BLACK RAIN™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Partagez | 
 

 EFFIE- Frosting. The final defense of the dying

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 2:16

Effie Jane Williams
PRÉNOMS NOMS → Effie J. Williams. SURNOM → Ef' AGE → 25 ans VILLE ET PAYS D'ORIGINE → Londres. ORIGINES → Anglaise ÉTUDES ET/OU MÉTIER → Étudiante en médecine. GROUPE → dealing with hell on earth
EFFIE- Frosting. The final defense of the dying Tumblr_m4qu1jiy6H1rws698o1_500

Sensible Fonceuse EmpathiqueMaternelle Chaleureuse


✎ Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ?Je préfère tuer mon ami plutôt que le voir tomber au main des infectés. Selon moi, il vaut mieux mourir que se transformer en ces créatures immondes. Si jamais je me trouve piéger, je préférais qu’on me tue avant d’agoniser au bout de leur coup de dent, dans mon propre sang.
Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? Si on enlève l’adrénaline que la peur de mourir me donnerait, je dirai trop peu. Je n’ai jamais été en forme En classe, j’ai toujours négligé les cours de sport. Je le regrette bien. J’aurai sans doute des courbatures durant des jours. Vraiment. Je ne suis pas en forme.
Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? Tout dépend du contexte. Bien sûr. Il serait romantique de dire que oui. Que je serais prête à risquer ma vie pour le rejoindre. Dans un monde utopique, peut-être. Mais nous vivons dans une époque où l’on se bat pour sa propre survie, pour la survie des autres. Et je sais qu’en vie, j’ai plus de chance d’aider mon prochain avec mes connaissances en médecine que bien des gens. Je suis plus utile sur terre en vie à m’occuper de blessés qu’à risquer la mort pour être dans les bras de mon amoureux. Et s’il m’aimait vraiment, il comprendrait mon raisonnement. Il est froid, certes. Mais nous ne sommes pas dans un film américain où on sait qu’à la fin, tout va bien se terminer.


Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? Je n’ai jamais manié d’arme et je n’en possède pas au sens propre. Non je n’ai ni fusil, ni arbalète ou ce genre de truc. Mais au final, tout peut être une arme. Croyez-moi, un coup de chaise en plein visage peut ralentir un agresseur.
Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? Pour être médecin, la notion de partage, de don de soi et une deuxième nature. Un être égoïste ne peut pas avoir la vocation que les nombreuses années d’étude demande. Bien avant cette petite fin du monde, j’étai le genre de personne à tout donner, à m’oublier pour les autres. Cette crise n’a que renforcée cet aspect de moi.
L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? À l’hôpital. Là où mes connaissances seront le plus utile. Là où je pourrais aider. Je ne sais pas tenir un fusil, mais un bistouri oui. Et si je peux sauver une vie, c’est que ma mission sur terre est réalisée.






T'es qui toi ?

pseudo ✄ Gizmo prénom ✄ Catherine age ✄ 22 ans pays ✄ Canada sexe ✄ Fille comment es-tu arrivé ici ? ✄ Bazzart que penses tu du forum ? ✄ véritable coup de coeuravatar ✄ Taylor Swift personnage inventé ou scénario ? ✄ Inventée autres personnages ✄ - un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ Les pandas au pouvoir.



Dernière édition par Effie J. Williams le Ven 1 Juin - 3:14, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 2:26



Chapitre Un ♕
What dosen't kill you make you stronger

Je pourrais commencer l’histoire de ma vie au jour de ma naissance. Mais le vrai jour où ma vie commença réellement fut lors de mes huit ans. Alors que je vivais une vie relativement calme, dans une famille de la classe moyenne avec un grand frère qui me menait la vie dure, un père qui travaillait trop pour nous faire vivre et une mère qui adorait faire de la cuisine, des bonnes notes à l’école et quelques amies sympa avec qui je m’amusais une fois les classes terminée. Une suite de poussée de fièvre trop rapprochée pour ne pas être inquiétante força ma mère à m’emmener voir un pédiatre pour savoir ce qui se passait avec moi. Je me souviendrai toujours du regard désoler du docteur Newitt lorsqu’il dit froidement «Mme. Williams, votre fille a le cancer. »

