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 (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison

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(MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison _
MessageSujet: (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison   (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison EmptySam 19 Mai - 22:55

Il fait définitivement nuit. La montre posée sur ma table de chevet affiche minuit passés, mais je n'arrive pas à dormir. Ca fait tout juste quelques heures que j'ai failli être définitivement perdue en pleine forêt. Quelques heures que Mikhail est venu me chercher. Qu'on a failli se faire bouffer par un zombie. Que j'ai abattu un zombie. Qu'on a échangé des baisers aussi désespérés que fiévreux à peine sortis de ce coupe-gorge que représente la forêt. A ce souvenir, je pique un fard et j'enfonce un peu plus mon visage dans mon oreiller. Mikhail n'est toujours pas monté se coucher. Tant mieux. Ca me laisse le temps de me reprendre un minimum. J'ai encore l'impression de sentir ses mains sur ma peau, le long de mes hanches, remonter le long de mon dos. Je frissonne. J'ai encore l'impression de sentir ses lèvres sur les miennes, sur mon visage descendre dans mon cou. C'est déstabilisant. Je ne sais plus ce que je veux. Oh, je n'ai pas oublié Alexander, ça non. Il est toujours là, quelque part, dans un coin de ma tête. Mais il y a Mikhail. Le tatoué. Le taquin. Le bizarre. Le mec qui m'a sans doute sauvé la vie et qui me met la tête à l'envers et les hormones en furie. Je pousse un gémissement désespéré en me redressant sur mon lit, et je me prends la tête entre les mains. Bordel de merde. Je ne comprends pas. Et je déteste ne pas comprendre. Avec un soupir, j'enfile un bermuda sur mes jambes nues et je sors ainsi accoutrée, avec juste un débardeur pour couvrir mon buste. J'ai besoin d'une bonne cigarette, je crois. La morsure de l'air frais sur ma peau brûlante ne me fait même pas tressaillir. Je me contente de me rouler ma clope, le cul posé sur les marches du perron qui mène à notre chez-nous. Un coup de briquet et la nicotine remonte à mon cerveau pendant que j'attache ma masse de cheveux bruns en un chignon rapide. Quelques mèches s'en échappent et échouent au creux de ma gorge sans que j'y prête attention.

Je ne comprends pas. Je déteste ne pas comprendre. Qu'est-ce qui se passe avec moi ? Pourquoi est-ce qu'il arrive à me faire réagir aussi rapidement, aussi violemment ? Je pousse un long soupir en observant le bout rougeoyant de ma cigarette. Je ne sais pas. Je suis complètement paumée, la seule chose dont je suis sûre c'est que je le veux. Brutalement. Désespérément. Il lui suffit d'un simple baiser, d'une simple caresse au creux des reins pour me réduire à un état primaire absolument lamentable. Pour me donner envie de plus. Pour me donner envie de sauter le pas, enfin. La Belle et la Bête dans une décadence amorale. Je referme les yeux, je laisse ma tête partir vers l'avant et je m'oblige à faire le vide, tout en finissant ma cigarette.

Une fois mon mégot balancé, je remonte dans notre chambre. J'ai pris une décision. Ce soir, je vais essayer. Essayer de le chauffer, de le faire craquer, autant qu'il me fait craquer. On verra ce que ça donnera. Je ferme la porte à clef derrière moi, je reste un moment adossée contre le panneau de bois. Il est là, assis bien droit dans son lit, un bouquin quelconque entre les mains. Il m'adresse à peine un regard, apparemment plongé dans sa lecture. Je profite de sa concentration pour retirer mon bermuda et mon débardeur. Très vite, je me retrouve en simples sous-vêtements, un autre soutien-gorge en dentelle fine noire et un shorty assorti. Et j'éteins la lumière. Les rayons de lune qui passent par les volets mal fermés suffisent à donner à la chambre une atmosphère un peu irréelle et je me dirige lentement jusqu'à son lit, pour ensuite venir m'installer à califourchon sur ses cuisses après lui avoir retiré son livre des doigts. Comme tout à l'heure, sur la plaine. Ma main vient lentement caresser sa joue, mon pouce frôle ses lèvres un instant. Je lui offre le temps de m'observer. La lune donne une couleur presque argentée à ma peau et mes sous-vêtements tranchent violemment sur mon corps. Et ce n'est qu'au bout de quelques secondes que je reviens l'embrasser, cette fois plus lentement. Ce n'est pas sauvage, ce n'est pas désespéré, c'est langoureux, diablement sensuel et ça me met dans tous mes états.

