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 don't be afraid, pretty face. (alistair)

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don't be afraid, pretty face. (alistair) _
MessageSujet: don't be afraid, pretty face. (alistair)   don't be afraid, pretty face. (alistair) EmptyMer 16 Mai - 6:47


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billie jean blackburn & alistair debussy

« Et merde ! » Billie relâcha la poutre qu’elle tenait dans ses mains et venait de râler parce qu’elle n’avait pas prévu la quantité de poussière déversée sur ses vêtements, ses mains, ses cheveux et son visage. Elle se mit à tousser tout en secouant la main devant elle alors que son collègue, qui tenait l’autre bout, lui grommelait aussi dans sa barbe. « Hey, je suis pas architecte ou maçon, bonhomme, okay ? Estimes-toi déjà heureux que t’es de la main d’œuvre. » Balança la jeune fille à son encontre. Elle se trouvait sur le chantier où l’on tentait de construire une nouvelle habitation. Elle y était surtout présente à cause de Blake, qui avait insisté pour qu’elle aille « voir comment ça se passe ». Il faut dire qu’en un an, même si la jeune Blackburn avait aidé pour les petites tâches quotidiennes, elle ne s’était montrée guère très active dans les chantiers qui avaient lieu régulièrement. Après tout, la ville n’avait jamais assez d’habitation avec tous les arrivants présents et arrivants qui s’entassaient un peu plus dans les maisons déjà existantes. Billie Jean passa ses mains sur son jean mais c’était peine perdue ; un nuage de poussières s’éleva de nouveau, la faisait toussoter encore une fois. Résignée, elle claqua des doigts pour attirer l’attention de son collègue. « On va déplacer cette poutre et après, j’irai me laver. Et ouais, je sais, je suis une petite nature. » Rajoute-t-elle quand elle le vit rouler des yeux. C’est vrai qu’elle aurait pu continuer à se trimbaler toute la journée accoutrée de la sorte. Peut-être que ça serait un bon camouflage pour les missions. Mais franchement pas très sain car la poussière s’engouffrait partout. Alors, même si les zombies ne serraient pas attirés par l’odeur de la chair, ils le seront par les éternuements. Billie secoue la tête ; elle n’avait pas eut de mission depuis un petit moment et elle tenait à ce que ça reste comme ça. Les missions, il n’y avait rien d’autre qui pouvait l’effrayer plus. Pas même les zombies. Car l’attente de les voir surgir était bien plus stressante que les voir tout court. Billie Jean reprit son coin de poutre et l’autre l’imita.

Un quart d’heure après, la jeune fille prenait ses affaires dans la maison qu’elle squattait (c’était le cas de le dire) avant de se diriger vers les douches communes. La ville avait des airs de camp de base. Après tout, ça l’était un peu. Il fallait apprendre à survivre et à se battre. Vivre en communauté était un enjeu majeur et ce n’était pas forcément facile tous les jours. Pour une personne comme Billie, qui aimait se retrouver seule dans son coin, il était parfois difficile de tenter de trouver sa place. Mais maintenant, depuis qu’on lui a montré comment faire, les gens ont compris que, quand ils la voyaient assise sur les marches d’un perron en train de tailler un morceau de bois, mieux fallait pas la déranger. On ne sait jamais comment elle pourrait réagir et, avec un pieu en construction à la main, mieux fallait être doublement prudent et passer son chemin. La jeune Blackburn traça sa route, hocha de temps à autre la tête en guise de salut avant d’atteindre enfin, les douches communes. Pour économiser l’eau parait-il. Billie Jean le faisait de bonne grâce, un brin impassible aux personnes déjà présentes. Et il y avait foule du côté des filles – pour changer. La jeune femme soupira avant de se résigner à passer chez les hommes. Là, vide complet. Parfait. Une fois que la demoiselle eut ôté chaussures et tee-shirt, qui dégagèrent un brin de poussière sous la grimace de leur propriétaire, que quelqu’un entra. Les mains sur la fermeture de son jean, Billie observa l’arrivant avant d’esquisser, pour une fois, un fin sourire amusé. « Mais qui voilà ? Ne serait-ce pas mon joli cœur ? » Une petite touffe brune, un regard bleu azur et l’air complètement décontenancé, Billie Jean se souviendrait de lui dans n’importe quelle circonstance. « Tu peux venir, je vais pas te bouffer. » Dit-elle, en faisant un signe du bras, toujours son air amusé plaqué au visage.


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MessageSujet: Re: don't be afraid, pretty face. (alistair)   don't be afraid, pretty face. (alistair) EmptyMer 16 Mai - 13:41


Et voilà. J'ai fixé mes trois jours de sport dans la semaine et aujourd'hui en est un. Je ne me suis pas dégonflé et j'y suis allé. Il faut dire que j'ai l'habitude de pratiquer une activité physique tout seul, par mes propres moyens. Comme ça, personne ne vient m'emmerder ou me ralentir. J'y trouve mon compte. J'ai commencé par faire des étirements et, après, je me suis mis à trottiner pour, enfin, courir. Je sens le surplus d'énergie me transcender le corps et arriver dans mes jambes. Les muscles sont stimulés et je continue ma course effrénée dans un assez bon rythme. Je ne ralentis pas. Petit-à-petit, mon corps se décontracte, se ramollit. Mon hyperactivité s'étouffe dans l'effort que je fournis. Ca fait du bien. Je ferme mes sens au monde qui m'entoure. Je me retrouve seul face à ma respiration saccadée et à mon coeur qui tambourine la cage thoracique. Entendre mon corps vivre me donne envie de courir encore plus vite. Je sprint. L'air siffle à mes oreilles et essaye vainement de freiner mon élan. J'aurais du écouter Mère Nature. Car, sans le moindre signe, je sens mon pieds se poser sur une surface molle. Il ne faut pas plus d'une seconde pour qu'il glisse sur la boue... et le reste du corps avec. Je tombe et je me ramasse minablement sur la terre humide. « Et merde! » Je me suis réceptionné sur mes coudes et la boue vient d’éclabousser toutes les parcelles de peau découvertes. Je peste. C'est alors que j'entends des petits rires. Je tourne la tête en fronçant les sourcils et aperçois une troupe de jeunes filles. Je soupire bruyamment, les joues en feu et fuis instantanément leurs regards amusés. Je reste un bon bout de temps dans cette terre vaseuse. Puis, je me dis qu'il serait temps de s'activer. Je me relève en maugréant. « Direction douches. » Je lève les yeux au ciel devant ma stupidité et empreinte rapidement le chemin des douches communes.

Ces dernières ont été mises en place dès que les survivants ont afflué en masse aux portes de Brazoria. Il y avait un manque important de services comme celui-ci. Pourtant, avec l'arrivée de centaines de gens, tout s'est remis en place. Certains ont mis à disposition leurs connaissances et leur maîtrise d'un métier. Tout le monde a contribué à rendre Brazoria plus vivable. Ainsi sont nées les douches communes. Je me suis toujours demandé pourquoi ils n'ont pas restauré celles des maisons. Mais, à cet instant, cette question me parait absurde. Tout ce que je veux, c'est enlever cette crasse de ma peau et je me fous complètement si les douches sont communes ou pas. Le pratique, il n'y a que ça de mieux dans une société. La porte me fait face et j'entre sans aucune hésitation. Je m'enfonce dans les dédales de couloirs et j'arrive dans les douches pour hommes. « Punaise! Tu... tu fais quoi ici ? » Je viens de tomber sur Billie. C'est qui celle-là ? Attendez, je vous raconte. Billie est une serveuse techniquement, mais depuis quelques temps elle est aussi stripteaseuse. Ne me regardez pas comme ça! Je suis entré dans ce bar par erreur. Par pure erreur. Des gars qui ont voulu me faire une grosse blague. Bref, j'avais vu Billie danser et je ne m'en suis toujours pas remis. Non pas parce que le spectacle était déplaisant, bien au contraire, mais parce que j'étais intimidé. Joli coeur ? Mon Dieu, c'est vrai. C'est le nom qu'elle m'a affublé. Je rougis jusqu'à la plante des oreilles et baisse les yeux. « Heu... mais c'est chez les hommes. » Je balbutie presque dans ma barbe. C'est fou. Chaque fois qu'une fille pose son regard sur moi, je ne contrôle plus mes paroles. « C'est à gauche au fond du couloir pour toi. » Je jette des coups d'oeil dans tous les sens, priant pour que personne ne nous voit.
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MessageSujet: Re: don't be afraid, pretty face. (alistair)   don't be afraid, pretty face. (alistair) EmptyMer 16 Mai - 21:12


