I had better be tonight

Le soleil était tombé depuis longtemps. Le ciel était particulièrement sombre ce soir et le vent venait nous gratifier de sa venue, venant faire siffler les quelques volets et rendre l’air ambiant assez glacial, mais qu’importe. Debout devant la fenêtre, elle ne pouvait faire autrement que d’attendre/surveiller. Elle était là pour ça après tout. Son sniper posé contre le mur le plus près, elle veillait à ce qu’aucun infecté n’approche trop près du campement. Ayant de bonne capacité au sniper, elle pourrait s’employer à leur éclate la tête de sa cachette s’ils avaient à débarquer sans avertissement. Une heure du matin. La fatigue commençait à se faire lentement sentir dans son corps, mais comme elle n’avait pas l’habitude de dormir de longue nuit, c’est quelque chose qu’elle arrivait parfaitement à contrôler. Le sommeil ne faisait pas réellement partie de sa routine. Trop de pensées, trop de nervosité et elle n’aimait pas passer tout son temps sous la couette à remuer les souvenirs. Une perte de temps, un moment où l’on est tellement vulnérable. Plongé dans un sommeil profond, inapte à savoir ce qui se passait autour. Comme tout bon combattant, Mara avait apprit à dormir à moitié, assez pour récupérer ce dont elle avait besoin. Au moindre bruit, elle ouvrait l’œil. On ne sait jamais ce qui peut se produire, même dans la zone sécurité alors rester sur ses gardes faisait partie de son mode de vie.

Encore debout, elle se décidait à approcher une chaise pour se poser quelques secondes, un engourdissement insistant se faisait sentir dans ses jambes. Ses doigts venaient attraper sa veste de cuir qu’elle avait posée sur le dossier de la chaise. Il commençait à faire froid et des frissons secouaient de temps en temps son corps. Elle entreprenait de délier ses articulations engourdies. Un chandail blanc couvrait son corps, collant légèrement contre peau, laissant voir les formes sinueuses de son corps. Un jeans noir et des bottes noires lui arrivant au mollet. Ses cheveux blond ondulé qui tombait vaguement contre le cuir froid. La blonde n’était pas ici pour faire une parade de mode, elle n’en avait réellement rien à faire de ce qu’elle portait ou de ce que les gens pouvaient penser en posant le regard sur elle. Ce qui importait était que la majeure partie de sa peau n’était pas à découvert, question de baisser les chances de se faire contaminer. Même si les dents avaient tendance à passer à travers le tissu, elle préférait ne pas porter de jolis shorts découvrant la moitié de ses jambes. S’employant à faire craquer son dos, elle ne quittait pas la scène des yeux. Une grande étendue vide de vie. Mara n’aimait pas se retrouver complètement seule. Trop de temps pour penser, trop de temps pour mettre sa vie en ordre et elle n’aimait pas pense à tout ce qui avait pu la décevoir ou tout ce qui pouvait la trouver depuis quelque temps. Comme Evender, son père ou la mort de sa mère. La Russe préférait se retrouver au milieu de l’action. Pas le temps de penser, juste le temps de se défendre/survivre. Mara pouvait avoir l’air parfaitement calme en apparence, mais elle ne cessait jamais de penser/analyser. C’est ce qui faisait qu’elle n’avait aucun mal à se sortir des situations problématiques. Assise sur sa chaise, elle attendait le moindre signe de vie qui ne viendrait surement jamais. Il y avait rarement des problèmes et les contaminer ne mettaient pratiquement jamais les pieds dans la zone sécurisée. Il vaut mieux prévenir que guérir et on n’était jamais assez prudent. C’est pour cette raison qu’il y avait encore pas mal de survivants. Les risques pris sans raison ne faisaient qu’accroitre le risque de mourir. Personne n’avait réellement envie de se retrouver sans la moindre intelligence à la recherche de chair fraîche. Mara préférait mourir tout de suite après une morsure que d’attendre avant de devenir l’un des leurs. Un frisson passait sur sa peau alors qu’elle s’imaginait être contaminé. Hors de question que cela lui arrive.

