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 (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir.

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(mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. _
MessageSujet: (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir.   (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. EmptyDim 13 Mai - 22:58

Citation :
(mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. Lots002 (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. 5blue (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. F9rj1 (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. Jamie-Dornan-jamie-dornan-27713560-100-100
mais redis moi encore cette prière, celle qui nous rappelle qu'on était fort hier.
Respirer. Ne pas oublier de respirer. Elle avait passée beaucoup de temps dans la zone sécurisée et avait facilement oubliée la peur qui vous colle aux tripes dehors. Tout était trop silencieux. Emilie sursautait au moindre bruit, les mains désespérément accrochés à son arme. On ne pouvait pas dire qu’elle était une tireuse hors paire mais étrangement, la pression du métal froid dans sa main la rassurait. La présence d’Alexander à ses côtés aussi. Mais ça non plus, elle ne l’aurait pas avoué de peur de le faire fuir. Si elle était contente d’avoir l’occasion de lui parler plus de quelques secondes avant qu’il ne s’enfuit, les brèves tentatives qu’elle avait faite depuis le début n’avaient pas réellement fonctionnées. Ce n’était pas réellement grave, elle pouvait ainsi se concentrer sur les bruits extérieurs, prête à courir au moindre problème. C’était encore leur meilleure chance si les zombies étaient plus nombreux qu’eux. Se rapprochant inconsciemment d’Alex au cours de sa progression, elle finit tout simplement par lui emboiter le pas, se disant que sa présence à ses côtés avait l’air de le perturber plus que de raison. Et le perturber alors qu’ils étaient en danger permanent de mort n’était pas une bonne idée.

Etre dehors avec lui avait tendance à lui rappeler les moments qu’ils avaient passés ensemble avec Auraleen à tenter de rejoindre le camp en un seul morceau. A vrai dire le trajet était une pale copie de celui-ci. Si ce n’est que de nombreux mois s’étaient écoulés et qu’elle ne s’attendait pas à ce que ce silence perdure. Ils avaient été proches à une autre époque où tout était plus facile. Elle pourrait trouver une dizaine de citations qui clament que vivre une épreuve rapprochent deux individus mais perdre Olliver n’avait fait que les déchirer. Peut-être que s’il était tout simplement mort tout aurait été plus facile. Si la culpabilité d’Alexander n’avait pas été dans la balance, ils se seraient effectivement appuyés l’un sur l’autre pour se remettre de cette perte. Mais ils s’étaient éloignés, c’était à peine s’ils n’étaient pas deux inconnus assignés à la même mission. Quelque part, ce silence lui pesait. Elle avait l’impression que c’était de sa faute, qu’elle aurait du faire quelque chose pour épargner à Alex cette épreuve mais maintenant que c’était fait, elle ne pouvait que faire de son mieux pour faire passer la pilule en lui prouvant qu’elle était là pour lui.

Lorsqu’enfin ils fermèrent la porte d’une maison abandonnée derrière eux, Emilie soupira bruyamment. « Mon dieu, heureusement que je ne suis pas cardiaque. » Vague tentative pour désamorcer la tension qui s’était accumulée durant le trajet. Elle se secoua le corps essayant de chasser toutes les mauvaises ondes mais ne rangea pas son pistolet de peur qu’un zombie surgisse d’un placard en criant bouh. Et ça, ce ne serait vraiment pas drôle. « On va se la faire comme dans les films c’est ça ? » Emy avait vu assez de films policiers pour savoir qu’il en fallait qu’un couvre l’autre tandis qu’il explorait petit à petit tous les recoins où pouvait se cacher un assassin. Sans oublier l’entrée dans toute nouvelle pièce qui nécessitait une chorégraphie très développée. Communiquer allait être indispensable dans les prochaines minutes. Si dehors, le silence était d’or, ici il était devenu impensable. « Enfin c’est comme tu veux, tu décides, je ne suis que l’encyclopédie sur patte dans l’histoire. » Elle le savait pas plus spécialiste qu’elle mais avait toute confiance en ses capacités. Une confiance aveugle même, il était tout à fait à même de la ramener en bonne santé au camp, personne n’aurait pu lui donner ce sentiment de sécurité mis à part lui. Elle lui adressa un léger sourire avant d’ajouter. « Je suis contente d’être avec toi. » L’envie d’ajouter que cela faisait longtemps lui brulait les lèvres mais elle les garda scellés, mieux valait ne pas tenter le sort.

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MessageSujet: Re: (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir.   (mission) moi je soupire et toi tu me menaces de partir. EmptyLun 14 Mai - 9:18

Memory is the diary that we all carry about with us.

Alexander n'était pas peu content de partir enfin en mission. Non pas qu'il attendait avec impatience de pouvoir sortir de la zone sécurisée afin de pouvoir aller se faire bouffer avec enthousiasme par des zombies, mais ses réserves de ventoline s'étant amenuisées dangereusement, il était devenu plus qu'important pour lui de pouvoir aller en chercher. Lui qui s'était pourtant fait à sa condition d'asthmatique depuis des lustres, il commençait à nouveau à se maudire de sa mauvaise fortune. Heureusement pour lui ce n'était pas non plus quelque chose d'hyper rare que l'on ne trouvait que dans certains hôpitaux ou autres, mais il allait très certainement devoir faire plusieurs maisons avant de trouver ce qu'il cherchait. Il s'était donc préparé pour cette mission avec une attention particulière, car s'il s'avérait qu'elle soit écourtée par l'arrivée d'une horde de zombie, il ne saurait pas quand il pourrait être de nouveau en position d'une ventoline pleine. Il avait passé plusieurs jours d'affilé à travailler sur une vieille jeep qui, malgré son air de ferraille bonne pour la casse, ne ferait certainement pas défaut pendant la mission. Mais apparemment il ne s'était préparé à tout : en tous cas ne s'était-il pas préparé à de se retrouver face à elle. Bien évidemment il se doutait qu'on lui aurait assigné un ou plusieurs compagnons pour un raid dans la zone non-sécurisée, il ne s'était juste absolument pas imaginé que cela puisse être Emilie. En la voyant l'attendre, droite devant la sortie du camp, il en était resté immobile d'hésitation. Mais que pouvait-il faire de toutes manières ? Il s'était donc contenté de lui ouvrir la porte passagère de la jeep, attendant en silence qu'elle monte.

