prénom ✄ Elle en possède deux ; Eldrid et Nicholas, seulement, elle ne dit jamais le premier aux autres ; c'est Nicholas pour vous, que ça fasse garçon, elle s'en branle, si vous saviez. nom ✄ Azarov, pur produit russe, la famille Azarov était connue pour son contrôle sur la mafia, ainsi que sur l'armée russe. âge ✄ elle est âgée de vingt quatre ans. sexe ✄ féminin. nationalité ✄ russe, et seulement russe. origines ✄ russes. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ elle était l'espionne de la mafia. Ce n'est pas n'importe qui, et vous vous doutez bien qu'elle a reçu un entrainement digne de ce nom. qualités ✄ consciencieuse, courageuse, expérimentée, habituée à la vie à la dure, peu loquace. défauts ✄ enflammée, casse-cou, têtue, brisée, cache ses secrets, dure, exigeante, amère, cynique. groupe ✄ you've no idea what i can do.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ N'osez jamais lui demander une telle chose. Ca fait partie d'une des choses à ne pas évoquer en présence de Nicholas si vous tenez un tant peu à votre misérable vie. Elle ne parle jamais de Lorcàn, de ce qu'elle a dû faire, et à raison, puisque ce geste lui a couté plus qu'elle ne saurait le dire. Oui, elle lui a épargné de devenir un mort-vivant, mais à quel prix ? C'est pire lorsque vous connaissez la personne, inconcevable lorsque vous l'aimez. Il était son frère, il était son protecteur, et elle l'a tué pour sauver quoi ? Lui épargner juste une douloureuse descente aux Enfers. Elle le referait pour quelqu'un qu'elle ne connait pas ; pour quelqu'un qu'elle connait ... J'en doute. Sa blessure est trop vivace, tâchez donc de ne pas la titiller là-dessus, mademoiselle est susceptible niveau armes.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Courir, ce n'est pas son truc. Fuir n'a jamais été inculqué dans son esprit de « machine » aussi a-t-elle du mal à concevoir les choses en étant constamment en train de fuir. Elle ne court pas, elle abat ce qui se dresse devant elle. C'est certainement un souci majeur, surtout lorsqu'elle est envoyée en mission, et qu'une horde de zombies se pointe. Le réflexe naturel de tout être vivant est de fuir pour sa vie ; Nicholas, elle, se postera dans un arbre, et abattras au sniper chaque zombie encore debout. Problématique, donc...

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Si ça avait été Lorcàn, sans aucun doute. Le fait est, qu'il n'est plus là, et que niveau sociabilité, pour l'instant, son niveau est proche de zéro. Elle aurait décroché des montagnes pour son frère, mais pour les autres ? Ca reste à voir. Nicholas voit d'abord son propre intérêt avant ceux des autres.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Ah, LA question. Je répondrais oui à toutes les questions. Tueur à gages, ce métier vous dit quelque chose ? Nicholas l'était, avant toute cette histoire. Entrainée dès son plus jeune âge à manier une arme, que dis-je, à manier n'importe quelle arme. Elle sait s'en servir, et très bien même. Le souci, c'est qu'elle a tendance à tirer un peu sur n'importe quoi - n'importe qui. Adapte des armes à distance, c'est une fanatique du Python, et autres armes de précisions. Même si, parfois, un bon fusil à pompe fait bien l'affaire... ou une grenade.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Ici, c'est le moment ou elle ne vous répondrait pas. La vérité, c'est que Nicholas est une handicapée au niveau relation sociales, qu'elle manque cruellement de tact, et que, du coup, son comportement passe, aux yeux de certaines personnes, comme pour de la méchanceté. Seulement, le fait est, qu'on ne lui a jamais appris à partager, à voir les choses en groupe. C'est une individualiste, donc la société et elle ... De plus, son lourd passé n'arrange rien, et quand on commence à poser des questions, Nicholas se ferme ; soit, elle ne dit rien, soit, c'est une remarque acérée. Ca n'arrange rien.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Rien ne sert de courir. Ou elle irait ? Franchement, je doute qu'elle le sache. La raison de sa venue en Amérique, était officiellement pour remplir un contrat, officieusement pour échapper à la mafia ; lorsque le virus est survenu, disons que ça l'a un peu arrangée. Communications coupées, tout ça. Si elle projetait quelque chose, ses rêves sont morts avec son frère.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ sécuriser le périmètre. Impérativement, et à chaque fois. S'assurer qu'il n'y a aucun mort-vivant dans les parages, et vérifier qu'il n'y a pas (non plus) de vivants. Et seulement après ça, elle s'installe pour passer la nuit, en se préparant à manger avec ce qu'elle trouve. Elle est débrouillarde et sait très bien comment survivre en pleine nature.

pseudo ✄ middle ages prénom ✄ laurine. age ✄ 20 ans. pays ✄ france. sexe ✄ aux dernières nouvelles, féminin. comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart. que penses tu du forum ? ✄ damn, il est franchement orgamisque. avatar ✄ barbara palvin. personnage inventé ou scénario ? ✄ Nicholas sort de mon imagination. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ watch your back, bitches.

Le recueil des âmes brisées. Il se lève, elle se terre. Il avance, elle recule, la terreur naissance dans le creux de ses entrailles. Le protecteur n’est pas là, elle est à sa merci. Ô ciel, ne peux-tu donc être doux avec cette enfant ? Sa mère, stoïque, les jambes écartées, observe sa gamine, la mine dubitative. Le père gronde intérieurement. L’arme dans sa main juvénile pèse lourd, mais ses minettes sont si fort enserrées sur la poignée, que ses jointures en deviennent blanches. Elle sait ce qu’ils lui réservent si elle n’y parvient pas. Elle se souvient encore des échos déchirants de sa grande sœur, lorsque ses parents l’ont jetée en pâture aux mafieux. La maison en avait tremblé sur ses gonds, et leurs rires gras restaient ancrés dans sa mémoire. L’homme vrille sur elle des yeux enflammés. Elle n’est qu’une gamine, elle ne sera donc pas capable de lui tirer dessus. Une gamine, oui. Quant à ne pas lui faire un trou dans e corps avec le fusil à pompe, c’est autre chose. L’ordre claque, elle serre davantage l’arme. Sa respiration s’accélère ; son père n’est pas patient. Gamine, non, elle n’est pas. Machine réduite à ne pas penser en pareils instant. Elle vise, débloque l’arme, et tire. Le contrecoup du fusil est si violent qu’il l’envoie rouler à terre. Mais la précision méthodique de son geste, laisse un trou béant dans la poitrine de l’homme, à l’endroit exact ou aurait dû se trouver son cœur. Les yeux écarquillés, il meurt avant d’avoir touché le sol. Pas de félicitations, seulement un bref hochement de tête furtif de ses deux parents ; test réussi. Nicholas ne se verra pas jeter en pâture aux lions, non, elle se verra entrer dans l’arène pour les affronter et les descendre un à un, de sang froid.

« Tire! » « Je ne peux pas ! » « Tu peux ! Tire ! » « Non! » « NICK! TIRE BORDEL » « NON! » « Si tu tires pas putain, tu sais ce qui va se passer. » Les larmes roulent sur ses joues d’ambre. Sa blessure pisse le sang, et le flingue sur sa tempe, sa main à elle contre la détente. « Je ne peux pas… » Elle supplie, la main tremblante, le corps entier secoué de spasmes incontrôlables. « je ne peux pas.. » répète-t-elle. Il lui agrippe la main qui tient le revolver. « Eldrid. » elle se fige, ses yeux perdus dans les siens. « tu te souviens, de ce jour-là..? Il pleuvait. Père nous avait enfermés dans la salle. Toi, tu as sourit, la mine éblouissante, et tu m’as serré dans tes bras. Tu te souviens des mots ? Il ne saurait nous atteindre, grand frère, c’est notre foyer ici. » Elle prononce la dernière phrase de concert, tandis qu’elle l’accompagne du geste, son poing fermé sur le cœur. Il sourit, lui caresse tendrement le visage. Le visage de nacre de sa sœur, souillé par les larmes. Ses doigts viennent écraser les larmes qui roulent sur ses joues ; l’échange de regard dure ; aucun d’eux ne ressent le besoin de parler pour se comprendre. Puis, il la lâche, rompt la magie. Son regard devient acier, et elle voit, l’homme de fer revenir, tandis que l’homme d’émotion s’envole. Il la foudroie du regard. « Tire. » injonction parfaite, timbre de voix adapté à sa putain de situation. Lorcàn a toujours été un dur. Glaciale, presque, sa voix claque dans l’air matinal. Le coup de feu lui déchire la cervelle, répands son sang sur le dallage de marbre de la maison abandonnée. A des milles à la ronde, l’espace reprend le son terrible, l’amplifie, puis, petit à petit, il disparait. Il ne reste que des amas de corps brisé et de sentiments déchirés. Machinalement, elle recharche l’arme, remet la sécurité et la rengaine. Le vent se lève, et entre les branches des arbres, sa plainte s’élève. Le drap recouvre son visage, tandis qu’elle se relève, un dernier regard envers le cadavre. Sa main cherche, trouve. Le briquet se déclenche, la flamme surgit. Sa chute lente, ralentie par une perception des sens aiguisée ; il touche le drap s’enflamme aussitôt. Elle jette son paquet de clopes dans le brasier. Nicholas s’en va.

Le zombie s’avance, avec l’air hébété qui leur est propre. Juchée sur l’étalon trouvé dans une vieille ferme, Nicholas abat la créature. C’est à peine si elle a prit la décence de regarder ou elle vise. Le zombie abattu, elle reprend sa route. Les pas de l’animal ne font aucun bruit sur le tapis d’aiguilles de la forêt. La bête aurait pu être décharnée, sur le point de crever ; pourtant quand elle s’est arrêtée dans la petite ferme, elle n’y avait trouvé personne, hormis l’étalon noir à l’œil terrifié. N’ayant d’autre moyen de locomotion jusqu’à présent, elle était parvenu à calmer l’animal et à l’harnacher. Ainsi avait-elle laissé derrière la ferme brûler ; partout ou elle passait, elle mettait le feu. La purification. Nettoyer par le feu. De survivants, elle n’en a pas eu trace depuis quelque six mois. Depuis la balle logée dans le crâne de Lorcàn. Réelle désertion, ou volonté de fuir les autres ? Deuxième solution. Seulement voilà, la ville, là, devant elle, est loin d’être peuplée de zombies. Elle arrête l’étalon, soupire, et ses yeux parcourent les environs. Déjà, ils l’ont vue, elle le sait, et ils vont venir voir si elle est des leurs, ou si elle est un mort-vivant. La pensée l’effleure et la fait sourire ironiquement. Mort-vivant, clair qu’elle doit leur ressembler. Ses frusques tâchées de sang, ses cheveux emmêlés, et montée sur un étalon aussi dépenaillée qu’elle.