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 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?

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SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? _
MessageSujet: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptySam 16 Juin - 14:58

SMITH THOMAS LAWRENCE
PRÉNOMS NOMS → Smith, Thomas, Lawrence. AGE → 24 ans. VILLE ET PAYS D'ORIGINE → New Orleans, Louisiane. ORIGINES → américaines, mêlées à de très lointaines origines françaises. ÉTUDES ET/OU MÉTIER → officiellement mécanicien, officieusement voleur de voitures. GROUPE → dealing with hell on earth.
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DÉBROUILLARD MÉFIANT RÉFLÉCHI SECRET PROTECTEUR ARROGANT




✎ Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? Je lui explose le crâne, sans hésiter, histoire d’être sûr qu’il ne se relève pas pour essayer de me bouffer. J'ai déjà eu à le faire, et je le referais. C’est triste à dire, mais c’est comme ça : une fois que c’est mort, c’est mort. Pensez ce que vous voulez, - que je suis un monstre, que je n’ai pas de cœur -, je m’en fiche, il y a des moments où il faut savoir faire la part des choses et sauver sa vie, même si ça implique de devoir prendre des décisions difficiles.
Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? Pas longtemps malheureusement. Vous l’aurez remarqué, je ne suis pas une masse de muscles. Je suis rapide, mais peu endurant : je doute pouvoir tenir plus d’une demi-heure avant de m’épuiser. J’espère que mes poursuivants se lasseront avant moi, ou que le cas échéant, je serais suffisamment armé pour leur faire face, sinon, je ne donne pas cher de ma peau. Je compte sur ma tête plus que sur mes jambes pour me sortir de ce genre de situations.
Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? Oui. C’est une faiblesse terrible, je dois le reconnaitre, mais je ne pourrais pas vivre avec un tel poids sur la conscience. Je n’aurais aucun remords à abandonner un inconnu derrière moi, mais ce défaut que j’ai de m’attacher corps et âme aux gens me pousse à agir de manière déraisonnée. Je traversais probablement la ville, même avec la certitude d’y retrouver un cadavre, parce je préfère m’assurer d’une mort que de vivre avec un doute.
Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? Je possède un Beretta M9 qui m’a été offert il y a plusieurs années. C’est la seule arme que j’ai jamais eue. Elle a été plutôt difficile à apprivoiser au début, mais avec de l’entrainement, c’est une arme excellente. Je n’en changerais pour rien au monde. J’ai également un poignard que j’ai récupéré sur un cadavre avant d’arriver à Brazoria.
Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? Je ne suis absolument pas timide, mais je ne suis pas spécialement à l’aise en société. Je suis méfiant par nature, et je préfère être entouré de gens que je connais bien. Le problème avec les groupes, c’est leur hétérogénéité. J’ai du mal à supporter les imbéciles et les faibles qui me font perdre mon temps. Partager, ce n’est pas trop mon truc, pour être honnête, ou disons, pas avec n’importe qui. Je n’ai pas honte de dire que dans la plupart des situations, ma survie passera avant celle des autres. De même, je n’attends pas qu’on me fasse la charité, je me débrouille très bien tout seul.
L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? La première chose que j’ai faite, c’est me rendre chez moi : il fallait que j’aille chercher mes sœurs, ou au moins m’assurer qu’elles étaient en vie. Après ça, j’ai pris un sac à dos et je l’ai rempli de tout ce qui pouvait m’être utile : quelques fringues, de la bouffe, de l’eau, des allumettes, etc, et j’ai pris la route. Si mon meilleur ami n’avait pas été avec moi à ce moment, je serais aller le chercher en premier : l’apocalypse sans lui, ça n’aurait pas été la même chose.



T'es qui toi ?

pseudo ✄ kasha. prénom ✄ camille. age ✄ 18 ans. pays ✄ narnia. sexe ✄ femelle. comment es-tu arrivé ici ? ✄ j'ai trouvé le lien en fouillant les archives d'une chatbox x). que penses tu du forum ? ✄ génial, superbe, démentiel, toussa. Depuis le temps que je cherche un forum de zombies digne de ce nom. avatar ✄ colton haynes. personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ bring it on !



Dernière édition par Smith T. Lawrence le Mer 20 Juin - 15:07, édité 9 fois
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SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? _
MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptySam 16 Juin - 14:58







❝ Chapitre I : days gone by ❞
neuf ans.