Alistair était le genre de type où l’on pourrait s’interroger sur sa présence d’un bar, et un bar de striptease de surcroît. Quand Billie a vu ce joli minois débarqué dans l’endroit l’air complètement paumé, elle n’avait pu s’empêcher d’aller le titiller un peu. Pas qu’elle était très fière du métier qu’elle faisait – au moins, ça n’allait jamais plus loin que la danse, c’était déjà ça. Mais quand on avait un client comme Alistair qui débarquait dans ce trou paumé dans lequel elle et sa mère s’étaient réfugiées pour quelques semaines, ma foi, c’était amusant. Et elle s’en était fort bien amusée. Le jeune homme n’avait pas vraiment mis longtemps avant de déguerpir. Le patron avait d’ailleurs failli la virer car, selon lui, c’était de sa faute s’il s’était enfui. « Le business, c’est le business, ma petite ! » lui avait dit-il avant de rajouter « T’as plutôt intérêt à me ramener plus de clients que de m’en faire perdre ! » Billie Jean dût tourner sa langue cette fois dans sa bouche pour s’empêcher de dire une grosse connerie. Ce n’était pas si le client en question n’était pas fichu de savoir où il mettait les pieds et encore moins qu’une demoiselle se trémousse devant lui. Mais, quand elle y repense, cela la faisait toujours sourire. « Punaise! Tu... tu fais quoi ici ? » Le revoir ici, en face d’elle, alors qu’elle n’était vêtue que de son soutien gorge et de son jean, elle sentait qu’elle allait encore bien s’amuser. « Je vais finir par croire que tu es là dès que j’enlève quelque chose. » Dit-elle d’un air malicieux. Puis, Billie eut un léger soupir faussement embêté. « Ce que je fous ici, à Brazoria, me semble pourtant clair, non ? » Elle s’approcha doucement de lui avant de lui caresser tendrement la joue avant de tirer de nouveau son sourire amusé avant de s’écarter. « Heu... mais c'est chez les hommes. C'est à gauche au fond du couloir pour toi. » Billie pencha la tête, l’air penaude. « Alors comme ça, tu veux me chasser ? » Elle passa la main dans ses cheveux, qu’elle secoua un peu pour enlever un peu de poussière. « Tu sais que j’ai failli me faire virer par ta faute après ta fuite ? » La jeune Blackburn planta de nouveau son regard dans celui de son interlocuteur tout en s’avançant. Elle le contourna, toujours ne l’observant, avant de poser son bras et son menton sur l’épaule du jeune homme, de façon à ce que ses lèvres soient proches de l’oreille d’Alistair. « Tu ne veux pas reprendre là où ça s’était arrêté ? » Le sentant complètement crispé, Billie posa ses mains sur chacune de ses épaules. « Détends-toi un peu, t’es tout tendu. » Dit-elle en le massant. A vrai dire, le comportement d’Alistair était bien plus drôle et attirant que ceux des Dom Juan qui veulent jouer au chat et à la souris, ce qui devenait lassant aux yeux de la jeune femme. Alors que le caractère timide d’Alistair était à la fois inattendue, attachant et terriblement drôle.

Les occasions de se détendre devenaient de plus en plus rares. Bien sûr, Billie Jean n’était pas non plus la première à sourire, rire et s’asseoir autour d’une bière avec des amis. Mais parfois, savoir relâcher la tension était essentiel pour garder un équilibre moral à peu près stable. Même si la notion de « stable » se devait d’être revisitée dans la situation actuelle. La jeune Blackburn se mordilla la lèvre inférieure, s’attendant à sentir ses doigts se renfermer sur eux-mêmes, signe qu’Alistair se sera encore tiré. Mais cette fois, il ne s’en tirera pas aussi facilement. Ses pouces continuèrent leur petit rond au sommet du dos – son frère soutient qu’elle aurait pu être masseuse dans une nouvelle vie – alors qu’elle se penchait de nouveau vers son oreille. « Ne me dis pas que c’est encore moi qui te perturbe. » Une question dans le vent puisqu’il était évident que Billie Jean connaissait la réponse. Elle n’était pas dupe. « Mais dis moi… C’est le fait que je sois stripteaseuse à mes heures perdues ou celui de voir une fille à moitié nue coller à toi qui te perturbe le plus ? » Là, elle pouvait facilement imaginer le visage d’Alistair devenir rouge pivoine. Il allait partir en courant, là, c’était clair.


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