Ayant fait préalablement craquer les articulations douloureuses de son corps, elle avait retrouvé sa position debout, se posant sur le bord de la fenêtre. Dos aux escaliers, dos à ce qui pouvait se passer derrière elle. Ses doigts se posaient sur le rebord de la fenêtre, les questionnements revenaient à l’assaut dans son esprit. Elle n’avait rien d’autre à faire que d’attendre et penser. À lui, à eux, à sa vie. Lentement, elle se rendait compte qu’elle était charmée par lui. Chose qu’elle ne lui dirait jamais, chose qu’elle ne voulait même pas s’avouer à elle-même. Il n’y avait ni le temps pour jouer, ni le temps pour s’attacher ou pour parler de sentiment. L’amour étant une faiblesse bien trop grande. Déjà, elle avait sans cesse peur que quelque chose arrive à son petit frère, alors s’inquiéter pour une personne de plus, ce n’était pas conseillé. La peur qui prend au cœur quand on sait que l’autre est en mission et qu’il est en train de risquer sa vie et le risque de perdre cette personne pour ensuite en souffrir. Mara avait donné son lot de souffrance pour le reste de sa vie, sachant ce que s’était que de perdre une personne à qui l’on tient. Elle ne voulait pas que cela lui arrive une fois de plus. Surtout qu’elle ne savait pas du tout ce qu’il en était pour lui et qu’elle n’allait pas lui demander. Sa tête se secouait de gauche à droite, chassant les pensées de son esprit. Elle ne voulait pas penser à lui, si elle le faisait, c’était signe qu’elle n’était pas indifférente. Alors qu’elle tentait de le chasser de son esprit, ne voulant pas lui céder, un son se faisait entendre venant des escaliers. Son regard se détournait pour se poser sur ceux-ci, se demandant qui pouvait bien venir ici à une heure aussi tardive. Évidemment, elle ne savait pas que c’était justement celui à qui elle pensait qui allait se montrer. Rien pour aider la situation, mais en même temps, elle n’allait pas l’éviter. La suite était à voir.

A LITTLE GAME BETWEEN US AND WITHOUT RULES.

RÉSONANCE.
Le soleil se couchait à l'horizon. Il dessinait dans le ciel, une atmosphère berceuse et un chant ancien résonnait dans la tête de Evander qui le murmurait tout en terminant sa séance de tir plus loin. Il avait vissé un silencieux pour éviter que le bruit ne dérange les autres Brazoriens. Ils étaient susceptibles ces gens et ils aimaient trop leur petit confort. Ceci exaspéré Evander qui préférait tirer sur des cibles non humaines, que sur eux et pourtant, il en avait envie, oh que oui. Les cibles étaient des mannequins qu'il avait ramené de sa dernière mission. Des mannequins que l'on trouvait dans la majorité des magasins de vêtements. Tous les tirs de Evander faisaient mouches ! Il tirait où il voulait. Que ça soit dans la tête, au niveau du coeur pour percer l'aorte où à des endroits plus farfelus, Evander passait ses nerfs ainsi et c'était tant mieux ! L'ancien militaire s'amusa pendant quelques temps avant de ne plus avoir de minutions sur lui. On pouvait penser qu'il les avait usé pour rien, mais c'était un très bon moyen de se calmer, vraiment. Le jeune homme soupira et rangea ses deux berettas dans leur holster avant de passer une main dans ses cheveux pour voir l'heure sur sa montre. Hm. Il devait y aller, prendre son tour de garde à la tour, mais il n'en avait aucune envie. La motivation n'y était franchement pas et Evander prenait tout son temps pour y aller. Il changea d'ailleurs d'itinéraire pour se rendre chez lui, dans la grande maison qu'il partageait. Par chance, il ne croisa personne et ouvrit le frigidaire pour trouver plusieurs bières fraîches. Le noiraud en prit une, l'ouvrit et en but une longue gorgée. De la sueur perlait sur son front, malgré la fraîcheur qui régnait dehors. Se concentrer était usant, autant le dire. Evander s'essuya les lèvres d'un revers de la main avant de poser la bière sur une table et de reprendre des minutions. Soudain, un craquement sortit l'homme de sa songerie passagère. Les yeux grands ouverts, il prit l'un de ses Cultass et se tourna pour pointer la personne derrière lui, ou la chose... La main tremblante, le canon était posé devant le visage d'un chat, Krusby, le chat sauvage de la ville qui commença à lécher le canon avant de miauler et de s'éloigner. Evander soupira et reprit une gorgée de bière. Il devait décompresser. L'heure était tardive, il devait filer. Avant ça, il fit couler de l'eau dans l'évier. De l'eau fraîche et il s'en mit sur le visage. Quelques mèches humides collaient sur son front et le liquide serpentait entre les traits de son visage. Goute à goute, il laissait quelques traces de son passage avant d'enfiler une veste en cuire. Il avait clairement besoin de repos, il devenait paranoïaque, sombrant dans un cercle vicieux dans l'échéance serait peu agréable, mais Adam hantait ses pensées, Revy aussi. A en devenir insomniaque.

ALCHIMIE.
Evander préférait oublier les souvenirs douloureux qui s'amusaient à le hanter. Il se dirigeait vers la tour et au passage, fit un magnifique à un gars qui le regardait de travers. Si il avait un problème, qu'il vienne en parler ! Mais non, le mec tourna les talons en soupirant, l'air exaspéré par Evander. Qu'importe, il se fichait bien de ce que les autres pouvaient penser. Une fois devant les tours qui se dessinaient au loin, Evander chercha du regard des cheveux filants au vent, blonds. La blondeur de Mara était un héritage de sa culture, la Russie et on disait que les femmes de ce pays étaient d'une beauté rare ? Il n'y avait pas photo, en effet. La silhouette de la russe apparut au loin et un sourire en coin était visible sur les lippes de Evander qui s'approcha de la dite tour d'un pas pressé. Il voulait la croiser, l'embêter, la titiller et parler avec elle. Entre lui et elle, c'était quelque chose d'étrange. Un jeu de séduction, c'était indéniable, mais il y avait un petit truc en plus, quelque chose d'étrange, une sorte d'alchimie. Pour Evander, Mara était une stabilité, une personne qui savait le calmer, le faire sourire, en dehors de sa sœur et de son ami Wayne JR. C'était vraiment amusant de voir ça, étrange aussi et ça tordait l'estomac de Evander. Etait-il intéressé par elle ? Il ne pourrait dire le contraire, néanmoins, il se posait souvent la question à savoir si c'était une attirance physique ou autre chose ? Non. Pas plus, même si il le voulait, il ne l'avouerait pas et il ne pouvait pas se le permettre. En grimpant les marches, sa respiration se voulait plus saccader, doucement, mais sûrement. Une fois en haut, Evander se trouva nez à nez avec Mara en recula un peu. Il brisa rapidement le silence et s'installa sur une chaise avant de détailler du regard, la belle de bas en haut. « tu as l'air fatigué, ça va ? Je sais, tu es contente de me voir, cache ta joie. » dit-il en riant un peu avant de croiser ses bras derrière sa tête pour laisser son regard se perde devant le paysage qui défilait sous ses yeux. Pensif ? Un peu. Il vira de bord pour se concentrer à nouveau sur Mara. « Mara, je prends le relai, va te reposer. » il lui lança un sourire gentil, doux. Il savait le faire, dans certains cas, très rare comme là. « pour chasser les zombies, vaut mieux être en forme ! » un léger rire brisa l'atmosphère avant qu'un nouveau plane. Mara serait-elle piquante pour lui répondre à cet élan de douceur ? Evander était curieux de le savoir.

Citation :

terminé j'espère que tu aimes. Si quelque chose ne va pas, dis le en me mp, j'aime les mps

La jeune femme ne savait pas qu’elle devait être remplacée par Evander, mais elle savait qu’elle n’avait pas la moindre envie de dormir. Ses rêves étaient toujours dérangeants. Elle ne manquait pas souvent de rêver à son père qu’elle avait dû éliminer à coup de balle de fusil dans la tête. Cela n’avait rien eu de bien amusant. Sur le bord de la fenêtre, elle se perdait dans ses pensées qui étaient dirigées vers sa famille et vers lui. Les semaines passaient et elle se surprenait de plus en plus à penser à lui dans plusieurs moments anodins, preuve de cet attachement qu’elle tentait de nier malgré elle. Inapte à vouloir lui avouer quoi que ce soit, elle se taisait. Ce jeu devenait de plus en plus dangereux. Surtout qu’elle commençait a amplement apprécié d’y jouer avec un seul homme qui était Evander. Mara ne voulait pas courir plusieurs hommes à la fois, ce n’était pas elle de courir à gauche et à droite. Certes, elle était joueuse, mais comme tout bon joueur, elle avait ses préférences. Il fallait croire que le beau brun était sa carte fétiche. Qu’est-ce qu’il en était de lui? Autre que ce qu’il lui laissait voir, elle n’en avait pas la moindre idée et elle ne plus poserais clairement jamais la question, ni ne ferait aucune allusion à cela. Jamais elle ne voulait s’avouer vaincu par lui. Hors de question. Sur le bord de la fenêtre, elle profitait de la brise fraîche contre sa peau. Un peu endormis, mais sachant ce à quoi s’attendre si elle tentait de s’endormir, elle pensait rester debout encore quelques heures. Parfois, elle arrivait à dormir une nuit complète, mais souvent elle faisait des rêves particulièrement mouvementés et la nuit gratifiait la blonde d’une poignée d’heure de sommeil. Heureusement, son système avait rapidement eu l’habitude et cela lui posait de moins en moins de problèmes, voir quasiment plus du tout. Juste ce goût amer de vieux souvenirs remués. Le vent venait se jouer de ses cheveux, alors qu’elle profitait de cette brise qui lui donnait un léger regain d’énergie.

Des pas se faisaient entendre dans l’escalier et elle avait aussi tôt fait de tourner le regard pour observer qui venait pour la remplacer ou lui rendre visite. Elle faisait quelques pas pour s’approcher de l’escalier en question avant qu’Evander n’apparaisse tout juste devant elle, un peu trop près, même si ce n’était pas pour lui déplaire. La blonde entreprenait de faire quelques pas derrière pour mettre une distance raisonnable entre eux. Silencieuse, elle laissait ses lèvres s’étirer en un charmant sourire dont elle le gratifiait. Ils avaient fait quelques missions ensemble et elle aimait bien être posée question de pouvoir parler avec lui. La première réplique eu le dont de faire éclater la Russe d’un rire amusé. Qu’il ne se fasse pas trop d’idée. Mara n’était pas non plus la femme la plus démonstrative, elle n’allait pas sauter de joie en le voyant arriver près d’elle, elle n’allait pas non plus rester indifférente, puisqu’elle ne l’était pas. « -C’est ce que tu voudrais non? Que je saute de joie en te voyant arriver? Ne te fais as trop d’idées, on fini toujours par être déçu dans ce cas.» La blonde marquait une pause, venant appuyer son dos contre un mur le plus près avant de poser son regard dans celui envoutant de son partenaire de jeu. « -Oui je vais bien. Tu te préoccupes de moi? C’est gentil.» Elle ne laissait pas son regard quitter le sien. Sa voix légèrement moqueuse avait tout de calme et de douce. Après tout, il était une heure du matin. Elle n’avait pas réellement envie de s’emporter. Ses doigts venaient passer dans sa chevelure blonde, retirant les quelques mèches qui coupaient la vue de la demoiselle. L’observant sans la moindre gêne, elle ne manquait pas de remarquer ce sourire doux et son comportement. Silencieuse, elle se demandait qu’est-ce qui était en train de se passer. Serions-nous en train de chasser le jeu pour un peu de calme? Elle n’en avait pas la moindre idée. Un sourire tout aussi doux passait sur ses lèvres alors que son minois se penchait quelque peu sur le côté. « -Je ne pense pas m’endormir aussi rapidement si je rentre. Le sommeil et moi, on ne fait pas réellement bon ménage depuis un an.» Son sourire s’élargissait quand elle entendait son rire. Un haussement d’épaules de la part de la jeune femme. « -Ne t’inquiète, je serai toujours en forme pour te donner une bonne leçon.» Elle disait cela sur un ton moqueur, troquant la douceur dans sa voix pour un peu d’amusement. Il était hors de question qu’elle se laisse prendre par son sourire séduisant et doux. La jeune femme finissait par bouger, laissant le silence prendre place entre eux et revenant près de la fenêtre pour poser son regard dehors. Un instant. Juste le temps de chasser cette attirance qui allait surement revenir à l’assaut dans les minutes à venir. Elle fermait les yeux quelques secondes et elle se tournait à nouveau vers lui pou prendre place à son tour sur une chaise, près de lui. « -Je pensais te tenir un peu compagnie. Question de veiller à ce que tu ne t’endormes pas, mais si tu veux rester tout seul, je peux partir. Le temps est pourtant beaucoup moins long quand on est deux.» Ses yeux allaient de nouveau chercher les siens. Une façon détournée de lui dire qu’elle avait envie de rester avec lui? Qui sait. Ce n’est pourtant pas ce qu’elle avait clairement dit, mais libre à lui de le prendre de la sorte. S’il avait envie qu’elle le laisse en paix, elle pouvait toujours disposer et allez se caller dans son lit confortablement. Ce n’est pourtant pas ce qui lui faisait envie en ce moment.

Citation :

Voilà. C'est à ton tour de me dire si cela ton convient. Mp moi J'ai tenté de faire avancer un petit peu le tout