prénom ✄ Katherine, bien qu'elle soit d'origine Indienne, ses parents ont préféré lui donner un prénom plus "Américain" afin de faciliter son insertion, car il n'est pas facile d'être Amérindien, encore aujourd'hui, aux Etats-Unis, dans certains Etats. Ainsi, l'accession aux études et au travail lui serait plus simple. On l'appelle la plupart du temps Kate. nom ✄ Midthunder. âge ✄ Vingt-cinq ans. sexe ✄ Féminin semble-t-il. nationalité ✄ Américaine. origines ✄ Indienne. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Peintre, c'était sa passion et elle en avait fait son métier. qualités ✄ Posée, Douce, Fidèle, Intelligente, Généreuse, Réfléchie, Aimante, Attachante, Souriante, Observatrice, Courageuse. défauts ✄ Solitaire, Renfermée, Apeurée, Peu bavarde, Gourmande, Sensible, Dans sa bulle, Froide, Émotive, Détruite. groupe ✄ dealing with hell on earth.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ?
✄ Elle n'a pas vraiment d'ami. Du moins pas encore. Mais quoi qu'il en soit, imaginons la situation. Kate, poussée par son humanisme supérieur à la plupart des gens, tenterait néanmoins de ramener le corps (ce qui est certainement impossible fut sa force limitée), ou au moins de vérifier si ce type serait vraiment condamné. Après ça, il ne lui reste que deux options: fuir en hurlant ou se faire manger. Kate courrait certainement de toute ses forces afin de s'enfuir, ne cherchant pas à lutter contre le zombie. Elle peut être courageuse, au fond... mais pas téméraire.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ?
✄ Ah. Bonne question. Elle n'a jamais été sportive. Mais l'instinct de survie prime. Elle peut courir jusqu'à ce qu'elle soit persuadée d'être hors de danger. Bon, évidemment, si sur une route droite de dix kilomètres elle se fait poursuivre par une horde de zombies, elle ne tiendra pas. Mais cela dépend de beaucoup de choses. Surtout de sa volonté de survivre... ou pas.

Serez-vous capable de traverser la ville infestée de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ?
✄ Hors de question. Elle n'est de toute façon pas amoureuse et n'aimera plus jamais personne. Elle a trop mal pour aimer. Mais si cela devait arriver, elle n'irait certainement pas. Sauf si il s'agissait de son fils...

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ?
✄ Elle possède un BB Pistol, qu'elle a trouvé près d'une marre de sang (elle en avait d'ailleurs conclu qu'il appartenait à un type certainement mangé par les zombies, comme les chaussures et la montre en toc à quelques mètres). Elle ne s'en ai jamais servi (pas encore) et ne sait pas tellement comment ça marche. Cependant, elle le garde constamment sur elle.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ?
✄ De nature plutôt discrète, Kate a toujours su s'adapter. Elle ne demande pas grand chose pour vivre. Elle est généreuse et aime aider son prochain. La seule chose qui pourrait la tenir à l'écart serait sa douleur et le fait qu'elle soit parfois un peu trop dans son monde. A l'heure actuelle, rêver devient une nécessite plus que prioritaire.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ?
✄ La crèche, sans aucune hésitation. C'est ce qu'elle fit. Mais elle n'a pas pu retrouver son fils qui y était. Il y avait trop de monde et elle fut emportée par la foule. Elle avait hurlé qu'on devait la laisser passer, puis la laisser sortir, mais ils avaient constamment refusé. Aujourd'hui, elle est résolue: son fils est mort.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ?
✄ Pleurer, sûrement. Sensible et émotive, elle passe le plus clair de son temps a laisser couler ses larmes. De toute façon, elle a l'impression qu'elle ne peut rien faire d'autre. Juste pleurer et attendre que ça passe. Elle mourra certainement mangée par un zombie un jour ou l'autre de tout façon.

