prénom ✄ Madison est le prénom de sa mère, défunte, elle est morte en lui donnant naissance, son père l'a appelé comme ça en hommage à la seule femme qu'il n'a jamais aimé, Isabelle est le prénom de son arrière grand-mère maternelle, Jennifer est le prénom de son arrière grand-mère paternel, Jaymes est le prénom qui lui était destiné, ils ne savait pas le sexe de leur enfant au départ, le père sûr que ce serait un mec, avait préparé ce prénom. nom ✄ Steevens, oui, comme la Steevens Corporation, la demoiselle est l'arrière arrière petite fille du grand magma du pétrole qui a fait fortune il y a une centaine d'année. Autant dire, que son nom de famille ne passe pas inaperçu, elle était destinée à récupéré l'entreprise familiale. Elle est aussi la première fille, descendante de la famille Steevens, avant elle, ce n'était que des hommes. âge ✄ elle est seulement âgée de vingt deux ans, surtout ne lui demander pas quel âge elle a, vous risqueriez de le regretter, elle a peur de vieillir sexe ✄ fille, jusqu'à preuve du contraire. nationalité ✄ américaine. origines ✄ italienne et du sang français. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ étudiante en fac d'histoire, elle aurait aimé devenir archéologue malheureusement cela ne s'est pas fait. qualités ✄ généreuse Ҩ forte Ҩ patiente Ҩ sensible Ҩ accueillante Ҩ émotive Ҩ douce Ҩ attentionnée Ҩ tolérante Ҩ sportive Ҩ légère Ҩ barrée Ҩ fantastique Ҩ expressive Ҩ polie Ҩ sociable Ҩ débordée Ҩ directe Ҩ franche Ҩ calme Ҩ affectueuse Ҩ sérieuse Ҩ fêtarde Ҩ joyeuse Ҩ tenace Ҩ observatrice Ҩ humaine Ҩ honnête Ҩ fidèle Ҩ joueuse Ҩ confiante Ҩ délicate Ҩ dévouée Ҩ souriante Ҩ drôle Ҩ spontanée Ҩ ouverte d'esprit Ҩ dormeuse Ҩ gourmande Ҩ légèrement perdue Ҩ tactile défauts ✄ chiante Ҩ chieuse Ҩ têtue Ҩ bornée Ҩ rancunière Ҩ désorganisée Ҩ n'a pas le sens de l'orientation Ҩ bagarreuse Ҩ impulsive Ҩ colérique Ҩ manipulatrice Ҩ dangereuse Ҩ vulgaire Ҩ peut être froide au premiers abords Ҩ je-m’en-foutiste Ҩ sélective Ҩ bordélique Ҩ râleuse. groupe ✄ you’ve no idea of what i can do.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Elle sait malheureusement, que les chances sont minces, pour lui comme pour elle, il n'est plus ce qu'elle alors connu de cet ami. Il n'existe plus, il n'est qu'un corps mort, une âme envolée. Il est seulement un monstre qui va essayer de la tuer, il ne reculera devant rien, il ne ressent plus rien, il n'a plus de sentiments, est-ce qu'il se souvient de son prénom ? comment ils se sont connu ? alors pourquoi hésiterait-elle ? Elle n'hésiterait pas à tuer une personne mordu par un zombie, elle a déjà tué ses parents, plus rien ne lui fait peur. Oui, elle a tué ses parents, contaminés eux aussi, après avoir essayer de la bouffer elle et sa petite soeur, Bee. Ami ou pas ami, rien ne l'approchera, de près ou de loin.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Longtemps, elle pourrait courir longtemps, elle remerciera d'ailleurs ses parents pour l'avoir obligé à faire de l'endurance et de l'athlétisme quand elle était jeune. Même si à l'époque elle n'aimait pas ça, elle doit avouer que ça lui sert beaucoup en ce moment. Courir, ce mot est devenu un mot de son quotidien, toujours courir. A force, on prend l'habitude, c'est comme marcher. Aussi sait-elle qu'elle peut avoir le rythme, c'est au fond d'elle. Trois heures, elle pourrait courir trois heures sans s'arrêter, elle la déjà fait, pourquoi ne le referait-elle pas ? qui plus est, elle tiendrait encore un peu plus longtemps si c'est pour sauver sa peau.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Elle l'a déjà fait, pour sauver la seule personne de sa famille, celle qui lui reste, elle y est allée, pourtant on le lui avait déconseillé, mais elle ne pouvait pas l'abandonner, sa soeur est la seule personne qui compte à ses yeux, depuis toujours à vrai dire, depuis que cette autre tête blonde est née, elle s'est toujours dit de la protéger, elle l'a fait, elle le fait et le refera. Sans aucune hésitation, elle est comme ça, du genre a foncé tête baissé dans les emmerdes, sans sortir sans égratignures, se prendre des engueulades dans la gueule, c'est un bouc, elle fonce. Elle ne réfléchit pas. Alors oui, elle serait capable de bouger son joli petit cul pour aller rechercher une personne qui lui tient à coeur et traverser la ville de ces immondes créatures, en butter quelque un au passage sinon c'est pas drôle et récupéré la princesse en détresse.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Pour en avoir utilisé oui elle en a utilisé. Son secret ? Tant qu'on y est, oui elle était bien étudiante en fac d'histoire pour devenir archéologue malheureusement une autre passion la dominait, celle des armes. Faites attention au apparences, elle a l'air innocente quoiqu'un peu froide, mais elle cache bien des choses. C'est son oncle qui lui a transmit cette passion, il n'a jamais voulu lui dire ce qu'il était réellement, il se disait juste flic, mais elle savait qu'il y avait plus, jusqu'à ce qu'elle trouve un contrat, une mise à prix sur un homme, c'est alors qu'elle comprit ce qu'il était réellement, un tueur à gage. Elle lui a alors demandé de tout lui apprendre, tout ce qu'il savait est maintenant dans sa tête, elle aime tenir une arme dans les mains, se sentir puissante.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Les apparences sont trompeuses. En façade, la demoiselle joue la carte de la fille sociable, qui rigole avec tout le monde, qui s'attarde aux réunions pour discuter tranquillement mais en réalité il lui est bien difficile de faire confiance aux gens, quand elle ne connait pas leur intentions. Elle a toujours été méfiante. Elle a peur de s'attacher aux personnes pour finalement savoir qu'ils partent ou qu'ils ne sont plus eux-mêmes. Depuis l'épisode " j'ai tué mon oncle, mon père et ma belle-mère" la demoiselle essai de ne pas se rapprocher des autres, de peur de s'attacher beaucoup trop et de souffrir au final. Même son enfance, elle n'avait presque pas d'amis, les seuls amis qu'elle avait c'était des mecs, elle n'aimait pas le comportement des autres filles, elle était du genre bagarreuse.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ A vrai dire, elle ne sait pas où se mettre, sa seule préoccupation sera sa soeur, elle la mettra surement dans un endroit clos protégés de tout, avec des autres personnes, des armes, des provisions et une trousse de secours. Quand à elle, elle se battra, elle ne fuira pas, elle ne veut pas mourir comme une lâche, si elle doit mourir c'est en se battant. Bon le mieux serait de ne pas mourir mais bon, elle sait que les chances rester en vie maintenant sont de plus en plus difficile.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Inspecté l'endroit, voir si il n'y aucun danger, barricadé les fenêtres et les portes, protéger l'endroit en somme. Installer l'endroit pour un peu plus de confort, faire le point sur les provisions, ne pas gaspiller l'eau, trier les affaires, ne pas trop s'installer en fait, on ne sait jamais si on doit bouger rapidement. Mais surtout, mettre tout ses efforts à la disposition de sa petite soeur, oui elle vit en partir pour elle maintenant, sa personne ne passe plus avant, c'est bee avant tout. Le reste viendra en suite.

pseudo ✄ héhé. k. prénom ✄ kassandra. age ✄ dix-neuf pays ✄ france. sexe ✄ f. comment es-tu arrivé ici ? ✄ bazzart que penses tu du forum ? ✄ avatar ✄ leven rambin. personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ vous avez du chocolat ?

◂ PART ONE. avant la contamination. n'oublie jamais le passé.

[...] pour chanter le Chaos et la nuit éternelle. Grâce à la Divinité qui me protège, je suis descendu dans les espaces ténébreux, et je remonte sans accident aux lieux que tu éclaires.

John Milton, Le Paradis Perdu

Elle pressa le bouton on de la télécommande, une jolie mélodie sortit du poste de radio, elle posa alors la télécommande sur le plan de travail. Elle quitta la cuisine adjacente au salon. L’homme qui partageait sa vie était installé nonchalamment sur le canapé, les pieds sur la table basse, elle n’arrivait pas à supporter ce geste, pourtant il devrait le savoir, on ne pose pas ses pieds sur la table basse, c’était un cadeau de mariage. Elle prit une grande inspiration, c’était décidé elle allait le dire ce soir, tant pis si il y avait le match de foot, elle avait bien plus important à dire. Elle se posta alors devant la télé, cachant de sa silhouette féline le match. L’homme releva la tête et grogna quelque chose qu’elle ne comprit pas et qu’elle ne prit surtout pas la peine de comprendre. « Je suis enceinte Daniel » la jeune femme seulement âgée de vingt-six ans posa sa main sur son ventre, geste pour approuver sa phrase. Elle se pinça les lèvres, un sourire non dissimulé sur ses lèvres italiennes, elle chercha du regard une quel qu’on que réaction de la part de son mari. Ils étaient mariés depuis cinq ans, un mariage qui avait pourtant mal commencer, avec le retard de la mariée à la cérémonie, l’ex du marié débarquant s’en prévenir en tenue de lapin rose, une bouteille à la main hurlant qu’elle leur souhaitait tout le bonheur du monde. Oh, ce jour-là était gravé dans leur mémoire et dans celle de tous les invités présents. « Daniel, tu as entendu ce que je viens de te dire ? je suis enceinte ! » répéta-t-elle en s’asseyant à côté de son mari, complètement abasourdit, il la suivait du regard, dans sa tête c’était pire qu’Hiroshima. Elle posa alors une main bienveillante sur l’épaule de son mari, il sursauta à son contact, elle retira aussitôt sa main, surprise. « Daniel ? ça va ?» demanda-t-elle inquiète, son mari la regarda et fit un sourire avant de s’écrouler comme une masse par terre. Elle roula alors des yeux et affaissa ses épaules. « Rho les hommes, tous des mauviettes » elle soupira et s’enfonça un peu plus profondément dans le canapé en cuir bordeaux collé au mur, elle secoua légèrement son mari du bout des pieds, il s’en remettra. Le choc. Ouais, c’est le choc. Elle eut alors une idée, peut-être que ça le réveillera de son état. Elle se pencha et arracha des mains de Daniel la télécommande, elle se redressa, le volume était déjà à fond, il ne pouvait que comprendre. Elle appuya sur un autre bouton et le match de foot laissa place à une série à l’eau de rose, son geste fut immédiatement récompensé. Daniel se réveilla en sursaut, bras tendus vers la télé. « Pourquoi t’as changé ? » son regard aller de sa femme à la télé. « Ravie de voir que tu suis le match » Daniel secoua alors la tête, essayant de reprendre ses esprits, il ne comprenait pas pourquoi il était allongé, enfin presque, une de ses jambes se tenait sur le rebord du canapé, il se redressa et se rassit sur le canapé, près de sa femme. [color:8e82=cornflowerblue ]« tu es sérieuse ? tu es enceinte ? » Jena hocha la tête, oui elle l’était, depuis deux mois maintenant, au départ elle avait juste pensé à un retard au niveau de ses règles mais c’est après une discussion avec sa mère qu’elle acheta un test de grossesse et qu’elle avait daigné prendre rendez-vous chez le médecin. « C’est magnifique ! » Madison sentait les larmes venir, elle était tellement heureuse. « c’est vrai ? » Daniel hocha la tête. Elle tendit alors les bras vers lui, il la serra contre lui. Elle ferma les yeux quelque instants savourant ce moment, parce qu'elle le savait, durant sa grossesse les moments comme ça allaient être rare, elle n'avait pas tord, son mari qui se disait fou amoureux d'elle est allé la tromper à droite à gauche, elle ne le savait pas. Il s'en voulut le jour de la naissance de leur première fille, Madison Steevens, il lui avait donné son prénom en hommage, elle est morte suite à des complications. « Mads, Bee, Charles arrêtez de vous battre » la voix de leur père résonnait dans la maison new-yorkaise. La bagarre entre les deux Steevens et leur cousin Charles s'arrêta nette, le tableau était plutôt comique. Mads était sur le dos de Charles qui lui tenait Bee par le bas, des jambes entremêlées et on ne savaient plus à qui elles appartenaient. « Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? » leur belle mère arriva dans la chambre de Mads, comme les deux jeunes filles n'avaient que quelques années d'écart et qu'elles ne pouvaient pas se séparées, elles partageaient la même chambre, en réalité ce n'était pas du goût de leur père et de leur nouvelle belle-mère, ils auraient aimé des chambres séparées pour elles d'eux, qu'elles apprennent à vivre sans l'autre mais c'était pas ce qu'elles voulaient. De toute façon, à chaque tentative de séparation, soit sa se finissait en pleurs et séparés soit une des deux réussissait à se faufiler dans la chambre de l'autre pour dormir dans le même lit, inséparable. « on joue ! » « on fait rien de mal » « qu'est ce qu'il se passe ? » Tout les regards se tournerent en même temps vers la demoiselle à l'envers. « Charles, lâcha ta cousine, elle devient toute rouge ! » dit-elle en pointa sa main, paume en l'air vers sa l'enfant. « d'accord » il haussa les épaules, Mads se prit son crâne dans la mâchoire. « aïe ! »« doucement, ne la lâche pas comme un sac à patate » Charles se pencha pour poser sa petite cousine sur le sol, celle ci était à la perpendiculaire, face contre sol, pieds en l'air « voilà » « lâche mes pieds ! » « Charlie ! » « Allez, arrêtez de faire des conneries maintenant ! » Il partit. « Allez, soyez calmes mes chéries » Mads descendit du dos de son cousin. Les trois petits cochons. C'était comme ça qu'on les appelaient dans le quartier, toujours fourrés ensemble. A seulement sept ans, Mads était la populaire de son école, toujours fourrée avec sa petite soeur, personne ne devait la toucher sinon il se prenait aussi Charles dans la tête. « D'accord » soupira-t-elle, elle ne l'avait jamais réellement aimé. Elle regarda Bee qui jeta un regard à Charles qui prit la main de Mads et fit pression. « on fait quoi alors ? » « ouais ! » « restez juste sage, s'il vous plait, votre père est en colère les filles » dit-elle en secouant la tête, désolée, elle sortit de la chambres, les laissant seuls. Evidemment, ils recommencèrent à se battre. La porte s'ouvrit à la volée sur une demoiselle qui était en rage « mais putain, qu'est-ce que t'as fais à ma soeur pétasse ? » fulmina la jeune fille de dix-sept ans, vulgaire ? non légèrement. Elle entra dans la salle de classe, l'air menaçant, il ne fallait pas la chauffer. Elle marcha d'un pas menaçant vers le pupitre où se tenait sa cible, elle posa ses deux mains sur le pupitre et se pencha vers cet brune décolorée, elle plongea son regard dans le sien et lui dit « ose emmerder ma soeur encore une fois, je te jure que tu vas le payer très cher. » La brune se recula dans son siège, Mads fit apparaître un sourire en coin sur ses lèvres, elle était fière d'elle, elle avait réussit à lui faire peur, mais pas seulement à elle, quand elle se redressa très lentement, comme pour marquer le coup, elle posa son regard bleu sur l'ensemble de la salle de classe, tous la regardaient choqué. Elle fit tomber ses deux bras le long de son corps et dit « ça vaut pour tout le monde, oser toucher à un seul cheveux de ma soeur, c'est moi que vous allez prendre dans la gueule. Vous êtes prévenus. » Elle se retourna et fit face à la prof de littérature, elle afficha un sourire désolé. « désolée de cette intrusion, je sais où est le bureau du proviseur » dit-elle en sortant de la classe, une main sur la poignée de la porte, l'autre dans l'encadrement, elle se retourne et planta un