La princesse tombe bien bas.
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MessageSujet: Re: (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison   (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison EmptyDim 20 Mai - 16:44

Je déroule le bandage petit à petit, grimaçant, concentré pour me provoquer le moins de douleur possible. Malgré mon apparence et donc les centaines d’heures passer à me faire charcuter la peau par une aiguille, je ne suis pas si attiré par la souffrance qu’on pourrait le croire. Une fois le tissu totalement retiré, je constate que ma plaie est dans un sale état. Le saignement a stoppé mais l’extrême rougeur qui entoure la balafre n’est pas bon signe. Pour désinfecter, j’attrape une bouteille d’alcool qui traine dans la cuisine et je m’en retourne vers l’évier. Je prends une grande inspiration et verse le liquide sur la coupure. Je sers mon poing valide, mes dents et je gémis. Modérément, bien sûr, puisqu’il est minuit passé et cette petite escapade à l’extérieur de la zone sécurisée doit rester secrète. Je n’ai pas envie d’entendre combien j’ai été imprudent d’y aller seul. Je le sais. Je le sais pertinemment. Je regarde un instant la plaie, la main grande ouverte qui flotte au-dessus de l’évier. Mon esprit s’évade quelques instants. Un soupir, un baiser, une main sur sa peau. Je suis stupide et je lui dis que ce n’est pas le bon endroit. Bien sûr que ça l’est. J’étais tellement envouté par son corps et son odeur que je l’aurais allongée dans les feuilles mortes recouvertes du sang du rôdeur qu’on a tué. Je ne sais pas. J’ai peut-être paniqué. Moi ? Ce n’est pas possible. Une invasion de morts-vivants et je deviens aussi entreprenant qu’une table. Je passe mon pouce à l’extrémité de la balafre, ça fait mal mais mes yeux se déposent sur la bandelette que m’a fabriquée Auraleen. Un bout de son tee-shirt couvert de mon sang. Et je souris. C’est con de sourire alors que j’ai faillis crever. Et elle aussi J’entends le bruit de la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer. Je doute que ce soit ma colocataire de chambre, elle doit être encore sous le choc de sa petite aventure. Je pousse un long soupir. Notre relation va se compliquer, je le sens. Je donne un petit coup de poing contre le bord de l’évier et je me retourne, déterminé à oublier cette expédition dans la forêt.

Une fois dans la chambre, je me laisse tomber sur mon lit, admirant le plafond délabré. Elle n'est pas là. Tant mieux. Un bras sur mon ventre et l’autre derrière mon crane. J’aurais bien envie d’une clope. Je tourne la tête sur le côté et remarque que mon paquet est toujours aussi vide. Il faut que j’aille m’en prendre un nouveau à l’épicerie. J’espère qu’ils en ont toujours. C’est la dèche, ces derniers temps. A tous les niveaux. Mes doigts s’enfoncent dans mon épiderme tatoué d’un Rest In Peace abrégé. Repose en paix. C’est ce que je me dis en fermant les yeux. Mais mes pensées sont autant perturbées qu’à la lisière du bois. On est rentré côte à côte, sans un mot, esquivant les gardes de notre chez-nous pour ne pas s’attirer des emmerdes. Je me redresse, parce que je sais que le sommeil ne viendra pas tout de suite. Je chope le bas de mon tee-shirt noir sale et usé et je l’enlève. J’hésite à en faire de même avec mon short long mais je décide de le garder. Je me lève en cours instant, observant le lit de la Belle et je reste planté devant, comme un idiot. Je baisse la tête, les mains sur les hanches. C’était beaucoup moins compliqué quand notre relation se limitait à quelques sarcasmes et noms d’oiseaux. J’attrape un bouquin qui dépasse de sous son lit. Amusé, curieux, je me hâte de reposer mes fesses sur mon matelas, faisant résonner un grincement désagréable dans la pièce. Je me hisse au fond, jusqu’à coller mon échine contre le mur. J’ouvre le livre, remuant mes pieds nus, comme un gamin impatient d’entamer ses friandises. Et la porte s’ouvre.