Le gosse se retourna dans son lit, les yeux grands ouverts. Les cris et les pleurs provenant de la cuisine l’empêchaient de s’endormir. Il avait beau enfoncer sa tête dans son oreiller, rien n’y faisait, il ne parvenait pas à entendre autre chose. Au bout d’un moment il décida de se lever et se glissa hors de la pièce sur la pointe de ses pieds nus. L’enfant descendit les escaliers en prenant bien soin de ne faire craquer aucune marche et s’aventura jusqu’à la lumière émanant de la cuisine dont la porte était restée ouverte. Il savait très bien ce qu’il allait y trouver, c’était toujours comme ça. Son père était de dos, son vieux sweat miteux tombant sur ses larges épaules. Face à lui, sa mère, protégeait son visage de ses bras nus, sa chemise de nuit laissant largement apparaitre un ventre gonflé par la vie qu’il abritait depuis bientôt huit-mois. L’homme la gifla avec rage, criant des mots que l’alcool avait vidés de leur sens. Smith ferma les yeux tandis que la femme qui l’avait mis au monde se recroquevillait sur elle-même pour s’arracher aux coups de son époux. Il était toujours comme ça quand il avait trop bu. Et il buvait toujours trop.

Les paupières du gamin se rouvrirent soudain sur ses prunelles bleues et il se rua en avant, se précipitant entre son père et sa mère, les bras écartés, comme si, de sa petite taille, il pensait pouvoir la protéger des mains immenses de l’alcoolique. « Enlève-toi de là toi ! » Son père l’écarta d’un geste bref mais le gosse s’agrippa à sa jambe. « Laisse-la tranquille ! » s’écria-t-il avant de planter ses dents minuscules dans le genou de son père, mordant à travers le jean. L’homme perdit patience et lui asséna une claque monstrueuse, cognant sa joue du dos de sa main. Secoué par le choc, Smith lâcha prise et tomba à la renverse sur le carrelage de la cuisine. Sa mère se rua sur lui, essayant de le saisir entre ses bras, de l’embrasser, de le bercer contre son visage couvert de larmes et de bleus. Le môme la repoussa vivement avant de reculer et de se relever, retenant les pleurs qui se bousculaient dans sa gorge. « Je te déteste ! Je te déteste ! » hurla t’il en se dirigeant vers la porte. « Je m’en vais ! » Il appuya sur la poignée et poussa le battant. Un courant d’air frais s’engouffra dans la pièce. « Reviens ici ! » L’enfant bondit à l’extérieur et fila à travers la nuit, tandis que son père le maudissait depuis la maison et lui hurlait de revenir.

Il courut aussi loin que ses petites jambes purent le porter, - c’est-à-dire pas bien loin -, et s’arrêta près d’un muret qui entourait une vieille impasse à l’abandon. L’endroit était un peu effrayant, mais au moins il y serait tranquille. Il se hissa sur le mur et s’y assis, ses pieds nus pendant au-dessus du sol. Il battit des paupières mais se refusa à pleurer. Smith leva la tête pour regarder le ciel, histoire de se changer les idées. L’horizon était dégagé, et si l’éclairage de la ville l’empêchait de voir parfaitement les étoiles, la lune était quant à elle bien brillante au-dessus de lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Le gosse sursauta, à tel point qu’il manqua de basculer en arrière. Pas encore tout à fait remit de son émotion, son regard se posa sur un autre enfant, un petit blond l’air à peine plus âgé que lui, qui le dévisageait avec une curiosité impolie. Sans s’émouvoir plus que ça de sa surprise, l’autre garçon s’assit à ses côtés et tendit vers lui une poignée de bonbons dans des emballages multicolores. « Tu en veux un ? Je les ai piqués. » Lança-t-il avec un sourire fier. Smith hocha la tête et se servit. Le blond fit de même, ouvrit le papier avec ses dents, et fit croquer la friandise entre ses mâchoires. « Tu t’es battu ? » demanda-t-il au bout d’un instant. Smith effleura de l’index l’œil au beurre noir qui se dessinait peu à peu sur sa pommette et frémit. « Pas vraiment. » L’inconnu n’insista pas. « Je m’appelle Wesson, mais tout le monde m’appelle Sonny. » Il engloutit un autre bonbon et tendit une main que Smith hésita un peu avant de finalement serrer. « Smith. » Sonny hocha la tête. « Alors, qu’est-ce que tu fais là, Smith ? » Le gosse adopta une moue déterminée. « Je fugue. » lâcha-t-il avec humeur. « Je peux fuguer avec toi ? » Le blond le couvrit de ses yeux noisette et pour une raison inconnue, Smith se prit aussitôt de sympathie pour lui. Ni l’un ni l’autre ne dit mot pendant un long moment : une amitié silencieuse était en train de naitre entre les deux enfants.