J’avais en réalité un lymphome. Une maladie du sang qui bousillaient mon système et qui me rendait de plus en plus malade. Heureusement, grâce à l’inquiétude maternelle de ma mère, on put s’en apercevoir assez rapidement pour que j’ai quatre-vingt pourcent de chance de succès dans la guérison. Des chiffres rassurants et remplis d’espoir. Des chiffres qui n’annonçaient en rien la série d’horreur que j’allai subir pour essayer de guérir. Quand ce n’était pas la fièvre qui me clouait au lit, c’était les vomissements qui duraient des heures ou l’incapacité de restée éveillée plus que quelques heures de suite sans devoir faire une longue sieste. Mon système tentait de combattre un mal trop grand et prenait toute mon énergie pour essayer de gagner ce combat perdu d’avance. Quelques semaines après le diagnostic, ma vie avait changé. Mon père avait réduit ses heures de travails pour être majoritairement près de la famille et non pas partit dans ses nombreux congrès. Ma mère avait demandé un arrêt de travail. Mon frère avait même arrêté de me frapper et au lieu de me voler mes peluches, ils me les apportaient lorsqu’ils tombaient de mon lit suite à une nuit agité. Et moi, j’avais arrêté l’école et je vivais entre deux maisons. La vraie, celle avec ma chambre, mon coffre de jouet et il y avait cette chambre blanche qui était devenu ma seconde maison; celle de l’hôpital. J’avais commencé la chimiothérapie le lendemain du diagnostic, on parlait déjà d’une opération pour retirer une masse qui s’était former près du cœur et qui avait commencé à inquiéter les docteurs. «Je vais mourir maman?» J’avais posé cette horrible question un soir à ma mère qui était venue me souhaiter bonne nuit à l’hôpital alors que je venais de recevoir mon énième radiothérapie. Je vis ma mère retenir ses larmes et bredouillée des mots rassurants qui ne m’avaient convaincue que d’une chose; elle me cachait que j’allais mourir. Je ne pouvais lui en vouloir, je savais que les parents ne voulaient pas parler de ce genre de chose avec leurs enfants. Dès qu’il était question de ce genre de chose, mes parents déviaient le sujet. Mais j’étais en pédiatrie avec d’autres enfants malades. Bien que les adultes ne veulent pas en parler, entre nous les enfants nous savions d’un regard que nous n’étions pas ici par plaisir et que chacun combattait pour avoir la chance de retourner jouer à la marelle comme les autres enfants normaux.