Et se referme bien vite. J’entends le cliquetis de la clé qui la verrouille et je détache mon regard de ce livre à peine commencé, sans bouger mon visage, pour fixer Auraleen. Pas un mot. Rien. Mes yeux noirs s’en retournent sur les lignes d’écritures. Pourtant, un petit bruit de friction, caractéristique d’un vêtement qu’on ôte attire mon attention. Je baisse mon bouquin, qui n’est plus qu'un subterfuge maladroitement utilisé. Je la parcoure avec mes yeux de bas en haut puis de haut en bas. Je suis hypnotisé par les courbes parfaites de son corps. La lumière s’éteint, ce qui m’aveugle pendant une fraction de seconde avant que la légère lueur de la Lune vienne à mon secours et me laisse l’occasion d’admirer encore sa peau nue. Sa lingerie. Elle. Et elle seule. Mon visage est sérieux parce que je dois l’être. Après tout, son audace doit être soulignée, récompensée. J’avale ma salive alors qu’elle s’avance doucement, qu’elle me retire le livre des mains et qu’elle monte à califourchon sur moi, une position familière. La lune nous berce et j’ai l’impression d’être dans un rêve. Son pouce qui frôle ma bouche. Ma joue. Mes lèvres s’entrouvrent comme si je voulais prononcer quelques paroles mais rien ne sort. Je passe ma main sur son ventre, que je fixe quelques instants. Et mes yeux retournent se plonger dans ses prunelles vertes. Ma Belle. Acceptes-tu que la Bête te touche ? Elle m’embrasse. Brûlant échange qui me consume.

Je passe ma main dans son dos, m’accrochant à sa peau pâle alors que mes lèvres ne font que s'entremêlés aux siennes. Embrasées. Nos nez se frôlent, s’entrechoquent. Mes doigts parcourent son échine et finissent au creux de ses reins. Mon autre main, quant à elle, est posée sur sa joue puis dévale sur sa nuque. Je l’agrippe. Pendant les minutes qui vont suivre, elle ne sera qu’à moi. Le Prince n’est pas là. Je m’éloigne de ses lèvres et plonge mon visage dans son cou, j’y dépose des baisers chastes puis je m’attarde à un endroit précis. Je m’écarte, ma bouche a laissé une trace écarlate. Satisfait, j’attrape ses hanches de mes deux mains, je la soulève légèrement, pour la basculer sur le côté et l’allonger sur mon matelas. Un sévère grincement assez ignoble s’en suit, ce qui m’arrache un sourire. Mon corps surplombe le sien. Ma main effleure sa joue alors que mes yeux la transperce. « Tu es belle. Ton prince te l’a déjà dit ? » J'esquisse un léger sourire. Je suis une bête. Et mes lèvres retournent sur les siennes. La beauté est un concept erroné selon moi. Je ne parle pas de son apparence extérieure mais de sa splendeur intérieure. Chacun l'interprète comme il le souhaite.
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MessageSujet: Re: (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison   (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison EmptyDim 20 Mai - 17:45

Il m'observe faire, fixement. Ses yeux suivent le moindre mouvement de mon corps et ne se gênent pas pour retracer mes courbes une fois que je suis presque nue, là, au beau milieu de notre chambre. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais je continue de faire, je m'approche de lui, je me retrouve à califourchon sur ses cuisses, ma poitrine à peine couverte frôle dangereusement son torse nu alors que je le dévisage en caressant sa joue, ses lèvres. Ses doigts à lui se logent contre mon ventre plat et m'arrachent un frisson. Et puis le premier baiser fait naître la minuscule étincelle qui suffit pour nous embraser l'un comme l'autre. Je m'accroche à son visage en pressant tout mon corps contre le sien, le dos creusé, la poitrine fermement plaquée contre son torse, mes doigts qui s'aventurent sur ses joues d'abord, puis sur son crâne et enfin le long de sa nuque. J'enroule son cou de mes bras, je m'accroche à lui comme un véritable parasite. Il est hors de question de me déloger. Ses paumes se glissent au creux de mes reins et y font naître un brasier pendant que nos baisers s'intensifient, nos lèvres semblent soudées les unes aux autres et nos langues s'unissent en une valse bien connue. Je n'arrive pas à me détacher de lui. Je n'ai que vaguement conscience de ce qui se passe. Ses doigts dans mes cheveux mal noués, puis sur ma nuque, ses lèvres qui quittent les miennes pour s'égarer au creux de mon cou, ses dents qui maltraitent agréablement ma peau, tellement que je ne peux pas retenir un halètement d'abord, puis un gémissement. Bon sang, j'ai envie de lui. J'ai envie qu'il me fasse l'amour, qu'il me fasse découvrir tout ce que je me suis interdit jusque là. J'ai chaud, je tremble légèrement, je ne peux pas m'empêcher de bouger légèrement mes hanches contre les siennes. Je sens que je le fais réagir, même au travers du tissu du bermuda et, sûrement, du boxer qu'il porte en dessous. Je veux plus que de simples baisers, je veux plus qu'un suçon dans le cou et une trace d'ongles au creux des reins. Je me mords la lèvre nerveusement. Je le veux. Lui, tout entier. Avec ses défauts et ses qualités.