« Tu veux voir un truc cool ? » demanda Sonny après un temps, afin de rompre le silence. Un sourire immense illuminait son visage, sourire que Smith lui rendit en hochant vigoureusement la tête. « Super ! Viens ! » Les deux garçons sautèrent du muret. Smith tressaillit lorsque la plante de ses pieds toucha le bitume humide : il avait oublié qu’il était pieds-nus, mais il ne dit rien et suivit son nouvel ami jusque dans la rue. « Reste là. » lui murmura Sonny. Il faisait nuit, mais il n’était pas encore très tard, le calme était encore perturbé par les allées et venues des passants qui rentraient chez eux, où plus probablement, ceux qui en sortaient. Sonny s’élança jusqu’au milieu du trottoir et bouscula un homme d’une trentaine d’années, se prenant dans ses jambes avant de glisser et de tomber sur le dos. L’homme s’arrêta aussitôt de marcher, l’aida à se relever tout en se confondant en excuses. Il lui demanda si ça allait et Sonny acquiesça rapidement avec un sourire maladroit. Le petit blond attendit que le passant s’éloigne pour se couler près de Smith qui avait observé la scène à quelques mètres de là. « Et voilà ! » s’exclama t’il en brandissant un paquet de cigarettes. « Tu l’as pris dans sa veste ? » demanda Smith en ouvrant des yeux ronds, impressionné. « J’ai pas réussi à attraper le portefeuilles. » se justifia Sonny, l’air gêné. « Tu as déjà essayé ? » Le brun secoua la tête. « Moi non plus. Ça tombe bien, j’ai un briquet. »








❝ Chapitre II : triggerfinger ❞
quinze ans.
Les doigts de Sonny effleurèrent la joue de Smith, suivant la forme d’un bleu qui se profilait sous un œil qu’il ne pouvait presque plus ouvrir tant il était enflé. Le brun tourna la tête, honteux, évitant le regard de son ami. « Il a remis ça ? » Smith ne répondit pas. Il se mordillait nerveusement la lèvre inférieure. « D’habitude il fait en sorte que ça ne se voit pas. » grinça t’il. Il détestait ce sentiment d’impuissance qui le prenait aux tripes dès que son père franchissait le pas de la porte en titubant. Parfois, il disparaissait pendant plusieurs jours et revenait complètement imbibé, ayant oublié presque jusqu’à son nom. « C’est tout ce qu’il sait faire : claquer tout notre fric et taper sur sa femme et ses gosses. » Il serra les poings. Sa mère était enceinte, sa sœur n’était encore qu’une fillette, et l’idée qu’il lève la main sur elles était au-dessus de ses forces. « Je voudrais me sentir plus fort. » déclara t’il en levant la tête. Sonny le dévisagea avec des yeux brillants. « Je sais exactement ce qu’il te faut. » lança-t-il avant de sauter au bas du muret. Smith l’interrogea du regard mais son ami avait déjà presque quitté l’impasse. « Rendez-vous ici, ce soir ! » lança-t-il avant de filer dans la rue.

« Tiens, j’ai un cadeau pour toi. » Sonny ouvrit son sac et en sortit un revolver qu’il posa dans les mains de Smith. Ce dernier le soupesa timidement, l’observant sous toutes ses coutures. C’était la première fois qu’il tenait une arme. « C’est un Beretta M9. » expliqua son ami avec un grand sourire devant son incompréhension. « C’est pour te protéger. » L’arme était assez lourde, noire avec une crosse en bois qui était presque trop large pour sa main d’adolescent. « J’en ai un aussi. » dit-il en tirant un second revolver de son sac. Ce n’était pas tout à fait le même. « C’est un Glock, les flics en ont de comme ça. » Il le fit tourner entre ses doigts avec une habileté qui laissait penser qu’il l’avait déjà depuis quelques temps. « Comment tu l’as eu ? » Sonny haussa les épaules. « On peut tout avoir quand on sait à qui demander. » répondit-il avec les paupières plissées afin de se donner un air mystérieux. Gardant son arme à la main, le blond ferma son sac et descendit du muret avant de s’approcher de la benne à ordures installée contre le mur du fond de l’impasse. Il souleva le couvercle d’une main, - eu un léger mouvement de recul lorsque l’odeur s’échappa brutalement du bac pour venir chatouiller ses narines -, et entreprit de fouiller l’intérieur de l’autre main. Au bout de quelques secondes, il en sortit une boite de conserve qu’il posa sur le couvercle de la poubelle. Il arma son bras, visa, et appuya sur la détente. Le choc éjecta la boite qui roula au sol, percée d’un trou en son centre. Sonny la ramassa et la reposa sur son promontoire improvisé. « Viens, je vais t’apprendre à tirer. » déclara t’il tandis que son ami descendait à son tour du muret pour le rejoindre.