Les mois passèrent. Mes cheveux tombèrent, je maigrissais, j’eu une carte de mon ancienne classe qui me souhaitait de bien guérir, et mes traitements devenaient de plus en plus fort. Jusqu’à nécessité une quasi permanence à l’hôpital. Je n’en sortais que certains weekend et jours de fête et j’en revenais épuisée. Je m’étais fait une amie Maddie. Son nom était Madisson, mais j’aimais mieux l’appeler Maddie, c’était plus jolie. Elle avait des cheveux blonds comme ceux que j’avais avant. Elle était en pédiatrie car son cœur avait oubliée de battre durant quelques minutes car elle avait une maladie qui faisait oublier à son cerveau ce genre de truc. Du moins, c’est ce que j’avais compris quand elle me l’avait expliquée. J’aimais bien être avec elle. Elle me faisait rire, on dessinait ensemble, parfois on allait voir un film quand les infirmières apportaient une télévision dans la salle de jeu. Et quand j’étais trop fatiguée pour sortir de ma chambre, elle venait avec des livres et me lisait des histoires. Maddie avait onze ans, elle était plu vielle que moi, mais c’était la plus gentille. Je pouvais parler de tout avec elle. Et, malheureusement, notre parcourt de vie nous avait fait grandir un peu trop rapidement dans la vie. Et à notre âge, nous avions déjà des conversations d’adulte sur des sujets que l’on parle normalement du bout des lèvres. C’est lorsque je parlais à mon amie que j’avais l’impression que les adultes me mentait lorsqu’ils disaient que j’allais guérir qu’elle me regarda, totalement surprise. «Quoi!?! Tu ne te bat pas?» Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas trop. «Me battre contre quoi. C'est pas un match de boxe mon truc. Si tous les médicaments que je prends et la chimiothérapie ne fonctionnerait pas, je serai sans doute morte. Je crois simplement que ça va retarder mon.... départ… C’est tout. » Oui, j’étais certaine de mourir, et je n’avais que huit ans. «Mais non! Penses tu que les médecins te feraient subir tout ça si ils ne pensaient pas réellement te guérir! Voyons Effie! Tu m’as dit que ça fait mal (j’hochai la tête positivement) et si tu allais réellement mourir je crois qu’ils seraient assez gentil pour ne pas te faire subir ça jusqu’à la fin. » Je tentais d’assimiler cette vision de la situation que je n’avais pas envisagé. «Mais quand j’ai demandé à ma mère, elle a pleuré. » Maddie posa une main sur mon bras. «Je crois simplement que ce n’est pas le genre de question que ta maman voulait t’entendre poser dans sa vie. Elle a eu peur de te perdre. » J’hochai la tête. «Promet moi de te battre, jusqu’au bout. » Je le promis, une croix sur mon cœur, sans trop comprendre. Le lendemain, le cœur de Maddie décida d’arrêter de battre, et refusa de repartir. Regardant sa chambre vide, les joues mouillée de larmes, je compris que je n’avais pas le droit de me défiler de la dernière promesse que j’avais fait à une mourante.

A l’aube de mes dix ans, on me déclara en rémission de cancer et je n’avais plus à aller à rencontrer les médecins toute les semaines mais une fois par trois mois. Et je sortis de l’hôpital l’âme vieillit de cinquante ans, le corps cicatrisé de trois chirurgie, dans mon sac à dos des souvenirs de mon année et trois quart passée dans cet édifice dont quelques livres que les parents de Maddie avaient laissé à mon intention

Chapitre Deux ♕
Le statut quo


«Alors Effie, comment ça va?» Je regardai le docteur Witt avec douceur. Un sourire vint se dessiner sur mon visage qui avait des formes et une jolie couleur rosée. La jeune fille émaciée qu’il avait connu quelques années au paravent et l’adolescente qui se tenaient dans ce bureau semblaient totalement différente. «Ça va. » Dis-je. Je ne savais jamais quoi répondre à cette question. Était-ce normal que je ne me sente pas à ma place parmi les élèves de mon école privée? Que je trouvais les problèmes de maquillage et de garçons qu’avaient les filles de ma classe totalement stupide. Que je trouvais les gens de mon âge totalement immature. Que je préférais mes soirées en famille à la maison à des sorties au cinéma. Bien sûr dira-t-on. Après tout, j’avais dû grandir à un âge où l’innocence devrait régné. J’avais expérimenté des douleurs physique et psychologique plus énorme que quiconque dans mon entourage. Combien de filles dans ma classe ont vu leur père pleurer dans les bras d’un médecin, combien de personne ont vu un frère supplier de donner son sang et combien ont été confronté à la mort de façon si réel qu’elle s’était préparer à mourir. À l’école, on savait mon histoire. Je n’avais que quelques amies qui étaient restées près de moi suite à toute cette histoire. Après être l’animal de foire à mon retour en classe, les gens s’étaient lassés de moi et j’avais pu respirer et essayer de trouver une vie normale. J’avais beau me forcée pour essayer de faire comme tout le monde, certaines choses me semblait stupide. Je me fâchais lorsqu’une de mes amies nous racontait qu’elle s’était disputé avec ses parents et les avaient traités de tous les noms. Et l’idée d’être avec un garçon ne m’appelait pas nécessairement. De toute façon, ils ne voulaient qu’une chose or je ne voulais pas me donner gratuitement. J’avais honte de mon corps –je restais adolescente tout de même!. Je détestais les cicatrices que j’avais, la pâleur de ma peau et mes cheveux qui ne poussaient pas assez rapidement. Je fini rapidement par être en retrait de ma classe, n’ayant que deux ou trois amis qui acceptaient mon étrangeté. «Tes examens sont très positif. » Dit le docteur qui me ramenait à la réalité de ce bureau que je ne connaissais que trop. «Ton fer est un peu bas et ton taux de plaquette aussi. Mais rien de dramatique. On va continuer ta médication, ça te vas. » J’hochai la tête et je le regardai griffonner quelques mots illisibles sur son bout de papier. Lorsque je m’entendis prononcer «Merci Dr Witt. Je ne vous l’ai jamais réellement dit. Mais, je vous dois la vie » Le docteur me sourit tendrement, posant sur moi un regard paternel et touchée. «Je n’ai pas été seul à mener ce combat. » Je souris, remerciant encore le destin de m’avoir fait rencontrer Madisson. Elle avait été pour moi comme un ange gardien et j’avais encore l’impression qu’elle était avec moi dans mon combat quotidien. Car il fallait être réel; j’avais beau être en rémission depuis six ans, le lymphome pouvait réapparaitre quand bon lui semblait. «Comment on fait pour devenir médecin?» Je voulais sauver des vies moi aussi. Que ma rémission veuille dire quelque chose. La vie m’avait donné une seconde chance, je voulais faire du bien aux autres. On avait été si généreux avec moi, c’était à mon tours de donner. Et la médecine m’avait toujours fasciné depuis mes débuts de traitement. J’avais toujours posées diverses questions, demandé qu’est-ce que les traitements faisaient sur moi, j’avais presque demandé de voir les vidéos des opérations pour savoir ce qu’ils m’avaient fait. Le docteur sourit, comme s’il s’était attendu à cette question et me tendis le papier de prescription en me disant «Ça prend beaucoup d’étude, de la patience et des bonnes notes scolaire. »

Si c’était les études qu’il fallait, soit. Je commençai donc à hypothéqué le peu de vie sociale pour me plonger dans mes cours. Et rapidement mes résultats s’améliorèrent. Déjà peu populaire, ma cote en pris un coup. Mais je ne m’en faisais pas. Les quelques amis que j’avais m’aimaient malgré tout et m’encourageait. Ne dit-on pas que dans l’adversité on remarque nos vrais amis. J’avais pu le découvrir à mainte reprise depuis mes huit ans. Et ils étaient toujours là, à me demander d’aller au cinéma, me forçant à trouver du linge plus à la mode et en me laissant tranquille lorsqu’on parlait d’alcool; je ne prendrais pas ce risque avec la quantité de médicament que j’ingérerais chaque jours. Je passai donc le reste de ma scolarité dans mes livres, avec certes peu d’ami, mais j’étais heureuse. J’étais en vie. Mon frère entra en théâtre à l’académie royale d’art dramatique et partit de la maison familiale à ma grande tristesse. J’étais si près de lui que ce n’était pas seulement mon grand frère mais mon meilleur ami. Il passait tout de même souvent me chercher pour manger au restaurant ensemble ou que je l’aide à répéter ses rôles. Lui m’aidait en mathématique. Je détestais les mathématiques. Entre temps, mon père avait repris ses horaires de fou qui l’emmenaient hors de la ville la plupart du temps. Pour tromper sa solitude ma mère avait ouvert une boutique de cupcake qui faisait fureur dans le quartier. Le calme était revenu dans notre famille fortement ébranlée, tout allait enfin pour le mieux. Les années de sacrifices étaient enfin derrière nous, au bien de tous.

Chapitre Trois ♕
La cours des grands

«Mme Williams,
Il me fait plaisir de vous annoncer que votre candidature a été retenue pour le programme de Médecine dans notre école …. »


Je fus incapable de terminée la lettre que je tenais dans les mains. Mon cœur avait manqué un bond alors que je me mis à trembler. Il me fallu relire plus d’une dizaine de fois le début de la lettre avant de parvenir à terminer les trois paragraphes m’expliquant comment procédé pour le reste de mon inscription scolaire. J’étais censé terminer de décorer les cupcakes avec des lapins pour aider ma mère à pallier à la demande de Pâques. Mais au lieu je restais assise dans la cuisine de la boutique, le reste du courrier sur les genoux, incapable de comprendre ce qui se passait. D’un trait, je me levai faisant tomber les enveloppe au sol et je couru vers le téléphone de la boutique. Frénétiquement je composai le numéro de mon frère. Je n’avais cure de l’heure hâtive et du fait que sa voix trahissait son réveil par mon appel, je ne pus m’empêcher d’hurler dans mon téléphone «Darren! J’ai été acceptée à Harvard!»

Me voilà dans un des nombreux dortoirs de la prestigieuse université américaine. J’avais quitté mon Angleterre natale pour étudier dans les Ivy Ligue sans trop croire ma chance. Il me fallut attendre la moitié de ma première année pour comprendre où je me trouvais réellement. Ici, étudier n’était pas récrié par les autres étudiants mais une chose totalement normale. Bien sûr, il y avait quelques enfants de riche qui se contre fichait bien du titre de l’université et préférait boire que d’avoir de bonne note, mais je réussi à me faire plusieurs ami qui, comme moi, voyait ces études comme un don du ciel. Je savais que je faisais partit des rares personnes qui avaient accès à ces études, même si je m’endettais jusqu’au coup, je voulais être la meilleure pour soigner mon prochain. Lors d’une soirée d’étude chez moi, Garett, un de mes ami trouva le livre que Maddie m’avait donné que j’avais été incapable d’abandonner. Après s’être moqué de moi et de mon style de lecture douteux, je lui racontai mon histoire. Ici, personne ne savait que j’avais combattu un cancer. Mes longs cheveux et mes vêtements qui cachaient stratégiquement mes cicatrices couvraient bien cette histoire. Son empathie me pris au cœur. Déjà que j’avais été sous le charme de son intelligence, de le voir si attentif à moi me fit fondre. Et lorsqu’en fin de soirée il m’embrassa je ne pus le repousser. L’Amérique me donnait une troisième chance dans la vie et j’y fit entrer pour la première fois quelqu’un.

Garett et moi étions devenus inséparable. Couple officiel de notre bande d’ami, il ne fallut pas attendre bien longtemps pour déménager ensemble et continuer notre cursus scolaire ensemble. Difficile, certes, mais on finissait par s’en tirer tout de même bien. Il avait réussi à me décoincé un peu et aller dans des fêtes et sortir un peu plus souvent mon nez des livres, je le rendis légèrement plus studieux. Bref, une parfaite balance. Lorsque vint le temps de se spécialisé, Garett me pris par surprise en m’annonçant qu’il allait prendre la branche de la cancérologie. Mon histoire l’avait poussé à lire sur les lymphomes et il y avait découvert un monde qui l’intéressait. Après de longues discussions sur la difficulté psychologique que ce genre d’emploi lui apporterait, je compris son réel désir d’approfondir ses connaissances en ce domaine. En bonne petite amie, je ne pouvais que l’encouragée comme lui m’encourageait pour devenir chirurgienne. La concentration que demandait une opération me donnait une adrénaline que j’adorais. J’avais le sentiment que c’était là que je pouvais faire une différence. Ce que j’avais toujours voulu faire.

Ce que je fini par réussir à faire, cette année marquait une année importante pour moi; je commençais mes stage, j’allais enfin avoir de vrai cas et non pas seulement des cas fictifs. Fraichement fiancée à Garett j’entrai pour faire mon internat à San Francisco, heureuse comme jamais.

