prénom ✄ eliott donald, mais ne jamais, jamais, lui rappeler son second prénom, sous peine de finir tête éclatée par une poêle à frire tel un zombie. nom ✄ stubbs, mouah, bouah, il est pas fan, il le trouve... étrange. âge ✄ quarante et un ans. sexe ✄ mâle. nationalité ✄ américain. origines ✄ il vient de chicago. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ luthier. qualités ✄ texte ici. défauts ✄ texte ici. groupe ✄ dealing with hell on earth.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisée, un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamné que faites-vous ? ✄ Euh, si vous pensiez que j'étais un de ces gars qui allait revenir sur mes pas pour sauver mon ami, vous vous êtes trompés de personne. D'abord, j'aurais la trouille... comme toujours. Il me faudrait donc quelques secondes pour calmer mon cœur et toutes les parcelles de mon corps tremblotant. Et puis, tel un dieu grec... -ou pas- je réaliserai que c'est mon pote qui est là. Je sortirai mon fusil -à pompe de préférence-, et je tirerai sur les deux. Le premier, pour abréger ses souffrances. Ce serait trop cruel de le laisser souffrir inutilement. Et le second, ce fuckin' mort-vivant, pour la simple et bonne raison que c'est marrant de tuer du zombie ! Et qu'il ne mérite que ça. Et que c'est notre devoir. Et que... En fait, il y a mille et une raisons de buter du zombie !
Comment je peux être si sûr que c'est ce que je ferais dans une telle situation ? Je l'ai déjà vécue... et plusieurs fois.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Malgré mon physique d'Apollon -j'entends déjà les rires-, je ne suis pas vraiment en bonne santé physique. Disons que je fais du sport, de temps à autres, mais j'ai un gros problème avec la cigarette. Je fume, énormément, et depuis longtemps. Du coup, mon souffle en a pris un sacré coup. Bien entendu, je peux courir très très vite en cas d'urgence, et tenir un minimum pour pouvoir me sortir des situations les plus tendues. Néanmoins, après un sprint, il me faudra un long moment de calme et de repos, à respirer comme un buffle. Classe, n'est-ce pas ?

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Pour cela, il faudrait aimer quelqu'un, non ? Supposons que l'âme sœur existe, dans ce cas, je pense que oui, je pourrais en être capable. Mais il me faut admettre que je serai même capable de le faire pour retrouver la gamine. Dur à admettre, mais c'est vrai. Je ne l'aime pas à proprement parler, on vient tout juste de se rencontrer. Mais je ne sais pas, je suppose que je ferais quand même tout mon possible pour la garder en vie, cette gosse...

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ J'ai appris à manier les armes il y a peu, en réalité. Ce n'est que depuis que je suis ici que j'apprends à utiliser les armes à feu. Et je dois avouer que jusque ici, ma préférée reste le fusil à pompe. Sinon, jusque là, j'ai survécu grâce à des armes de fortune de toute sorte. Par exemple, j'ai pu me servir de bouts de bambou, panneau de signalisation, rétroviseur de voiture, pavés, pommes, plusieurs poêles à frire, ou encore d'un slip sale. Sur ce dernier, je ne ferai point de commentaire.
Sinon j'ai toujours sur moi mes outils de luthier, mais ils ne sont pas tellement efficaces, en fait. En cas d'extrême urgence, ils sont pourtant très utiles! Je possède aussi une machette trouvée sur la route. Cette arme est... comment dire ça... Amusante et dégueulasse à la fois. Sincèrement, la machette c'est affreux ; mais c'est tellement amusant de s'en servir pour décapiter les zombies !

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Pour être tout à fait honnête, je ne m'adapte pas très bien. Disons que mon caractère... taciturne me joue des tours là-dessus, et que du coup j'ai du mal à me lier avec les gens. Et puis, j'ai toujours eu l'âme d'un solitaire, j'aime être seul. C'est d'ailleurs pourquoi je fais un métier qui ne demande l'aide de personne. Ou encore la raison pour laquelle aucune de mes relations amoureuses n'a dépassé les quelques mois. Apparemment, j'étais "froid, distant" et je les rendais "mal à l'aise". Mouais. Je comprends tout à fait que vivre avec un homme qui aime garder une certaine distance ne soit pas facile. En tous cas, je m'y suis habitué. En revanche, cet aspect solitaire ne m'empêche pas de me soucier un minimum d'autrui, et de toujours essayer d'apporter mon aide, de quelque sorte que ce soit.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Sans hésitations, je dirais le centre commercial. Tout d'abord, parce qu'en général, les meilleurs jeux vidéos sur les zombies se passent là-bas. Ensuite, parce que je me suis toujours dit que si un jour je pouvais choisir, ce serait un grand magasin sans hésiter. Réfléchissez, il y a vraiment de tout. Nourriture de toute sorte, et tout ce qu'il faut pour la cuire en plus, un tas de munitions plus déjantées les unes que les autres en cas d'attaque -paire de chaussettes, huile d'olive, assiettes, etc.- et puis, je trouve ça marrant. Oui, je sais, j'ai un humour bizarre, mais que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir dans la vie...

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Cela peut paraître idiot, mais je commence par vérifier si il ne me manque aucun morceau. Ce serait bête de s'apercevoir des heures après qu'un bout de ma cuisse à disparu -ah ah-. Ensuite, je fais le tour de l'endroit, afin de checker si il s'y trouve quelque zombie ou survivant. Si tout est clean, je me barricade comme je peux, et de la meilleure façon possible en attendant de trouver un plan -génial- pour me réfugier ailleurs, ou avec un peu de chance pour rentrer. Une fois ceci fait, si c'est une maison ou quelque endroit construit par l'homme -pas une caverne, quoi-, je fouille à la recherche d'objets utiles : médicaments, armes, nourriture, etc. Et pour finir, je me fume une clope et bois un coup, à ma survie.
Je sais, tout cela semble réglé comme du papier à musique, mais aujourd'hui, c'est ce qu'il faut pour pouvoir survivre. Si on ne possède pas un minimum de règles et de schémas dans sa tête, en zone non-sécurisée, on tient à peine cinq minutes.

pseudo ✄ coke. prénom ✄ cow-rat-lit. (coralie?) age ✄ tout pile poil la seconde dizaine babe. pays ✄ bisounours land, yeah. sexe ✄ just w/ my boy. comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart, c'est mon coupain. que penses tu du forum ? ✄ it rocks babe. avatar ✄ robert downey jr. personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé, depuis ma tête, ah ah. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ all work and no play makes jack a dull boy.

Quelqu'un a dit « la vie n'est qu'une longue succession d'instants. Il faut vivre pleinement chacun d'eux. » C'est exactement le type de phrase toute faite que pourrait se dire Eliott si il croyait un peu plus en l'humanité. Tout autre que lui, à sa place, vivrait chaque jour comme si il était le dernier. Mais Eliott, non; il n'en avait ni la force, ni l'envie. Pour lui, la vie était une éternelle bataille avec ses démons; et contrairement à la plupart des gens, les siens n'étaient pas qu'intérieurs. Depuis quelques mois, il devenait paranoïaque, ne dormait presque plus, regardait si il était suivi toutes les dix secondes, et j'en passe. Un vrai calvaire.

Ce jour là, comme tous les lundis, la librairie de l'américain était fermée. Il détestait devoir fermer boutique, mais il n'avait pas le choix. Si il voulait pouvoir échapper à ses prêteurs sur gages et à leurs gros bras encore quelques temps, il se devait de vaquer à sa sécurité et protection personnelle. Ils avaient déjà retrouvé son appartement il y a deux mois, il ne leur faudrait encore que peu de temps pour trouver sa librairie et finir par le démasquer, lui. Tout ce pour quoi il priait, c'était la survie de sa mère et celle de sa librairie. Il ne supporterait pas que sa boutique finisse dans le même état que son appartement; à savoir, dévasté chaque semaine. D'ailleurs, il ne prenait même plus la peine de ranger son lieu d'habitation, il en avait assez de retrouver toutes ses affaires cassées peu de temps après les avoir remises en état. Il n'avait pas plus peur de sa propre mort que ça, elle viendra le moment venu. Il n'était point suicidaire, mais non amoureux de la vie non plus. Sa mort, il s'en fichait; celle de sa mère, la seule personne à qui il tenait sur cette fichue terre, beaucoup moins. Avec le temps, Eliott était devenu paranoïaque et insomniaque. Il voyait des gros bras partout, et craignait qu'on le tue dans son sommeil. Ce dont il avait peur, c'était qu'on le tue, mais surtout, qu'une fois mort, ses prêteurs harcèlent sa mère. Les connaissant, ils ne s'arrêteraient sûrement pas à sa simple mort. Il devait rester en vie; pour elle.

Et pourtant, rien ne prédestinait le jeune Eliott à vivre ainsi. Né dans une toute petite bourgade de l'Illionois, il aurait dû vivre une existence normale, à l'instar de tous les enfants de son âge. Seulement, il était un de ces "bâtards" choquant l'esprit des puritains de son village à la fin des années 1970. Sa mère été tombée amoureuse folle d'un homme, un homme dont Eliott ne su jamais le nom; d'ailleurs, tant mieux, qui sait ce qu'il aurait pu finir par lui faire. Cet homme n'avait pas avoué à la jeune Igerne Stubbs qu'il était marié. Il avait juste besoin d'une petite aventure de quelques semaines; seulement il n'avait prévu quel en serait le résultat.