L'union la plus impure et abjecte qui soit. La Bête et la Princesse.

Je m'en moque. Je n'ai de princier que les surnoms que les gens veulent bien me donner et Mikhail n'a rien d'une bête hormis le fait que personne ne le comprend. Ses mains agrippent mes hanches et me font basculer sur le matelas avec un grincement de fin du monde, le corps longiligne du tatoué vient couvrir le mien, assez pour me boucher la vue et m'empêcher de m'enfuir. J'observe un moment son visage, ses lèvres surtout, qui murmurent des paroles à mon oreille. « Tu es belle. Ton prince te l’a déjà dit ? » Je n'ai pas le temps de répondre, il m'offre un nouveau baiser qui me laisse tremblante d'envie, complètement hors d'haleine, les joues rouge vif et les yeux trop brillants. « Il me l'a dit... Il vient juste... de le faire... » Manière implicite de lui signifier que c'est lui que je considère comme mon prince, je finis par me redresser sur mes coudes. C'est encore à moi de prendre les commandes, je le pousse doucement pour qu'il me laisse reprendre ma position initiale. Les grincements du sommier ne m'atteignent plus, il n'y a plus que lui et moi. De nouveau assise sur son bassin, juste contre sa virilité en fait, je prends d'abord le temps de frôler son torse du bout des doigts. Ensuite seulement j'entreprends de retirer mon soutien-gorge. Une bretelle glisse le long de la courbe de mon épaule pendant que je dégrafe le vêtement lentement. Une fois ceci fait, je lui tourne le dos, je colle mon dos contre son torse, et le soutien-gorge glisse lentement le long de mes bras pour échouer au sol et découvrir ma poitrine. Je me colle le plus étroitement possible à lui, sans pour autant lui laisser la possibilité de voir quoi que ce soit, j'attrape plutôt ses mains pour les ramener sur mon ventre. Mon souffle s'accélère, je guide ses doigts. La main gauche migre lentement vers le sud pendant que l'autre remonte. Les doigts de Mikhail rencontrent un sein rond, ferme et surtout nu, qui m'appartient. L'autre main a déjà trouvé ma cuisse, elle n'a pas eu besoin d'un quelconque guide. « S'il te plait. » je murmure à peine. « J'ai envie. S'il te plait. »
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MessageSujet: Re: (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison   (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison EmptyLun 21 Mai - 21:39

Danse passionnée entre nous. Elle m’entraine dans le déhanchement de son corps, léger mais affriolant. Je me permets de balader mon index sur sa peau porcelaine, son ventre est un terrain de jeu pour moi. J’exerce des petites pressions sur son épiderme pâle teinté d’un argenté délicat, je contourne son nombril et je continue de descendre pour m’arrêter à l’élastique de son shorty noir. Morsure, baiser. Sa peau subit mille et une tortures indécentes sous ma main de bourreau. Je l’allonge sur le dos, mon corps couvrant le sien. Ma peau contre la sienne. Mon torse nu se heurte aux courbes généreuses de sa poitrine cachée sous la dentelle de sa lingerie fine. Mes tatouages effrayants et macabres dénotent totalement avec l’innocence de son épiderme cristallin. Je prends appuie sur mes coudes, pour ne pas écraser la Belle sous mon poids d’homme. Une question. Un baiser. « Il me l'a dit... Il vient juste... de le faire... » Une réponse qui me fait sourire. Je ricane même légèrement, baissant la tête, les yeux parcourant le corps parfait de mon amante. Elle me fait perdre la tête au point de me faire croire que je puisse être un prince charmant. J’ai l’habitude d’être le monstre qui s’entiche de la sorcière. Un nouveau rôle dans un nouveau monde ? Après tout, dans ce contexte, je ne suis plus le plus effrayant des êtres déambulant. Elle se redresse, m’arrachant un haussement de sourcil et me pousse légèrement pour retrouver la position que nous avions il y a quelques secondes. Entreprenante. Audacieuse. Des mots qui s’enfoncent dans mon esprit semi-comateux, alors que ses cuisses se posent une nouvelle fois sur mon bas-ventre. Le mur est mon appui, sans lui, je serais déjà affalé sur le lit, sous la pression de son corps, de sa passion violente. J’avale un peu de salive, le frôlement de son séant contre mon entre-jambe provoque une ébullition dans toutes les extrémités de mon corps.