Chapitre quatre♕
And now.

«Non Effie, il faut partir. Tu n’entends pas ce foutu message à la radio, il faut quitter! Vite! Tu veux te faire tuer ou quoi. » «Il y a encore des patients dans les hôpitaux! Je ne les abandonnerai pas!» Je regardai Garett avec nos sacs à dos remplis de vêtements et de maigre provision que nous avions. Notre exile d’été à la campagne avait changé radicalement de plan lorsque les morts s’étaient réveillés. Jamais je n’aurai cru que ce mal serait venu jusqu’ici. Et maintenant il fallait fuir. On nous avait parlé d’un endroit, une ville à trois heures de voiture, où tout était sécuritaire et où on était défendu. «Il va y avoir un hôpital là-bas, on ira se porter volontaire je te promets. » Je le regardai, impuissante. Les quelques chalet voisins étaient si éloignés de la ville qu’il y avait un hôpital provisoire pour les malade mineurs. La rumeur voulait qu’elle ait déjà été attaquée, mais si une personne était vivante, elle ne méritait pas d’être abandonnée là-bas. Ce n’était pas le médecin en moi qui parlait, mais l’être humain. J’étais incapable de bouger. Incapable de partir sans avoir cette boule de culpabilité qui m’empoignait la gorge. J’étais partagée entre mon besoin d’aider les autres et mon propre instinct de survie. Garett pris mon visage entre ses mains et m’embrassa. «Ça va aller, je te le promets. » Il mentait, tous deux nous le savions. Mais j’avais besoin de ce mot d’encouragement pour décider d’abandonner au sort des gens sans doute déjà condamné pour sauver ma propre vie. Une fois dans la voiture le moteur gronda et nous partîmes sans regarder en arrière, terrifié mais emplis d’énergie du désespoir.

Notre voiture manqua d’essence à cinquante kilomètre de Brazoria. C’était là que la radio nous avait dit de se rendre. Je me mordis la lèvre et je regardai mon fiancé. «Si on se dépêche, on peut l’atteindre avant la tombée de la nuit. » C’était pire la nuit. Dans tous les films que j’avais vu c’était ainsi, alors quand l’horreur se transposait à la réalité je ne voyais pas pourquoi c’était différent. Nous prîmes chacun un sac à dos et sans un mot nous commencions à marcher. Évitant toute exposition nous commencions à marcher à l’orée du bois. Ils me semblaient tout aussi terrifiants qu’être à nu sur cette grande route. Mais en ce moment, plus rien n’était certain. Qu’est-ce qui s’était passé pour que l’on arrive à tout ça. Je pris la main de mon amoureux, totalement terrifié, il la serra sans un mot. Il devait ravaler ses émotions pour me consoler, je le devinais à ses yeux brillant de peur. Le soleil commençait à descendre dangereusement lorsque le panneau annonçant la bienvenue dans la ville apparu devant nous. Affamé, épuisés, endoloris, nous poussions un soupir de soulagement commun. Nous y sommes arrivés. Tranquillement nous entrâmes dans la ville qui à prime à bord semblait déserte. Je me mis à paniquer. Et si les messages d’évacuation à la radio était totalement fondée et que c’était pire ici. Et comme pour confirmer ma peur, j’entendis mon amoureux crier. «Effie, cours!» Je me retournai pour voir trois créatures s’avancer vers nous avec un air trop inquiétant pour pouvoir réussir à respirer. Je me retournai, au loin je vis une baricade; l’aidée était là. Je me sentis poussée par mon fiancé et je me mis à courir à toute jambe, la peur au ventre. Moi qui était totalement nulle en sport, je devias remercier l’adrénaline de m’avoir fait courir si rapidement une si longue distance. Je vis un homme armé venir à ma rencontre et me prendre par le bras pour me dire d’entrer me cacher dans la ville avec tout le monde. Son fusil aurait du me terrifié, mais au contraire me rassura. Je couru les derniers mètres avant d’entrer dans la porte qui assurait ma sécurité. À bout de souffle je regardai la porte se fermer. «Attendez, il y a mon fiancé à l’extérieur!» Je repoussai l’homme qui fermait la porte lorsque je vis avec horreur que Garett n’avait pas bouger de notre point de départ. Sur lui quelques zombie trop occupé à le déchiqueté pour s’occupée de la blonde qui courait à toute jambe. Il venait de se sacrifié pour moi. Je m’entendis crier son nom alors que la porte se fermait. Puis le noir totale.

