se moquant les uns des autres et vantant leur nombres de victoires personnelles. Malheureusement, rien ne se passa comme ça.

* * *

DEBUT DE LA CONTAMINATION.

journal de bord, troisième jour.
Je me suis encore réveillée en sursaut, cette nuit. Toujours le même rêve. Les corps d'Alec, Connor, Chandler, Sean et Penn déchiquetés par des créatures qui ne meurent que si on leur enfonce quelque chose dans le crâne. Les pires craintes de papa se sont avérées êtres vraies. Nous ne sommes plus que tout les deux. Aucun de nous n'as prononcé un mot, depuis que nous avons dût tirer une balle en pleine tête dans les corps inanimés de mes frères. J'ai du pleurer pendant des heures entières, et j'ai, je ne sais pas comment, réussit à ne pas me déshydrater. Mais c'était la bonne solution, la chose à faire, si nous ne voulions pas qu'ils se réveillent en tant que monstres mangeurs de chair fraîche. Nous savons que ce n'est pas ce qu'ils auraient voulu. Ca a été dur. Je ne saurais vous dire à quel point. Nous avons pris la route, direction Brazoria. Nous avons croisé quelques rescapés, tous enclin à paniquer facilement. Nous restons stoïque, imperturbable, nos sacs remplis d'armes sur le dos. Nous allons survivre, nous y arriverons, j'en suis persuadée. Mes frères se sont fait avoir par surprise, mais nous, nous sommes en alertes, désormais.

journal de bord, septième jour.
Ce matin, en me levant, j'ai trouvé une lettre sur l'oreiller voisin au mien et mon père qui avait mis fin à ses jours dans le salon. Je vous laisse imaginer ma réaction. Je suis seule désormais. La douleur d'avoir perdu ses cinq fils était trop dur pour lui Je peux le comprendre d'un côté. Je sais qu'il est mieux, là-haut, avec eux et qu'ils veillent tous sur moi. Ils sont à mes côtés en permanence et me guident dans mes choix. Je noie ma peine en assénant la mort à des dizaines de zombies, c'est le seul exutoire que j'ai trouvé. Et je dois bien avouer que je suis plutôt bonne.

journal de bord, dix-neuvième jour.
J'ai rencontré une fille aujourd'hui. Elle marchait, au bord d'une autoroute, comme si nous n'étions pas en pleine crise humanitaire, comme si un zombie ne risquait pas de surgir de n'importe où pour la tuer. Je crois que je lui ai hurlé dessus un peu trop fort, parce qu'elle s'est décomposée. Elle est tellement innocente, douce et enfantine. Elle est sans défense et ne maîtrise même pas les rudiments du combat. Je dois tout lui apprendre, histoire de lui laisser une chance de survivre. Brynn, tel est son nom, de son côté, tente de m'instruire, côté chirurgie, mais ce n'est pas une réussite. J'ai toujours été dissipée, et ce n'est pas par ces temps horrible que je vais m'y mettre. Nous allons continuer notre route pour Brazoria, reste à voir ce que le Destin décidera pour nous.

journal de bord, trente-sixième jour.
Alors que nous n'étions plus qu'à quelques heures de Brazoria, une horde s'est abattue sur nous. Brynn et moi n'avons eût d'autre choix que de nous séparer. J'ai attrapé autant d'armes que possible, un sac de provisions et j'ai couru, à toute allure, en direction du havre de paix que semble être cet endroit au Texas, sans regarder en arrière. J'ai du en tuer pas mal de ces ordures sur le chemin. J'ai même vu une enfant zombie. Pauvre enfant, elle ne méritait assurément pas ça. J'ai aperçu une pancarte. Brazoria ne se trouve plus qu'à quatre kilomètres. Dès demain, je pourrais y être, si rien ne vient se dresser sur ma route.

journal de bord, trente-septième jour.
J'en étais sûre. Je ne pouvais pas simplement arriver dans cette ville et me reposer, hein. Il a fallut que je tombe sur un boulet – encore, et que je me sente obligée de le sauver d'une mort (enfin, pas vraiment) certaine. Un garçon, blond, dans mes âges, qui aurait pourtant du savoir se battre face à deux pauvres rôdeurs. Un couteau a réglé leur affaire. Maxime (c'est son prénom) avait une cheville tordue qui nous a rendu plus lents que des escargots. Mais il était bien trop mignon pour que je l'abandonne alors …

journal de bord, trente-neuvième jour.
Alléluia, nous voilà enfin arrivés. Et il était temps, car l'état de Maxime empire à chaque heures. Il est brûlant, dégoulinant de sueur et une bosse bleuâtre est apparue sur sa cheville. Pas sûre que ce soit bon signe. Je me suis installée dans un coin tranquille, près d'anciens amis de mon père qui ont été très attristés de sa disparition. Je me sens bien parmi eux, car ils partagent les idéaux de ma famille, mais ce sont pas des Black. Ils me manquent tout les six, et ça, chaque minutes de chaque heures de chaque jours. J'ai repris un entraînement quotidien, et part parfois à la chasse aux zombies, quand les choses deviennent trop ennuyeuses … Bref, une vie terriblement banale, malgré ces temps obscurs.

pseudo ✄ hickstead*. prénom ✄ émilie. age ✄ dix-sept ans. pays ✄ france. sexe ✄ f. comment es-tu arrivé ici ? ✄ Marine/Brynn. que penses tu du forum ? ✄ il est vraiment magnifique, bravo aux admins. avatar ✄ claire holt. personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