Un cliquetis métallique signifia à Smith que quelqu’un entrait dans la maison. Assis sur une des chaises de la cuisine, l’adolescent leva la tête tandis que la porte s’ouvrait sur la silhouette massive et quelque peu voutée de son paternel. Celui-ci referma derrière lui et lança sa veste sur la table avant de remarquer la présence de son fils. « Qu’est-ce que tu fais là ? » maugréa t’il en posant ses yeux brumeux sur lui. L’adolescent ne répondit rien, son cœur tambourinait dans sa poitrine. C’était tellement simple, ce ne serait l’affaire que d’une seconde, une toute petite seconde et tout serait fini. Il descendit de sa chaise et fit face à son père. Smith tendit le bras et le mit en joue. L’homme eut un sursaut de recul en voyant l’arme dans la main de son fils. « Qu’est-ce que tu fais ? » Respire. Prends ton temps. Le jeune garçon resta silencieux. Tout doucement, il retira le cran de sécurité du revolver. Le stress faisait trembler son bras. Il décida de tenir la crosse à deux mains afin d’être certain de ne pas rater son coup. Il y était presque. Son index se posa sur la détente, il prit un inspiration … « Smith ? » Une petite voix retentit derrière lui. Le brun tourna à peine la tête et son regard se posa sur sa petite sœur qui se frottait les yeux de ses poings minuscules. « Maddie, ma chérie, vient voir papa ! » Son père fit mine de s’approcher d’elle pour l’enlacer mais le canon du Beretta pointé sur son front le fit changer d’avis. Il se recula calmement en levant les mains. Madison se glissa derrière les jambes de son frère. « Allons, Smith, tu ne vas quand même pas tirer sur ton vieux père, pas devant ta sœur ! » L’adolescent se mordit la lèvre. Il secoua rageusement la tête. « Je veux que tu t’en ailles, je ne veux plus te voir près de cette famille, tu m’entends ?! » Il cracha ses derniers mots et fit un pas en avant. Son père recula encore, jusqu’à sentir la poignée de la porte dans son dos. « Va t'en ! » L’homme hésita un instant, puis, voyant que son fils ne plaisantait pas, il quitta la pièce et disparut dans la nuit. Smith attendit une seconde avant d’abaisser son arme et de s’accroupir près de sa petite sœur toujours cachée derrière lui. Il l’entoura de ses bras et la berça doucement.








❝ Chapitre III : judge, jury, executioner ❞
dix-huit ans.

On entendit plus parler du père pendant les trois années qui suivirent. Les jumelles, Olivia et Sophia, grandirent sans le connaitre, Madison n’en parlait jamais, et la mère se lamentait de son absence, suppliait des dieux sourds de lui rendre l’être aimé. Smith se demandait souvent comment on pouvait aimer au point de pardonner jusqu’au pire, et il se promit de ne jamais suivre ce chemin. Il avait dû quitter les bancs de l’école plus tôt que prévu afin de travailler et de subvenir aux besoins de la famille qui était désormais à sa charge. Sonny lui avait trouvé un boulot de mécanicien dans le garage de son père, et si sa paye était maigre par rapport au nombre de bouches à nourrir, c’était toujours mieux que rien. Plus le temps passait, plus Smith réalisait tout ce qu’il devait à son meilleur ami. Il lui avait appris à se battre et à tirer, mais surtout à se faire entendre et ne plus se laisser marcher sur les pieds, il lui avait appris les femmes et les choses de l’amour, mais surtout à se méfier d’elles et de leurs paroles, il lui avait appris à mentir et à voler, mais surtout à courir et réfléchir vite. Il lui avait appris à vivre, et Smith ne ressentait pas le besoin d’avoir d’autres amis lorsqu’il l’avait à ses côtés.

« Ça te dis de te faire du fric facilement ? » Smith expulsa une bouffée de nicotine de ses poumons avant de poser ses yeux bleus sur son ami, accompagnant son regard d’un mouvement du menton pour manifester son intérêt. « On se retrouve ici ce soir. » lança t’il sans aller jusqu’au bout de sa pensée, ni donner la moindre explication, piquant ainsi la curiosité de Smith. « Prends une cagoule et des vêtements sombres. » Il lui fit un clin d’œil et sauta au bas du muret avant de disparaitre dans la rue bondée, la démarche nonchalante et les mains dans les poches. Smith sourit et secoua la tête tout en le regardant s’éloigner. Il savait par expérience qu’il valait mieux se méfier des idées loufoques de son meilleur ami, mais lorsqu’ils étaient ensembles, sa raison n’avait généralement pas le dernier mot.

Sonny avait reculé le siège avant à son maximum afin d’avoir le plus de place possible pour bricoler devant lui. A l’aide d’un tournevis, il avait ouvert le boitier sous le volant et était désormais occupé à se débattre avec deux fils, tentant de les relier entre eux pour faire démarrer la voiture. « J’ai vu ça à la télé. » Lança-t-il avec un sourire tandis qu’une étincelle naissait entre ses doigts, aussitôt suivit du vrombissement du moteur. « Et voilà. Allez, monte. » Smith ouvrit précautionneusement la portière, prenant garde à ne pas l’abimer plus que les coups de pied de biche l’avaient déjà fait, et il se glissa à l’intérieur. « Il va définitivement falloir que tu m’apprennes ça ! » s’exclama t’il en retirant sa cagoule, avant de passer la main dans ses cheveux. « T’inquiètes, c’est prévu. Tu le feras sans moi la prochaine fois. » Répondit Sonny tout en surveillant la route du coin de l’œil. « Qu’est-ce que tu vas en faire maintenant ? » « Je la ramène au garage, je la désosse, je revends les pièces. C’est tout un business les pièces détachées. » Il tapota sur le volant d’un air satisfait avant de bidouiller le poste de radio à la recherche d’une station correcte. « Si t’es intéressé, je t’engage : tu t’occupes de piquer les caisses, je fais le reste. On va se faire un paquet de pognon tous les deux. » Smith laissa échapper un léger rire et croisa les bras derrière sa tête. « Marché conclus ! ».

« Freine, Freine ! » Les pneus crissèrent sur l’asphalte, laissant une trainée noire derrière eux ainsi qu’une tenace odeur de brulé. La voiture cessa brutalement sa course et Sonny manqua de s’encastrer dans le volant. « Je l’ai touché ? » s’enquit-il auprès de Smith sans vraiment oser regarder devant lui pour vérifier. « Je ne sais pas, je vais aller voir. » « Il est sorti de nulle part ! » Le brun défit sa ceinture et fit mine d’ouvrir la portière. La poigne de son ami sur sa manche le retint. « Attends, mets ça ! » conseilla t’il en lui tendant la cagoule qu’il venait de prendre sur le tableau de bord. « On ne sait jamais. » Smith s’exécuta et sortit de la voiture. Un vieil ivrogne se tenait recroquevillé dans le faisceau des phares. Il semblait complètement désorienté, aveuglé par la lumière violente qui agressait son regard, mais n’était apparemment pas blessé. « C’est bon Sonny, t’as tué personne ce soir ! » lança le brun en attrapant le clochard par le bras pour l’aider à se relever. « Ça va aller ? » L’homme opina frénétiquement du chef tout en lançant des coups d’œil rapides tout autour de lui. Dans la voiture, Sonny se prit la tête entre les mains, relâchant un immense soupir de soulagement avant de rejoindre son ami. « La peur de ma vie mec, je te jure ! » Sa voix tremblait un peu, trahissant la panique qui s’était emparée de lui. « Vu l’état dans lequel il est, ça ne m’étonnerait même pas qu’il soit tombé tout seul. » constata Smith en tentant de le mettre debout. Le vagabond tituba un peu et finit par s’appuyer sur le capot de la voiture pour rester sur ses pieds. Il leva la tête vers les deux jeunes hommes qui le dévisageaient. Il était crasseux, nauséabond, son visage mal rasé était entouré de cheveux sales et emmêlés, mais Smith l’aurait reconnu entre mille. Son cœur rata un battement tandis que sa main cherchait nerveusement le bras de son meilleur ami qu’il serra avec vigueur. « Sonny… » Souffla t’il sans pouvoir détacher son regard de l’homme. Ce n’était pas un clochard qui lui faisait face, c’était son père.

Smith ne savait pas comment réagir. Un instant passa, puis il sentit qu’on pressait un objet glacé contre sa paume. Il leva les yeux vers Sonny qui le fixait avec insistance, sans un mot, puis baissa la tête pour voir le Beretta qu’il avait pris dans son sac pour lui mettre dans la main. Son regard croisa à nouveau celui de son meilleur ami qui hocha doucement la tête en signe d’approbation. Smith referma ses doigts sur la crosse de l’arme et la brandit devant lui, le cœur battant d’une rage qu’il n’avait plus ressentit depuis longtemps. Le vieux le regarda curieusement avant de se mettre à geindre et à marmonner des supplications molles et décousues dans ce dialecte incompréhensible qu’ont les alcooliques. Smith prit une grande inspiration. Cette fois, sa main ne tremblait pas. De l’autre, il découvrit son visage. Le clochard mit quelques secondes à réagir. « Smith ... ? » gargouilla t’il en plissant les yeux comme pour s’assurer de ce qu’il voyait. Il fit mine de tituber vers lui, mais n’eut pas le temps d’aligner deux pas. La détonation brisa le silence de la nuit, l’homme bascula en arrière. Le brun abaissa doucement son bras, incroyablement calme. Il avait une sensation étrange, comme un vide. Sonny se rapprocha imperceptiblement et posa sa main sur sa nuque avant d’appuyer son front contre sa tempe battante. Il se sentit mieux.








❝ Chapitre IV : bloodletting ❞
vingt-deux ans.

« Bon, il y a assez dans le frigo pour tenir cinq jours, mais je te donne cent dollars, juste au cas où. » Smith tira une poignée de billets de son portefeuille qu’il compta rapidement avant de les tendre à sa sœur qui les empocha aussitôt. « Par contre, si tu ne les utilise pas, j’aimerais bien les récupérer. » la mit-il en garde, sourcils froncés. Il ne se faisait pas d'illusions : il se doutait bien qu’il ne reverrait jamais cet argent, mais il aurait au moins essayé. « Oui, oui. » répondit distraitement Maddie avant de regarder l’heure à son poignet. « C’est bon, tu as fini, je peux y aller maintenant ? » Il secoua la tête. « Pas encore. Assure toi que maman prenne bien ses médicaments, ne parle pas aux inconnus, et si tu as le moindre problème, tu m’appelle, d’accord ? » L’adolescente hocha la tête. « Mais oui, on va survivre, ne t’inquiètes pas pour nous. » Madison grimaça tandis que son frère l’enlaçait et lui collait une bise sur la joue en guise d’au revoir. Smith ramassa ensuite son sac et sa tente, s’assura une dernière fois qu’il n’avait rien oublié et sortit de la maison pour rejoindre Sonny qui l’attendait dans la voiture. C’était la première fois qu’il les laissait seules aussi longtemps, et il prenait son rôle de grand-frère très aux sérieux. « Ça va bien se passer. » le rassura Sonny tandis qu’ils quittaient la ville. « Tu mérites bien quelques jours de vacances. »

Lorsqu’ils franchirent les portes de la ville, cinq jours plus tard, tout semblait incroyablement calme. Pire, tout semblait mort. Il n’y avait pas un son, pas un chant d’oiseau, pas un cri d’enfant, pas un bruit de voiture hormis la leur. Au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la ville, le paysage changeait. Des véhicules étaient abandonnés un peu partout, parfois au beau milieu de la chaussée ce qui obligeait Sonny à faire de larges écarts pour les contourner. Des poubelles étaient renversées, des fils pendaient à nus des poteaux électriques. « Je n’aime pas ça. » grinça Sonny en évitant un vélo. « On dirait que l’apocalypse a commencé sans nous. » commenta Smith, sinistre. Son ami bidouilla vainement le poste de radio pendant quelques instants, à la recherche d’une station d’informations, mais tout n’était que bourdonnements et grésillements cryptés.

Ils furent forcés d’arrêter la voiture quelques centaines de mètres avant la maison de Smith à cause des autres véhicules encombrant la route et les empêchant de continuer. Les deux jeunes hommes descendirent et entreprirent de marcher le reste du chemin. « Smith… » Murmura Sonny à mi-voix en l’arrêtant. « Il y a … Je crois que ce sont des cadavres… » Ils s’entreregardèrent. Autour d’eux, le sol était jonché de dépouilles. Le brun avala difficilement sa salive tandis que ses yeux bleus se posaient successivement sur des corps d’enfants, de civils, de militaires, et comble de l’horreur, certains semblaient partiellement dévorés. Sonny s’approcha précautionneusement de l’un d’eux pour le voir de plus près. Tout en se tenant à distance et recherchant une quelconque réaction, il donna un petit coup de pied dans le bras de ce qui ressemblait en tout point à Mr Meyer, le voisin d’en face. Contre toute attente, le cadavre ouvrit grand les yeux et agrippa la cheville du jeune homme, tentant de le mordre avec une énergie sauvage, énergie qui ne devrait pas se trouver dans une moitié de carcasse. Sonny se mit à pousser de grands cris, se débattant de toutes ses forces pour décrocher la créature de sa jambe, et surtout rester loin de sa bouche béante et avide de chair. Il y eu un coup de feu, la boite crânienne de ce qu’il restait de Mr Meyer explosa, et il retomba mollement sur le sol, complètement désarticulé. Sonny bondit en arrière avant de remercier le réflexe de Smith qui, il n’en doutait pas, venait de lui sauver la vie. « Ça va aller ? » demanda ce dernier sans ranger son arme, observant avec méfiance chaque cadavre qui les entourait. Le blond hocha la tête. « C’est quoi le délire ?! » ragea Smith en se prenant la tête entre les mains. « Moins fort, il pourrait y en avoir d’autres. » conseilla son ami qui n’osait plus faire le moindre mouvement. « D’autres quoi ?! » Le brun le regarda comme s’il était demeuré. « D’autres zombies ! Tu as vu comme moi ce que c’était, non ? Faut qu’on bouge de là. On retourne à la voiture et on se casse de la ville. Allez. » Il attrapa son meilleur ami par la manche et commença à l’entrainer dans la direction opposée. Smith se dégagea. « Attends ! Mes sœurs ! Il faut que j’aille chercher mes sœurs ! » Il avait ouvert de grands yeux paniqués et son regard furetait de gauche à droite comme s’il s’attendait à voir surgir un autre zombie à tout moment. Sonny le regarda d’un air désolé. « Smith… » Ce dernier secoua vigoureusement la tête. « Tais-toi ! Je ne partirais pas sans elles … Pas sans être sûr. » Sur ces mots, il se mit à marcher d’un pas décidé vers sa maison, dont il n’était plus séparé que par une trentaine de mètres. Sonny le suivit sans broncher.

La porte était ouverte, arrachée, couverte de traces de griffures comme si le bois avait été gratté des heures durant par des dizaines de paires d’ongles. Pourtant, Smith ne laissa rien paraitre. Il ouvrit grand le battant qui menaçait de sortir de ses gonds et se faufila à l’intérieur. Le salon était sens dessus-dessous. Des meubles avaient été renversés au milieu du couloir, comme pour ralentir la progression d’éventuels agresseurs voulant atteindre les escaliers. Il y avait un cadavre au crâne fendu au bas des marches. Le jeune homme l’enjamba avec une grimace de dégout et commença à monter, serrant la crosse de son Beretta dans sa main et tachant de faire le moins de bruit possible. Smith entrouvrit la porte de la chambre de sa mère dans laquelle ses sœurs et elle s’étaient apparemment réfugiées. Il resta devant un long moment,- le regard perdu dans le champ de bataille qui avait autrefois été une chambre à coucher -, mais n’entra pas. Ce n’était pas la peine. « Smith, je suis désolé. » Le brun avala sa salive. « Elles ont été piégées à l’intérieur … »

Une respiration rauque et saccadée retentit dans son dos. Les deux garçons se retournèrent en même temps pour voir Olivia de l’autre côté du couloir, encore en pyjama, et la gorge à moitié ouverte par une morsure large comme son poing. La fillette, - si c’en était encore une -, se rua sur eux. Elle fut stoppée en pleine course par la balle de Smith qui l’atteint au milieu du front et la tua définitivement cette fois. Il n’avait pas hésité avant de tirer, il n’avait pas tremblé. C’était un de ces moments où l’instinct de survie passe avant les sentiments. Il laissa une minute s’écouler. Du dos de la main, il essuya vivement les larmes qui menaçaient de jaillir de son regard troublé, puis il se tourna vers son meilleur ami qui n’osait rien dire, les yeux brillants. « Bon, prends un sac, de la bouffe, des fringues, on se tire d’ici. »