« Salut Aleirya. C’est… hum, moi. Je ne sais trop pourquoi je t’appelle, c’est assez étrange comme sentiment à vrai dire. Je suis tombé sur une femme te ressemblant comme deux gouttes d’eau, à l’endroit même où tu m’as annoncé que tu me quittais. Pendant un instant, j’ai cru que c’était toi et que… je ne sais pas. Peut être que tout aurait pu redevenir comme c’était. Pathétique, n’est-ce pas ? Je sais pourquoi tu es partie, mais si seule-… »
« Pour écouter votre message appuyez sur dièse. Pour le supprimer, faites le trois. »

Sans se poser de questions, Stubbs appuya sur la touche trois. Il ne voulait ni écouter son message, ni qu’elle ne puisse l’entendre un jour. C’était trop… gênant. Non. Pire. Humiliant. Lamentable. Pour tout autre destinataire, il aurait maudit la machine et surtout, ce serait insulté lui-même de n’avoir plus de monnaie pour finir son message. Mais avec Allie, c’était différent. Trop différent. Trop compliqué. Trop insurmontable.
C’est pourquoi il sortit de la cabine téléphonique pour se rendre au bureau de tabac. Celui simplement adjacent à sa boutique. Il avait ses petites habitudes, et ce qui suit en fait plus que partie.

« Jeez’, comme d’habitude s’il te plaît. Un paquet de tabac, des filtres et des feuilles. Merci. »

Attendant sa commande, il se risqua à jeter un coup d’œil aux alentours. Les américains passaient, et repassaient, sans se soucier de rien. De toute façon, Eliott se fichait d’eux également. Du moins, jusqu’à ce qu’un homme d’à peu près son âge n’attire son attention. Le visage en sang, un chiffon sur la lèvre inférieure, les yeux au beurre-noir et le nez bleuté. Apparemment, il ne passait pas une bonne journée non plus.
Cet inconnu fit remonter en lui des souvenirs qu’il aurait nettement préféré oublier.
Un soir comme un autre, à sa table de Poker. Il avait encore misé beaucoup, et perdu encore plus. Un cercle vicieux dans lequel il sombrait jour après jour. Ce soir, il avait emprunté énormément à l‘organisation de malfaiteurs…. Et il devait rendre les comptes. C’est pourquoi il s’était fait un devoir de gagner, ne serait-ce qu’un minimum, cette partie là. Manque de bol, comme toujours. Espérant se faire discret, il fut pourtant rattraper par trois membres de l’organisation en question. Il était trois heures du matin, dans une ruelle mal éclairée. Personne ne les voyaient, personne ne les entendaient. Leur boss manquant de patience, ils s’en prirent à Eliott. Le frappant bien trop longtemps à son goût, et le laissant pour mort dans la ruelle. Il s’en est sorti, mais avec énormément de séquelles, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Depuis, il n’a plus de nouvelles d’eux, mais ce n’est qu’une question de temps d‘après lui…

« Stubbs, tes clopes ! … Stubbs ? Eliott ?… »
« Oh ouais … pardon, à demain. »

Tous les jours, il avait le même rituel. C’était… désopilant. Son paquet de roulés, il le finissait en vingt-quatre heures, un vrai toxico‘. Il prit soin, comme toujours, de fumer sa cigarette à l‘extérieur de la librairie, repensant au flash back qu‘il venait d‘avoir. Hors de question que les livres, si précieux, ne sentent la désagréable saveur du tabac froid.

✘ ✘ ✘

Alors qu'il roulait dans une rue déserte, une jeune fille se jeta sous les roues d'Eliott. Il eut tout juste le temps d'apercevoir sa silhouette passer devant le capot pour freiner. Elle avait frôlé la mort de peu. Et bien qu'habitué à cette étrange amie ces derniers temps, il ne pouvait s'empêcher de frissonner. Il avait faillit tuer un être humain...
Inquiet, paniqué, les sourcils froncés, il ne savait que faire. Comment réagir. Devait-il sortir pour tenter de l'aider à se relever, et qui, sait la sauver ? Mais c'était au risque de se retrouver nez à nez avec eux. Ou devait-il oublier ce qu'il venait de se passer et appuyer sur l'accélérateur ? Mais là, il abandonnait la jeune fille à leurs envies. Il ne pouvait se résigner à l'un ou l'autre choix. La décision était infiniment difficile, à cet instant.

« Brazoria, Texas. Et pas de questions. »

« Putain mais démarre. T'attends quoi là ? Qu'ils nous bouffent pièce par pièce ? »

« Tu viens d'où comme ça ? »

« Tu t'fous d'ma gueule ? j'ai dit pas de questions ! »

« Écoute. J'peux au moins savoir ton nom ? La route en silence c'est pas drôle... Et puis j'vais pas t'appeler "gamine", si ? Moi c'est Eliott, Eliott Stubbs. »

« Moi c'est Sutton-... »

« Eliott Stubbs ? ... »

« Yap' ? »

« Hmm, "gamine" sera parfait. »

UC STLOUIS, MISSOURI.