«Dr. Williams, on a besoin de vous ici» Oui, car maintenant j’étais médecin. Lorsque la fin du monde frappe à votre porte, les gens sont moins capricieux sur le diplôme. Nous étions trop peu avec des connaissances médicales pour commencer à lever le nez sur quelqu’un comme moi, je le savais. J’avalai la septième tasse de café de ma journée, je n’avais pas dormis depuis trente-deux heures, j’étais à bout de force, mais lorsque je vis le jeune homme parsemé de bandage inonder de sang, je mis ma fatigue de côté pour lui venir en aide. Je voulais faire une différence dans la vie, je le faisais. Travailler m’évitais de me concentrer sur ma peine ou de m’inquiéter pour ma famille de toute façon. Ce n’était pas le moment de rechigner pour un deux heures de sommeil consécutif. Je dormirai quand je serai morte.



Dernière édition par Effie J. Williams le Dim 3 Juin - 19:56, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 5:09

Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche. I love you
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 10:05

Bienvenue EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 833574364
Revenir en haut Aller en bas
ICD
Hope E. Wenson

Hope E. Wenson
ICD

ZOMBIES TUES : 555
INSCRIPTION LE : 11/05/2012


ce qu'il y a dans mes bagages
inventaire:

EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 11:51

Bienvenue, bon courage pour ta fiche I love you
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 11:58

Bienvenue et bon courage pour ta fiche EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 1132514435
Si tu as des questions n'hésite pas I love you
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 13:22

merci :)
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 16:13

Bienvenue parmi nous !!! EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 44172907
Bon courage pour ta fiche !
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 16:43

La magnifique Taylor ♥️ EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 682910877 Bienvenue : )
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 18:11

Bienvenueee I love you
Revenir en haut Aller en bas
Dasha A. Evans-Carter

Dasha A. Evans-Carter

ZOMBIES TUES : 175
INSCRIPTION LE : 10/05/2012


ce qu'il y a dans mes bagages
inventaire:

EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyVen 1 Juin - 18:57

Bienvenue parmi nous I love you
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptySam 2 Juin - 22:06

merci! Je tente de faire ma fiche ce soir :)
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyDim 3 Juin - 9:33

bienvenue EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 2124793060
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying EmptyDim 3 Juin - 20:51

Ta fiche me semble complète je peux donc te valider EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 653229401
Tu peux désormais poster une fiche de liens ainsi qu'une fiche de topic, mais n'oublies pas de recenser ton avatar dans le bottin. Tu peux aussi créer un scénario, mais n'oublie pas de bien suivre les règles I love you N'oublie pas d'aller faire ta demande de logements, tu pourras aussi faire une demande de mission et personnalisé ton rang. Soit sur d'avoir bien lu toutes les annexes pour bien te repérer (: Amuses toi bien parmi nous et n'hésite pas à te rendre dans la partie hors jeux pour pouvoir t'amuser EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 1132514435


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



EFFIE- Frosting. The final defense of the dying _
MessageSujet: Re: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying   EFFIE- Frosting. The final defense of the dying Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

EFFIE- Frosting. The final defense of the dying

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BLACK RAIN™ :: EFFIE- Frosting. The final defense of the dying 1338158929-05 :: Corbeille :: BLACK RAIN 1.0-