Les sentiments du jeune homme étaient plus que partagés. Dans un sens, la présence de la jeune femme le mettait toujours mal à l'aise. Il ne cessait de penser à son frère, et ses entrailles se nouaient désagréablement lorsqu'elle était à ses côtés. De plus, même s'il ne l'avait jamais montré, à chaque fois qu'elle était partie en mission, il était terrifié à l'idée qu'elle puisse ne pas revenir. Bien que cette fois-ci il était avec elle et qu'il pourrait ainsi veiller sur elle du mieux qu'il le pouvait... Mais dans un autre sens, sa présence lui faisait un bien fou, même lorsqu'ils ne s'adressaient pas la parole. Car il fallait l'avouer, elle lui manquait, et même s'il ne réussissait pas à lui décocher un mot, pouvoir la regarder à la dérobée lui suffisait amplement. Bien évidemment le chemin pour aller jusqu'à une première maison fut tout aussi silencieux que le dernier voyage qu'ils avaient fait ensemble, et qui n'était d'ailleurs autre que celui qu'ils avaient fait un an auparavant, en venant à Brazoria. Ce souvenir planait au dessus d'eux comme une ombre malveillante, et Alexander ne fut pas mécontent d'arriver en vue d'une maison. Oh bien sûr il aurait put briser ce silence, enfin, comme l'avait tenté Emilie à plusieurs reprises, mais ses lèvres restaient scellées.

Sa respiration, comme depuis ces derniers jours, commençait à se faire sifflante. Certainement à cause de toute cette poussière ainsi que de la chaleur suffocante, également parce qu'il réservait ses dernières bouffées de ventoline pour quand il en aurait véritablement besoin. Ben oui, ce serait con de se retrouver à faire un crise d'asthme alors qu'un zombie les aurait pris en chasse. La jeep arrêtée, Alexander sauta à terre en claquant la portière de la voiture derrière lui. Ils entrèrent rapidement dans la maison abandonnée, on ne savait pas ce qu'il pouvait traîner dehors... L'intérieur sentait le renfermé et la poussière, mais la fraîcheur qu'il régnait n'était pas désagréable. Le silence lui, semblait y avoir établit son Royaume. La voix d'Emilie s'éleva alors dans les airs, comme une douce musique qui faisait revivre les lieux. Il avait l'impression qu'elle parlait plus pour évacuer le stress que pour communiquer, mais il la laissa parler. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres lorsqu'elle lui demanda s'ils allaient faire comme dans les films. Il avait presque oublié ce côté innocent et presque enfantin qu'il aimait tant chez elle. Elle lui laissa alors les rennes, bien qu'il n'en sache absolument pas plus qu'elle. « Bien, on va commencer par là alors. » Dit-il en montrant la première porte à droite, qui donnait apparemment sur un salon. Il se glissa le long du mur, son fusil à canon scié collé le long de son corps. Lorsqu'elle lui dit qu'elle était contente d'être là avec lui, il ne put s'empêcher de tourner le visage vers elle, surpris. Depuis un an, il s'était comporté de manière horrible avec elle. Et elle, elle était toujours aussi douce et amicale. À nouveau, les entrailles du jeune homme semblèrent se tordre.

« On n'est pas encore revenu. » lui répondit-il, moitié sèchement, moitié attristé. Oui, peut être était-elle contente, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'allait pas la mener, elle aussi, à sa perte. Ça, il ne se le pardonnerait certainement pas. « Je vais ouvrir la porte. » Et c'est ce qu'il fit. Il jeta un coup d'oeil afin de voir dans le coin opposé à celui où il se trouvait. Rien. Puis, il regarda de l'autre côté. Rien non plus. Il entra alors prudemment, son fusil tendu devant lui, prêt à tirer sur la moindre chose qui aurait le malheur d'être en mouvement. Il vérifia à nouveau les coins, mais la pièce était complètement vide. « Y a pas de danger. » Lui dit-il afin qu'elle entre à son tour. La pièce était vaste et spacieuse. De larges canapés trônaient en son milieu, face à une large télé couverte de poussière. Les persiennes aux fenêtres fermées donnaient une ambiance étouffante et sombre. Au pire s'ils ne trouvaient pas de ventoline dans cette maison, peut être trouveraient-il d'autres choses qui puissent leur être utile ? Un bruit retentit soudainement, provenant de leur droite, vers un coin du salon. Sans même réfléchir, Alexander s'élança en avant vers Emilie pour se positionner entre elle et ce danger imminent, puis il se retourna vivement vers la source du son, son arme pointé dessus. Ses yeux se posèrent alors... sur une horloge. Ce n'était que le tintement -certes légèrement guttural mais tout de même !- d'une haute et vieille horloge annonçant onze heure. Il se trouva tout à coup ridicule.

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