| Sujet: it's a filthy goddamn horror show. ► harry. Jeu 17 Mai - 21:27 | |
| ❝ harry thomas graham ❞prénom ✄ harry thomas nom ✄ graham âge ✄ vingt six ans sexe ✄ homme nationalité ✄ américain origines ✄ anglaises votre métier avant que tout cela ne commence ✄ écrivain raté. qualités ✄ honnête. bon tireur. goût de la survie. rusé. minutieux. réfléchi. tenace. observateur. calme. pragmatique. défauts ✄ misanthrope. violent. taciturne. mauvais perdant. placide. méprisant. inattentif. impatient. voleur. charlatan. distant. individualiste. déloyal. groupe ✄ ❝ you’ve no idea of what i can do ❞
Night full of death and some say end of timesDans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.
Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Une balle collée dans l'os frontal parce-qu'Harry n'a pas d'inclinaisons sadiques. Il n'y a pas de peine à avoir lorsque l'on débarrasse quelqu'un de la douleur susceptible de suivre, et la mort est certainement préférable à un quelconque état second qui vous colle une fringale infernale et un air de chien agonisant. Regardez les, comme ils gémissent, c'en est presque triste. Il est pourtant évident que c'est sans plaisir que l’exécution se déroulerait, mais c'est un service rendu.
Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ D'un point de vue purement physique, Harry n'a jamais été particulièrement transcendant en sport. C'est un cartésien, un littéraire méprisant les fonctions du corps par rapport à l'esprit. Pourtant, être poursuivit par une dizaine de mort-vivants qui ne s'épuisent pas et n'ont dans l'idée que de bouffer peut donner quelques élans insoupçonnés. Courir une vingtaine de minutes à un rythme lent mais soutenu peut sauver la vie s'il a de la chance, mais passé ce laps de temps c'est inutile de demande un quelconque effort de plus.
Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Dans la mesure où Harry n'a jamais éprouvé de sentiments amoureux, il est difficile d'y répondre. En revanche, il ne doute pas que la passion conduit à des actes héroïques démesurés, qu'un être ne puisse concevoir de laisser l'autre à sa situation merdique, et qu'il faille, malgré le peu de chance d'y survivre, tenté de le sauver. Il est possible, donc, qu'il puisse en être capable mais non sans avoir débattu d'un plan aux alternatives multiples. Parce-que quoi qu'il advienne, il est impossible de sauver qui que ce soit si l'on vient à mourir alors autant sauver sa peau sans jouer les héros.
Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Découper du saucisson avec un couteau de cuisine n'a jamais demandé de préparation particulière. Ayant vécu dans une atmosphère physique - malgré lui s'entend - Harry sait comment s'y prendre pour morceler un bout de chair, quelque soit sa taille. De même que pour les lames, une batte de base-ball n'est pas compliquée à manier, ce que l'on ne peut pas dire d'une arme. Ne s'étant jamais servi d'un baretta, quelque soit le calibre, il évite de s'en servir. Sait-on jamais.
Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Nous y voilà. Le bon sens commun est ce qui fait le plus défaut à Harry depuis l'infection. Il n'est pas sans savoir que sans l'aide des autres survivants il ne tiendrait pas la route, mais l'homme est dépourvu d'élan altruiste. S'entend qu'il se complaît mieux seul qu'au milieu des lamentations et des badauds qui s'organisent. Il est incapable de s'adapter en groupe et est certain de mieux survivre seul en situation critique. Quant à savoir partager, il couperait en deux son quignon de pain devant un crève-la-dalle.
L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Nul part, il reste chez lui et s'enferme. La fin du monde est un bon sujet de dissertation, pas question pour le moment de quitter son ordinateur et de mettre le nez dans le sang et le chaos du monde extérieur. Attendre que les choses se tassent est la meilleure des solutions à ses yeux. On avise après.
Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Le plus sensé aurait été d'appeler les secours, la police, le FBI, Interpol et tutti quanti. Ou, au moins, sa famille proche, ses amis, sa nana. Savoir comment les gens vont, comment ils se débrouillent, s'ils ne sont pas mort, s'ils sont en sécurité. Évidemment, lorsque l'on s'appelle Harry Graham et que l'on pense en premier lieu à sa gueule, les choses sont différentes. Rassembler quelques armes, ce que l'on a sous la main, du papier, des stylos, des boites de conserves, le reste des bières et des cigarettes, un téléphone. Se préparer à survivre au lieu de vivre comme un animal traqué. Bref, le crédo quotidien.
I'm coming back from the dead and ill take you home. Trop sombre, trop défaitiste. Ça pue la fange à des centaines de mètres, ça sent le souffre et l'amertume. Ecrivez sur Jack l'Éventreur ou Albert Fish mais ne pondez pas d'histoires d'amours noires. Laissez ça à Shakespeare. Vous n'êtes pas Shakespeare. qu'il avait dit. Qui prétendait l'être ? Harry s'inspirait simplement de son goût amoindri pour la vie. C'est facile de haïr - aimer l'est tellement moins qu'il en jalousait ceux dotés de cette capacité. Il avait toujours écrit par dessus ses frustrations : c'était sa manière de fonctionner. Il n'escomptait pas de prix, de reconnaissance, de lecteurs réguliers. S'illustrer dans le politiquement incorrect et la vérité, sectateur d'un quotidien enfumé par les idées lugubres d'une humanité déjà en perdition. Bien avant que l'apocalypse ne balaie tout, Harry voulait démontrer que l'être humain ne comprenait pas l'instinct de survie. Lui même en était incapable, sinon pourquoi refusait t'il ainsi le comportement grégaire ? Une chose était certaine, pourtant. Dans la foire aux vinyles usés, aux posters déchirés, aux livres étiquetés, aux cigarettes écrasés, à la bouffe mal rangée, à la télé sempiternellement allumée, le jeune homme paraissait puiser son inspiration sans que celle-ci ne plaise. Des post-it sur le mur répertoriaient les maisons d'éditions qui le refusaient, chacune leur tour. Il avait terminé de se demander pourquoi cela ne fonctionnait pas. Être écrivain avait toujours été une vocation - si ça ne marchait pas, tant pis. A bon entendeur, les rêveurs n'abandonnent pas facilement. Et si l'on pouvait cataloguer Harry de rêveur désillusionné, il restait aux antipodes du conformisme. Voilà pourquoi, après avoir quitté le domaine familiale, la ferme de l'Ohio, il s'était rangé en périphérie d'Oklahoma dans un appartement miteux aux locataires douteux. Seulement sa voisine, mademoiselle Latika Kumar, l'indienne qui étudiait la photographie, dérogeait à cette population.
Une fois - le souvenir en était brûlant - Harry s'était dépêché d'écrire les sensations qui lui restaient dans le ventre après qu'ils aient fait l'amour. Comme ça, le coït improvisé en début de matinée. Il ne l'avait même pas déshabillé entièrement - ça semblait trop pressé pour en prendre le temps. En revanche, il se remémorait avec adoration l'arrondi de son sein qu'il avait tenu, et la courbe de ses hanches prononcée. On en sentait l'os, ça ne la rendait que plus désirable. Un oiseau entre ses doigts qui criait un peu plus fort à chaque coup de reins pour finir par s’essouffler dans l'alcôve de son cou trempé. S'il avait dû vivre avec une fille à laquelle il aurait promis la fidélité, ça aurait été avec Latika. Mais Latika était morte, n'en parlons plus. Harry voyait l'amour comme un sentiment volage et incertain, fébrile. Il ne l'avait pas aimé, comme il ne ressentait pas non plus le besoin d'avoir une compagnie à ses côtés, une présence comme palliatif à une solitude qu'il ne ressentait pas. Harry Graham n'a pas eu une vie extraordinaire ni un quotidien parfaitement banal. Il s'est passé ce qui devait advenir. La vie. Des passions avortées, des rêves escomptés, des amitiés contrariées, des joies, des peines, la rancœur, le courage. Il ne s'était jamais vanté de quoique ce soit, et s'il avait pu être quelqu'un d'autre, Harry se serait appelé Jack. Peut-être aurait-il été scénariste, réalisateur, avocat, peintre, père de famille, amant, soldat. L'existence était parfumée d'un éventail de choix.
Plus maintenant.
On avait refusé l'absolution à l'humanité. C'était con, mais c'était comme ça. Du jour au lendemain, l'Homme s'est transformé en beefsteak de cheval aux yeux de ses compagnons, et c'était devenu l'incarnation de la connerie sur Terre. Pour peu, on se serait cru dans un mauvais film de Tarantino, en un peu plus sanglant. Et surtout, en plus gratuit. Il n'y a pas d'endroit pour sentir autre chose que le cramé et l'hémoglobine. Le napalm sur les grandes agglomérations, les avions de chasses, les explosions, les hurlements. Un Munch contemporain. L'Enfer qui brûle sur l'asphalte. Harry assistait. Il n'avait rien fait quand d'autres tentaient de se défaire de l'horreur. Beaucoup de chose avaient changé et l'on ne condamnait plus le suicide. Le jour qui suivit, il avait entendu le voisin d'en dessous se saigner dans la baignoire. Ça avait toujours été mal cloisonné. Le mal au bide lui était resté pendant un bon mois et, bordel, il en aurait eu la chiasse inspirée par la peur. La peur, cette peur était différente de toutes celles qu'ils avaient tous pu ressentir un jour. C'était se sentir glacé même en plus soleil, calquer sa respiration sur l'autre parce-que l'on n'était pas certain d'en avoir le reflex. Il n'avait ni frère ni soeurs à retrouver. Aucune raison de partir, sauf la faim lorsque les dernières boites de conserves furent épuisées. C'était au bout de deux mois, mais Harry avait arrêté de compter. Au dehors, la situation était telle qu'il l'avait longtemps espérée. Bien entendu, aucune explication de fournie. Pas de mutation du virus VIH ou de la malaria, pas d'explication des activités souterraines du FBI ou du CDC. Rien, quedal. Crevez en paix, citoyens du monde.
Harry était parti, cette fois. A pieds, parce-que sa bagnole avait été volée et qu'il n'était pas foutu de savoir en voler une. Rien de plus que nécessaire à sa survie dans son sac, on ne s'encombre pas des fioritures. Et marche, marche jusqu'au bout du monde. I'm goin back home to the west coast.
t'es qui toi ? pseudo ✄ Jekyl.sade prénom ✄ age ✄ dix neuf.pays ✄ France. sexe ✄ femelle. comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart. que penses tu du forum ? ✄ vraiment, vraiment sympa. avatar ✄ sam riley. personnage inventé ou scénario ? ✄ personnage inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ HELL YEAH.
Dernière édition par Harry T. Graham le Ven 18 Mai - 22:32, édité 40 fois |
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| Sujet: Re: it's a filthy goddamn horror show. ► harry. Jeu 17 Mai - 22:07 | |
| SAM RILEEEY Il est tellement rare de le voir sur les forums ! Tu me réserves un lien, ça c'est certain Sinon, je te souhaite bienvenue ici et bonne continuation pour ta fiche \o/ |
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| Sujet: Re: it's a filthy goddamn horror show. ► harry. Ven 18 Mai - 11:01 | |
| Je plussoie les autres pour Sam Riley, c'est tellement rare de le voir sur des fows' (Je t'épouse tout de suite ) Du coup je veux bien que tu me réserves le meilleur de tes liens (Au fait je dirais même que c'est un ordre ) |
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