« C'est très joli. C'est vous qui avez fait ça ? » Kate se mit à sourire doucement. Elle hocha la tête. Et oui, c'était bien elle. Elle n'avait que vingt ans, mais déjà quelques toiles qu'elle avait peintes étaient exposées à ce vernissage des jeunes talents de la ville. Elle était très fière de cet exploit et elle s'était jurée de tout faire pour pouvoir réellement vivre de sa passion. Elle avait donc abandonné ses études de commerce, ne voulant se concentrer que sur la peinture. Ses parents n'étaient pas vraiment pour au départ, et puis lorsqu'ils virent leur fille épanouie et heureuse, ils finirent pas accepter. Il n'y a rien de plus beau pour un père et une mère que de voir leurs enfants vivre leur rêve. Et c'était ce que vivait Kate. Les années passèrent et lorsqu'elle eut vingt-trois ans, il lui semblait que le monde s'offrait à elle. Elle vivait convenablement de ses tableaux, sans pour autant faire fortune. Mais ça lui allait ainsi. Elle avait des fans, des admirateurs et surtout, elle venait de rencontrer l'amour. James était venu à une de ses expositions et depuis, ils ne s'étaient plus quittés. Kate en était folle amoureuse. Tellement amoureuse qu'ils décidèrent de faire un bébé. « James, je suis enceinte. » avait-elle dit un immense sourire. Il avait sauté de joie, l'avait embrassé, serré fort contre son coeur et elle se sentait tellement bien. Mais deux mois plus tard, James partit sans laisser de traces. Du jour au lendemain, il n'y avait plus sa brosse à dents dans la même pot que celle de Kate, il n'y avait plus son parfum posé sur la commode de leur chambre, plus sa veste dans l'entrée et plus son rire qui résonnait. Elle vécu le reste de sa grossesse seule. Elle n'avait pas cherché à le contacté: elle avait comprit le message. Ce fut dur, mais elle se jura de ne pas le chercher. A quoi bon ? Si il voulait revenir, il viendrait. Elle n'allait pas lui imposer sa personne et celle de son fils. Et puis, cet enfant ne méritait pas d'un père aussi lâche. Une colère sans nom s'était emparée d'elle. Elle détestait James autant qu'elle l'aimait encore. Une vraie torture. Mais le temps passa et pansa ses plaies béantes. Noah vint au monde et il remplissait son coeur de joie. C'était un bébé magnifique et en bonne santé. Malgré sa peine de coeur, malgré le fait qu'elle était mère célibataire, elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'avec son fils dans les bras. La journée, elle le mettait à la crèche, de manière à ce qu'elle puisse se sentir libre pour peindre. Elle n'avait jamais eu autant d'inspiration. Les toiles défilaient devant ses yeux, et chaque fois elle en était satisfaite. Elle rayonnait. Et puis un jour, tout bascula brusquement. Elle entendit des cris dehors, alors qu'elle était parti acheter de la peinture. En sortant du magasin, elle vit des gens courir, inquiets, apeurés. Elle ne comprenait pas. « Nous demandons à tous les citoyens de se diriger vers les grandes villes, merci de ne pas paniquer et n'emmener avec vous que le strict nécessaire. » Il fallait qu'elle aille chercher Noah. C'était son seul objectif: l'avoir près de sois. Elle prit sa voiture, mais les routes étaient bouchées. Elle entreprit alors de courir jusque là bas. Ce n'était pas si loin, elle pouvait y arriver. Mais les gens étaient de plus en plus nombreux, courant en sens inverse. Et puis elle tomba au sol, elle ne savait plus exactement ce qu'il se passait. Les gens marchaient sur ses mains, ses pieds. Elle prit un cou dans le visage et fut sonnée. Tout tournait autour d'elle, des ombres, des couleurs qui volaient. Elle réussit à se relever, tenant son nez qui saignait. Elle reprit sa course et arriva au niveau d'un barrage. « LAISSEZ MOI PASSER ! JE DOIS ALLER CHERCHER MON BÉBÉ ! (...) Je vous en prie, pitié...! » Ils n'avaient voulu rien entendre. Kate continuait d'hurler. Les larmes coulaient. Ne comprenaient-ils donc pas ? N'étaient-ils pas des Hommes ? Elle pleurait. Elle sentait son âme entière se déchirer sous le poids de la douleur et du désespoir. Et puis plus rien. Elle s'effondra sur le sol. Lorsqu'elle ouvrit de nouveau les yeux, elle fut dans le hall d'un immeuble en ruine. Un homme était avec elle. Ils ne parlèrent pas. Il lui fit signe de le suivre et elle le fit. Elle n'avait rien d'autre à faire de toute manière. Il lui semblait qu'elle ne vivait plus, mais qu'elle survivait. Elle marchait, mais elle ne sentait pas ses jambes ni la douleur. Elle regardait autour d'elle mais ne se rendait pas compte du chaos qui régnait.