A nouveau, les rôles s’entrecroisent. Elle se joue de ma passion, de ma peau tatouée. Je fonds. Esclave de son toucher, je ne suis qu’un spectateur impuissant alors qu’elle retire une bretelle de son soutien-gorge. La dentelle glisse sur sa peau. Elle se tourne, plaquant son échine contre mon torse nu, m’empêchant de gouter des yeux. Elle joue avec moi. Je ne me laisse pas faire. Je pose mes mains sur chacune de ses épaules, je l’agrippe et je plonge mon visage dans sa nuque, enfonçant mes crocs dans sa peau. Je ne suis qu’un mort-vivant réclamant sa chair. Je mords son épaule, laissant mon anneau métallique nasale s’enfoncer dans sa clavicule. J’aperçois d’un œil subtilement placé un bout de sa poitrine mise à nue. Mon cœur cavale comme si je courais le cent mètres. Elle attrape ma main droite, préalablement posée sur son épaule et mes doigts prennent possession d’un sein, que je parcoure délicatement avant de placé la paume de main à son sommet. La main gauche quant à elle, guidée par une Auraleen hardie et malicieuse, descend au sud de son corps. Elle me laisse continuer. Ma main trouve le chemin d’une hanche, qu’elle effleure, puis qu’une fesse qu’elle touche plus concrètement. Je noie toujours la nuque et les épaules de l’amante sous mes morsures taquines et mes baisers. Mes doigts se décalent sur la cuisse de ma prisonnière. Prisonnière de mon étreinte. Ma main sur sa poitrine se referme, mon bras s’avance sur son buste. Mon souffle s’accélère et couvre sa gorge. « S'il te plait. » Mes yeux se ferment et mes doigts s’aventurent sur le dernier bout de lingerie qui me sépare de son corps entier. Je colle mes lèvres à son cou. Comme un suceur de sang aspirant le flux vital de sa proie. « J'ai envie. S'il te plait. » Je soulève la dentelle noire. Danse sensuelle. Je lui accorde la faveur qu’elle m’a quémandée. Je lui offre un ballet de sensations et de plaisir. Je ne peux m’empêcher de profiter de ce tango passionné, j’émets un gémissement grave, que j’étouffe dans sa peau. Son déhanchement m’enivre. « Auraleen. » Je t'adore. Je lui susurre son prénom à quelques millimètres de son oreille. « Auraleen. » Je te désir. Encore. Ma main quitte sa poitrine et rejoint son cou. Je l’agrippe avec mes phalanges couvertes de dessins indélébiles et je la force à tourner son visage en ma direction. Assez pour que mes lèvres puissent atteindre les siennes. Ma langue touche d’abord sa lèvre supérieure, hésitation infantile, puis ma bouche happe la sienne.

Je ne lui laisse pas le choix. J’écarte ma tête de la sienne, ma main s’éloigne de son entrecuisse et sans être plus doux, je me redresse, la faisant tomber sur le lit. Une fois de plus, mon corps domine le sien. Mais cette fois, son ventre est contre le drap et son dos m’offre une vue extasiante. Comme un gamin impatient, je souris et je me penche un peu plus sur elle. Prenant appuie sur un seul bras, je m’amuse à parcourir sa colonne vertébrale d’un index. J’atteins son coccyx, bordé par son shorty devenu un obstacle. Je tire sur l’élastique et je baisse doucement le sous-vêtement, découvrant les lignes parfaites de ses fesses. « Merci de ton service, petite chose aguicheuse, mais on a plus besoin de toi par ici. » Je ricane et après avoir parcouru ses jambes entièrement avec le tissu de dentelle noir, je le lance au plus loin possible dans notre chambre. La succube qui fait naitre un désir absolu en moi est totalement nue. Dans un silence, où seuls règnent en maitre nos souffles haletants, je retire mon bermuda que je balance par-dessus mon épaule. Mon caleçon trahit bien vite mon visage pourtant globalement impassible. Une légère protubérance se fait sentir, tandis que je m’allonge sur elle. Parfaitement parallèle à elle, je fais attention de ne pas l'écraser, mes mains de chaque côté de son corps, enfoncées dans le matelas. Seule la partie inférieur de mon corps se laisse aller sur la sienne. Je crispe mon visage. La plaie à l'intérieur de ma main semble vouloir interrompre ce moment. J'ignore la douleur, remuant mon crane chauve et j'attends impatiemment qu'elle se retourne, un sourire aux lèvres. Je veux voir son visage. Je veux la voir. Elle.