dernier regard d'avertissement dans celui de cette pétasse. Ses pas étaient calculés, on entendait que le son de ses bottes à talons en cuir marron, elle fourra ses deux mains dans son short en jeans et se dirigea non pas dans le bureau du proviseur, elle l'avait déjà vu, ça lui faisait. De toute façon, elle l'avait prévenu qu'elle allait débarquer dans cette classe et foutre un bordel, même si celui ci a été plus calme qu'elle ne l'aurait imaginé, elle était fière de son effet. Elle fut rapidement dehors, un sourire au visage quand elle vit cette blonde pas loin de là où elle se trouvait, plus elle se rapprochait d'elle, plus elle se sentait complète. Elle, cette gamine de deux ans de moins qu'elle c'est sa soeur, Lunhabee. Blonde au yeux bleus comme elle. « désolée de mon retard, j'étais entrain de régler un problème. » elle tendit alors les bras vers elle et la prit dans ses bras. « tout ira beaucoup mieux pour toi maintenant. » elle embrassa le haut de son crâne et laissa parler sa soeur « tu sais faut pas que tu prennes tout les risques, papa va pas être content. » Bee baissa le regard, Mads encadra son visage de ses deux mains « écoute, ne t'en fais pas pas moi, je sais me débrouiller toute seule d'accord, je m'occuperais de papa plus tard » de toute façon est-ce qu'il s'occupe de nous ? pensa-t-elle. Elle desserra son étreinte et les deux jeunes Steevens partirent en direction du centre commercial. Oui, il y avait peut-être cours, mais comme disait Mads, fuck, je profite lâchez moi. Après son entrée fracassante dans la classe de cette pimbêche, Mads n'a plus revu sa soeur pleurer en rentrant, non elle avait un sourire francs sur les lèvres, un sourire communicatif. Mais alors qu'elle croyait être enfin tranquille, avec l'envie de vivre ses passions, la demoiselle fit un brusque retour à la réalité. Elle était chez son oncle, elle avait vingt ans, elle voulait apprendre tout ce qu'il savait, il avait enfin accepté de lui faire manier ses bijoux, la demoiselle était tellement excité qu'elle en sautait partout. « dis je peux te les prendre ? » demanda-t-elle en les prenant. Son oncle se retourna, laissant échapper le chargeur, les balles tombèrent par terre. Il vit sa nièce utilisé ses deux bébés. Elle les arboraient fièrement, un dans chaque mains, elle les contemplait, ils étaient magnifique à ses yeux, beige et noir, deux beaux flingues. Elle se retourna et pointa le tableau collé au mur, elle appuya sur les détentes, deux balles, deux yeux. Elle n'avait pas bronché, pas bouger d'un pouce, sa respiration était normale, calme, posée. C'était la première fois qu'elle ne bougeait pas, qu'elle ne faisait rien inutilement. « pas mal, pas mal du tout. » Elle cligna des yeux et revint à la réalité, elle se retourna vers son oncle, il avait les bras croisés contre son torse, un sourire fière sur le visage, ses yeux pétillaient. « ils sont pas mal ... » dit-elle en jetant un regard admiratif sur les deux flingues qu'elle tenait. Deux Colt Double Eagle, les derniers à vrai dire, puisqu'elle avait apprit qu'il n'en restait plus sur le marché. « puissant. » murmura-t-elle. « ils sont à toi. » La jeune femme releva la tête, surprise. « Pardon ? » Il hocha la tête pour approuver sa phrase, elle sourit. Elle était complète. « Merci. » dit-elle simplement. Elle le pensait réellement, mais à la minute où elle se dit qu'ils étaient à elle, jamais elle n'aurait pensé qu'elle allait devoir les utiliser le soir même contre son père et sa belle-mère, contaminé d'un truc bizarre, tout ce qu'elle se rappelle, c'est d'être entrer dans la maison et recevoir sa soeur, complètement paniquée dans les bras, elle ne comprenait rien à ce qu'elle disait, tout ce qu'elle vit c'est ses parents, marchant vers eux comme des morts vivants, elle dégaina les flingues qu'elle avait reçu et tira trois balles dans la tête de chacun, parents ou pas.

◂ PART TWO. après la contamination. crains seulement ton futur

Tout c'était passé tellement vite, elle avait ordonné à sa soeur d'aller faire ses bagages, prendre les trucs les plus important tandis qu'elle faisait pareil, elle verrouilla toute la maison. Elle ne savait pas ce qu'il était arrivé à ses parents, mais si ils étaient devenus comme ça alors il y en avait peut être d'autre comme eux. Elle descendit avec deux bagages, des affaires à l'intérieur, elle prit deux sacs de sport et prit tout ce qu'elle pouvait dans la cuisine et la salle de bain, nourriture, eau, trousse de secours, tout ce dont elles avaient besoin. Sa soeur se ramena très vite, elle prit les clés de la voiture de ses parents et sortirent de la maison. Bee était dans la voiture à attendre, paniquée. Mads était retourné dans la maison, elle avait allumé les deux fours, elle prit alors toute les bouteilles avec le signe inflammable qu'elle trouva, elle les versa un peu partout dans la maison jusqu'au pallier, c'est avec un pincement au coeur, que la demoiselle craqua une allumette avant de courir dans la voiture et aller chez son oncle. Mais malheureusement, celui ci se trouvait dans la même position que ses parents, elle dut le tuer aussi, trois personnes en une soirée, ça faisait trop. Elle prit alors toutes les armes possibles et les fourra dans la voiture. Elles devaient fuir maintenant, elles devaient aller dans la ville d'à côté. Brazoria, au Texas. Elle le sait maintenant, mais jamais elle aurait du aller dans cette ville, c'était pire, beaucoup plus pire, enfin elle n'aurait jamais du laisser sa soeur dans cette maison, pensant sécurisée, car elle apprit plus tard, qu'elles s'étaient installés dans la zone non sécurisée. Mais elle le comprit trop tard. Elle le comprit quand elle fut séparée de sa soeur. Elle ne sait plus comment, elles étaient à ce moment là avec un groupe de survivants dans une petite maison. Elle n'était pas dans la maison à ce moment là, elle était beaucoup plus loin, c'est quand elle vite, cachée, un groupe de zombie se dirigeaient vers eux que Mads comprit qu'ils étaient en danger, qu'elle était en danger. « je dois y aller, ma soeur est là bas » dit-elle en se retournant vers le jeune homme. « tu ne peux pas y aller, c'est trop dangereux. » mais elle n'écouta rien et prit les clés de sa moto des mains, elle sortit de leur planque et enfourcha la moto du jeune homme, elle devait y aller, elle plaça le fusil sur le guidon, prêt à l'emploi. Elle démarra. Tout ce qu'elle devait faire, c'était sauvé sa soeur, elle y arriva, avec la peur de sa vie mais elle réussit à sauver sa soeur in extremis de leurs mains. Une fois hors d'atteinte des zombies, préoccupé par leurs victimes, la jeune femme roula vers le point où elle avait quitté le jeune homme, mais il n'y était plus. Elle s'arrêta et posa un pied à terre, la main sur l'accélérateur, elle regarda autour d'elle, rien, elle redémarra, il ne fallait pas qu'elle reste ici, elle devait rejoindre un point plus sur, elles roulèrent pendant des heures. Cinq heures plus tard, c'est une Bee et une Mads complètement épuisées qu'on vit arriver dans la zone sécurisée. Elles n'avaient cessé de rouler. Mads s'est réveillée cinq jours plus tard, sa soeur deux jours avant elle. A son réveil, on lui expliqua tout ce qu'il fallait savoir sur ce qu'il se passait. Une épidémie, une armée de zombie. La belle vue quoi. Mais trop c'était trop, la jeune femme s'effondra dans son lit, c'était la première fois qu'on voyait Mads Steevens pleurait, pas seulement de tristesse parce qu'elle avait tué son père et sa belle-mère, où son oncle, mais parce qu'elle était fatiguée, elle avait peur pour sa soeur, ses pensées étaient chamboulés. Elle n'avait que vingt ans à ce moment là, comment on peut gérer tout ça à cet âge là ? On ne peut pas. Cela fait maintenant deux ans qu'elle habite dans la zone sécurisée de Brazaville au Texas avec sa soeur et d'autre personnes. Cela fait deux ans qu'elle s'aventure hors de la zone pour protèger cette dernière et tuer tout ce qui peut bouger. La jeune femme de vingt deux ans s'est améliorer, elle tire avec tout ce qui tire, les fusils, les gros calibres, les petits calibres, tout ce qui passe dans ses mains ne ratent jamais sa cible, elle les a toujours, ses deux Colt, c'est Brady et Birdy. Ouais des prénoms et alors ? Il y en a qui appeler bien leur chien Dolce et Gabbanna, pourquoi elle n'aurait pas le droit de donner des prénoms à ses deux bijoux ? Elle a toujours sa petite soeur à ses côtés, elle s'était promit de la protéger c'est ce qu'elle fait, à longueur de journée et elle n'en a pas marre.