Le chemin de retour vers la voiture s’avéra plus compliqué que prévu. Les coups de feu avaient attiré d’autres zombies qui s’étaient rassemblés un peu plus haut dans la rue et avançaient sensiblement vers eux. Debout sous le porche, les deux jeunes hommes échangèrent un regard. « Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Sonny tandis que le rôdeur le plus proche venait de les repérer. « On court.» Au moment même où ils se précipitèrent dans la rue, toutes les têtes se tournèrent vers eux. « Ces saloperies sont plus rapides qu’elles en ont l’air. Songea Smith en passant par-dessus le capot d’une camionnette. Heureusement, la distance qui les séparait de la voiture était suffisamment courte pour qu’ils puissent l’atteindre avant d’être rattrapés. « Allez, démarre ! » Le véhicule partit en trombe, slalomant approximativement entre les obstacles se dressant sur son chemin.

Ils ne ralentirent qu’une fois hors de la ville, et certains d’avoir semé leurs poursuivants. Smith poussa un immense soupir et s’écrasa dans son siège, les doigts posés sur les tempes comme s’il était en intense réflexion. « Il va falloir qu’on évite les grandes villes. Il ne fait pas bon être vivant dans les zones surpeuplées. » Lâcha son ami au bout d’un moment. « On roule vers quoi ? » Sonny se tourna vers lui avec un sourire. « Vers la vie. »

« Par contre, tu vas rire, mais je n’ai presque plus d’essence… »
. . .



Dernière édition par Smith T. Lawrence le Mer 20 Juin - 17:44, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptySam 16 Juin - 15:06

ZAK ?! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 2124793060 ZAAAAAAAAAAAAAAK, DIS MOI QUE C'EST TOI !!!! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1132514435 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1836828646 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1132514435 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 3799996640
Si c'est pas toi, j'aurais la honte. SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 949729897

Très bon choix de vava, il est CANON ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 891098728
Bon courage pour ta fiche et BIEEEEEEEEEEEEENVENUE ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 4064327615
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptySam 16 Juin - 15:10

Zak? oO

Je déconne, c'est moi. XD
IRIIIIIIIIIIIIIIIS !
SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 3799996640 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 2013935694 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 4049476019

MEEEEERCI ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1132514435
(ils sont epic ces smileys zombies **)

EDIT : avant de continuer, j'ai une petite question ♥️. L'épidémie a commencé il y a combien de temps?
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Dasha A. Evans-Carter

Dasha A. Evans-Carter

ZOMBIES TUES : 175
INSCRIPTION LE : 10/05/2012


ce qu'il y a dans mes bagages
inventaire:

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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptyDim 17 Juin - 2:38

Ahhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! I love you SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1524524252 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 2124793060 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 3183675940 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 891098728

Bienvenue parmi nous et est-ce que je dois dire bon choix d'avatar ou c'est assez évident que c'est le cas? Cool
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptyDim 17 Juin - 11:16

Bienvenue ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 682910877 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 3183675940
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptyDim 17 Juin - 16:01

Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! =)

Pour répondre à ta question, il me semble si mes souvenirs sont bons que l'épidémie à commencée il y a environ un an, un peu plus. Et après vérification des annexes, ça fait en effet un an.
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptyDim 17 Juin - 17:18

Okay, c'est ce qu'il m'avait semblé, mais je préférais avoir confirmation :)
Merci à vous SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 682910877
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MessageSujet: Re: SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible?   SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? EmptyDim 17 Juin - 22:11

Smith T. Lawrence a écrit:
Zak? oO

Je déconne, c'est moi. XD
IRIIIIIIIIIIIIIIIS !
SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 3799996640 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 2013935694 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 4049476019

MEEEEERCI ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1132514435
(ils sont epic ces smileys zombies **)

OH PUT*AIN ! Mais c'est GENIAL ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1836828646 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1836828646 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1836828646 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 2176505670
Comment ça fait trop plaisir ! Eheh ! Il nous faudra un lien, c'est obligé ! SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 230829722 SMITH ϟ volunteers to face the fears, can we be sensible? 1132514435
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