Et la dépravation continue.
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MessageSujet: Re: (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison   (MIKHAIL, sexy time) fill me with your poison EmptyMar 12 Juin - 3:29

Ses dents s'enfoncent dans la chair tendre de ma nuque et de mon épaule. Il me maltraite de façon absolument délicieuse et je me laisse aller à ses attouchements, les yeux clos et les lèvres ouvertes sur un gémissement rauque, saccadé. Sa main droite se referme sur mon sein et se joue de ma féminité pendant que la gauche suit le chemin que je lui ai tracé entre mes cuisses. J'ai envie de lui. Un feu dévorant consume mes reins, mon bas-ventre, envoie de longs tentacules de chaleur pure dans tout mon corps et m'oblige à prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus et lui hurler de me prendre. J'ai envie de faire durer le plaisir, pourtant je le supplie d'une petite voix presque enfantine. Et soudain sa main s'aventure sous la dernière pièce de tissu qui me couvre et ma respiration s'étrangle dans ma gorge, je rejette la tête en arrière, contre son épaule. Un nouveau gémissement passe mes lèvres, beaucoup plus profond cette fois, alors que je ferme les yeux et que je bouge les hanches par réflexe, au rythme des caresses qu'il m'administre. Il murmure mon prénom à mon oreille et je continue de gémir, même quand il s'empare de mon menton pour m'obliger à tourner la tête vers lui, même quand il m'embrasse, un baiser qui n'a rien de doux. Tout est trop puissant et menace de me submerger, le moindre contact fait naître un nombre impressionnant de frissons sur ma peau et le feu au creux de mon ventre ne fait que grandir. J'ai envie de lui. Je veux qu'il me fasse l'amour, ici et maintenant... Mais il semble en avoir décidé autrement.

Mikhail se redresse d'un seul coup et me voilà projetée vers l'avant, à plat ventre sur le matelas, dans une position qui aurait pu être humiliante si je ne savais pas qu'il me respecte... dans un certain sens. Alors je me laisse faire, plus curieuse que véritablement choquée, frissonnant de plus belle en sentant cet index caresser mon dos de haut en bas jusqu'à atteindre ce bout de dentelles noires qui ne fait que nous gêner et qui quitte bien vite mes hanches sous la volonté de mon amant. « Merci de ton service, petite chose aguicheuse, mais on a plus besoin de toi par ici. » J'ai un léger sourire amusé mais je ne réponds pas. Mon ouïe est déjà concentrée sur ce bruissement de tissu qui signifie que Mikhail est en train de retirer quelque chose, son bermuda sûrement, peut-être qu'il est en train de se déshabiller complètement... Cette dernière hypothèse s'évapore de mon esprit quand je sens son bas-ventre se coller à mon fessier. Le tissu frotte légèrement contre ma peau, puis plus rien. Le temps s'arrête l'espace d'un instant, il n'y a plus que nos respirations, lourdes et saccadées, jusqu'à ce que je me décide à me retourner entre ses bras. Je lui fais face et je viens immédiatement appuyer mes doigts contre ses lèvres. « Laisse-moi faire... »

Un sourire en coin, un baiser plus ou moins appuyé et je suis déjà en train de me faufiler entre son corps et le matelas tout en parsemant son épiderme tatoué de baisers. Je descends, lentement, très lentement, jusqu'à ce que mes baisers atteignent son nombril. C'est finalement là que le but de ma petite 'expédition' se dévoile. Mes doigts fins se faufilent entre l'élastique du caleçon et la peau des hanches de Mikhail pour tirer tout doucement vers le bas et le dénuder à son tour. Le sous-vêtement trouve le chemin du sol et je peux désormais sentir son sexe lourd, tendu à son paroxysme, reposer entre mes deux seins comme un bijou dans son écrin. Je n'avais pas réellement prémédité une telle position mais, étrangement, elle ne me dérange pas plus que ça. Je me permets même de lui offrir quelques caresses teintées de l'hésitation de la débutante avant de remonter pour revenir l'embrasser, encore une fois. J'ai besoin de ses lèvres contre les miennes. Nos baisers me rassurent, dans un certain sens. « Prends-moi. » Les mots tant redoutés ont franchi mes lèvres. Je me mordille un instant les lèvres, pourtant je continue. Il faut que je le dise. « Fais-moi l'amour. Maintenant. S'il te plaît. »
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