Les jours passèrent. L'homme avec lequel elle les avait passé se nommait Ben. Ils ne parlèrent toujours pas. Ils se contentaient de marcher, trouver où manger, où boire et où dormir. Les journées étaient longues, la vie n'avait plus aucun sens. Un jour, en milieu d'après midi, elle s'écroula sur le sol. Le soleil était haut dans le ciel et l'assommait un peu plus à chaque pas qu'elle faisait. « Kate ! » s'exclama Ben lorsqu'en se retournant il la vit au sol. Il se précipita vers elle. « Kate... Tu m'entends ? Kate, ouvres tes yeux. Écoutes, on y est presque... Kate, je t'en supplie... Je n'ai plus que toi... » Et il se mit à pleurer. Plus qu'elle. Comme elle n'avait plus que lui. Il n'avait pas échangé un mot, pas de regards, pas de sourires, ils ne savaient rien de la vie de l'un et l'autre, rien du tout et pourtant, ils tenaient l'un à l'autre comme à un membre de leur famille. Ils s'étaient rattachés à la seule personne qui était près d'elle. Il colla le visage de la jeune femme contre son coeur. Ils restèrent ainsi de longues minutes, puis il décida d'avancer. Il prit Katherine sur son dos et marcha, encore et encore. Le soir venu, ils arrivèrent dans une ville fantôme. Plus aucune personne. Ils décidèrent de s'installer un peu plus loin, à l'extérieur de la ville. Ben pensait qu'il y avait ainsi moins de risques. En un sens, il n'avait pas tord. Mais ce soir-là, ça ne se passa pas comme prévu. Kate s'était endormie. Ben luttait pour ne pas sombrer. Ils devaient se relayer. Mais son compagnon de voyage était trop exténuée pour pouvoir faire le gai. Il devait donc rester la nuit entière éveillée. Il n'a suffit que de quelques instants. Ses yeux se fermèrent et il sombra dans un profond sommeil. Mais il fut réveillé par des bruits, des espèces de grognements ou quelque chose qui y ressemblait. Dans un sursaut, il se leva. Au loin, il voyait arriver une dizaine de zombies. Affolé, il réveilla Kate. Il ne savait pas quoi faire. Se battre était inutile et serait stupide: ils n'avaient d'un couteau-suisse et Kate, complètement déshydratée ne servirait pas grand chose. Courir également serait stupide: pour aller où ? Il faisait nuit, ils ne voyaient pratiquement rien et encore une fois Katherine n'aurait jamais la force. L'impasse. Alors que la panique l'envahissait, qu'il tentait désespérément de réveiller Kate et que les zombies approchaient de plus en plus, un bruit de moteur résonna dans le silence de la ville. La lumière des phares. Ben se sentait revivre: ils avaient un espoir de vivre. La 4x4 déboula à toute vitesse, percutant de plein fouet la bande de zombies qui vola à plusieurs mètres. Ben se leva, faisant des signes et hurlant. La voiture s'arrêta à son niveau et il monta à bord, emportant avec lui Kate. Ils roulèrent la nuit entière, endormis. Au petit matin, leur chauffeur leur annonça leur destination: Brazoria. Ils n'eurent pas la force de contester. Et puis ils n'avaient nul part où aller. Lorsqu'ils arrivèrent, ils savaient que c'était une nouvelle vie qui commençait. Kate se remit vite de sa faiblesse et même si son regard restait triste et fade, elle semblait se sentir un tout petit peu mieux. Ben restait souvent auprès d'elle, mais il avait fait d'autres connaissances. Ils s'étaient éloignés, et elle n'osait pas lui dire à quel point elle avait besoin de lui. A quel point elle avait besoin d'aide.

pseudo ✄ SOMEBODY. prénom ✄ Manon. age ✄ 17 ans. pays ✄ France. sexe ✄ Hermaphrodite . comment es-tu arrivé ici ? ✄ Faut dire merci à Sacha. que penses tu du forum ? ✄ . avatar ✄ Freida Pinto. personnage inventé ou scénario ? ✄ Inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ .