BLACK RAIN™
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 je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'

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je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' _
MessageSujet: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptySam 12 Mai - 12:03

je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' Sophia-B-3-sophia-bush-27931204-100-100 je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' JA1
Il suffit parfois d'un regard, d'une présence, d'un geste, pour que naisse l'amitié, par-delà les différences qui nous retiennent et nous effraient; il suffit d'une main tendue pour que s'imprime la mémoire d'un visage que jamais le temps n'effacera. « Je ne crois pas au destin, mais je me suis toujours interrogé sur le hasard. » Une belle rencontre, c'est parfois aussi une question de temps. Il faut se trouver l'un l'autre au bon moment
What doesn't kill you makes you stronger

La nuit était tombée. Cela devait faire un ou deux mois que je n’avais plus vraiment trouvé le sommeil. Il était difficile de dormir paisiblement. En sachant que n’importe quand et n’importe où, on pouvait se retrouver en face d’un zombie. Une personne qui aurait su passer au-dessus de la sécurité mise en place. Une personne prête à tout pour trouver un peu de chair fraiche. Je n’arrivais pas à me dire que le périmètre sécurité était parfait, sans faille. Pour moi, c’était juste impossible. A tout moment, on peut se retrouver face à l’un des leurs. Du moins, c’est comme ça que je le vois. Toujours sur mes gardes, toujours se méfier pour essayer de survivre. Je ne peux pas me dire qu’aucun d’eux ne peut pas défier notre système. Ils ont déjà pris assez d’ampleur depuis la première contamination du virus. Donc qu’est-ce que qui pourrait les arrêter ? Rien, vraiment rien. Il est de notre objectif de trouver les bonnes décisions pour éteindre toutes les personnes porteuses du virus. Néanmoins pour le moment, j’essaye juste de respirer. D’ailleurs, cela faisait quelques jours que ma jambe me tordait de douleurs. Je n’avais plus beaucoup bougé, comparant la situation actuelle à celle d’y a un mois quand j’étais toujours dehors. La solitude allait finir par me tuer, j’en avais la certitude et d’autre part, je ne pouvais pas marche arrière. Mon père m’avait dit : tu roules jusqu’à que tu sois certaine d’être en sécurité, jusqu’à ce que tu te sens loin du danger. Je n’avais pas eu le choix. Je ne pouvais pas prendre le risque de jouer avec ma vie. Il avait perdu la sienne. Je me devais par respect de continuer pour lui, pour tout ce qu’il m’a appris jusqu’à son dernier souffle. Jusqu’à qu’il m’ordonne de tirer sur lui. Cette dernière volonté qui me déchire le cœur et me serre les côtes. A chaque fois que j’y repense, j’ai l’impression que la fin va arriver par me toucher, que je ne survivrais pas à cette catastrophe qui touche notre contient. Car cela se repends bien plus vite que l’on ne pourrait l’imaginer. Des morsures, une mort imminente pour que s’en suive une vie éternelle. Une vie où ils se nourrissent de l’être humain. Notre espèce doit se montrer supérieure si elle veut toujours exister dans un millier d’année. On doit compter sur personne pour avancer. Notre force, notre détermination et notre courage pourrait nous pousser à avancer dans ses tranchés pour montrer que nous sommes prêts à nous battre et qu’on ne leur laisserait pas nos terres. Cependant, je ne veux pas avoir cet objectif. Avec mon état, je ne ferais que m’offrir. Je ne pourrais pas courir pour m’échapper, pour les fuir. Je dois juste me fier au destin sur ce coup - là. Je ne suis pas une sur – femme. Je n’ai pas le physique de certaines d’entre elles quand je les observe s’entrainer pour garder la forme, le souffle au cas où il y aurait une autre catastrophe. Personnellement, je ne peux qu’user de mon côté perspicace pour trouver la meilleure cachette qui soit.. Courir avec cette béquille, c’est ne pas avancer, ne pas prendre de la distance. Je stagne avec ce grand point faible.

Je me rappelle de cette nuit où je me suis retrouve encerclé. Où les zombies étaient à peine, à quelques mètres de moi. Ils n’avaient pas besoin d’attendre, pour moi, j’étais déjà morte. Il n’y avait aucune issue, si ce n’est de crier. Alors j’ai hurlé, appelant à l’aide les personnes qui pouvaient m’écouter. Sans oser espérer que quelqu’un viendrait s’aventurer jusqu’à moi, j’aurais pu très bien être une personne en cours de transformation, j’aurais pu être réellement dangereuse pour l’espèce humaine. Puis j’entendis un bruit sourd, comme une fusée de secours décollant à l’instant même. Les zombies furent surpris et détournèrent leurs attentions le temps d’une fraction de seconde de ma personne. Le temps assez pour que cet inconnu s’avance jusqu’à moi. Je lui en serais toujours reconnaissante. Et pour moi, il fait partie des personnes que l’on peut appeler des héros. Ce sont des personnes dans son style qui sont susceptibles de sauver l’être humain. Je ne doute pas de lui. Je ne doute pas de sa force, de sa détermination et de cette envie d’exterminer tous ceux qui auraient pu lui prendre un proche. Car dans ce malheur, on a tous perdu quelqu’un qui comptait, quelqu’un pour qui on aurait voulu essayer de changer la donne, de donner une chance en leur transformation. Mon père aurait bien pu être un zombie sous contrôle. Avec cette haine qu’il avait engagée pour ces monstres, j’avais du mal à l’imaginer dans leur camp. Sauf que très vite, je compris qu’il n’aurait pas pu être dans le nôtre, non plus. Son côté sombre aurait pris le dessus et je pense qu’il ne se serait pas pensé la question si nous avions été face à face. J’aurais été simplement une personne pure, une personne dont le sang lui chatouillait les narines. Sans penser la moindre seconde que nous pouvions partager le même sang dans nos veines. Sortant de tous ces souvenirs, je vus passer derrière la fenêtre sa silhouette. Il s’appelle Lincoln et je ne sais pas par quelle force, je suis attirée par cet homme. Passant au- dessus du fait qu’il m’a surement sauvé la vie. Il m’intéresse et je suis certaine qu’il n’a pas eu facile depuis la contamination. Sans même avoir eu de réelle discussion avec lui, je le sens. Je le vois sur les traits de son visage. Tout n’a pas été rose pour lui et je n’ose même pas imaginé par où il est passé. Etant certaine qu’il puisse avoir perdu plus d’une seule personne proche. Peut-être des frères et sœurs, un père ou une mère, une petite amie. Je ne sais pas. Pour le moment, je fais qu’imaginer ce qui aurait pu avoir lieu. Néanmoins, je suis déterminée à savoir, à le comprendre. N’hésitant pas une seconde de plus, je sors de la pièce et le suit sur ses pas de manière plutôt accélérée. Ma béquille en main, j’essaye de passer au-delà de la douleur pour l’atteindre. Laissant échapper quelques mots : « Lincoln, je vais venir avec toi. » Il s’arrêta et je pris de la vitesse pour me retrouver à sa hauteur assez vite. « Enfin si tu veux bien de moi mais j’ai besoin de me dégourdir les jambes. » L’excuse qui me servait à l’accompagner, à profiter de sa présence juste lui et moi.



Dernière édition par Lizbeth N. Harper le Mer 16 Mai - 12:35, édité 1 fois
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je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' _
MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptySam 12 Mai - 14:35

je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' Tumblr_lxujojsx2L1qhn5v5o1_500
Il devait être bien tard, assez pour que la quasi majorité des gens dorment paisiblement. Il ne restait guère que quelques sentinelles fixant l'obscurité à perte de vue, sursautant au moindre bruit de feuille et de branche craquant non loin de là. Nous voilà de retour au temps des cavernes, à l'époque où nous n'étions pas vraiment en haut de la chaîne alimentaire. Des guerres, des évolutions et révolutions plus tard, retour à la case départ. Pour un professeur d'histoire tout cela aurait été une vraie chance de voir l'espèce humaine livrée à elle-même avec le feu et l'acier comme seule défense, mais pour ne rien vous cachez, j'étais alors bien loin de ce genre de pensée. Pour l'heure ma seule idée n'était rien d'autre que de surveiller le coin histoire d'être sûr que même en ville aucun danger n'aurait pu se glisser. Soit brave, soit un héros, enfin bref ce genre de choses quoi. Même si le périmètre était sûr, du moins en théorie, il n'était pas conseillé de traîner dehors et en plus seul. Par chance je n'allais pas le rester longtemps. Sans que je ne l'entende arrivée... « Bouh ! Je suis un zombie tout sec... » La voix de ma douce Katleen, décidément d'humeur à faire des blagues assez douteuses. Mais cela voulait au moins dire qu'elle n'avait plus vraiment peur. Cela voulait aussi dire que j'avais réussit à lui redonner confiance. « Tu ne devrais pas dormir toi ? » Toujours aussi soucieux de son bien-être j'avais à peine relevé sa petite blague. « Non mon mari me délaisse en ce moment. Moins de sexe égal moins de fatigue, moins de fatigue égale moins de sommeil ! »

Et voilà elle avait encore réussit son plan diabolique, me faire sourire alors que je faisais tout pour garder mon côté si sérieux qui plaisait tant aux filles. En réponse à sa petite taquinerie je lui avait donné un tendre baiser tout en lui frôlant la joue. « Tu devrais venir dormir, dans le lit... avec moi » Quand elle dit cela, il n'en fallut pas plus pour me faire me lever prêt à la suivre. Elle aussi se leva prenant ma main dans la sienne. « On aurait pu être ensemble pour toujours si tu étais venu cette nuit-là, mais tu es resté dans le salon pour surveiller la rue en bas de chez nous... » Comme l'a dit l'autre un jour, quand nous faisons un rêve nous ne voyons pas que cela en est un avant d'être réveillé. Mais pour moi c'était toujours la même chose, tout s'écroulait avant que le rêve ne se termine. À chaque fois je devais la voir partir et à chaque fois j'essayais encore et encore de la retenir, de la ramener dans le vrai monde en quelque sorte. « On peut changer tout ça. Tu n'es pas obligée de partir. Je... je peux te protéger toi et notre fille, je sais que je le peux. Laisse-moi essayer... » Mais tout était déjà jouer, j'étais incapable de bouger et elle, toujours la même fin. Elle s'en allait tout simplement dormir. Toujours mon cœur était au bord du gouffre. Chaque réveils devenant une nouvelle mort. Je ne parvenais pas à lui dire adieu. Peut-être ne le voulais-je tout simplement pas. Ma propre punition pour les avoir laisser seules. Peu importe, j'étais maintenant en sueur, les yeux grands ouverts et seul avec pour seule envie de faire un truc stupide dans le genre tuer un zombie ou toute chose pouvant s'en approcher.

Après avoir essuyé les quelques larmes sur mon visage, je me mis en route vers les porte de la ville. Une fois sur place et avant de m'aventurer dans le monde sauvage, je tapais un brin de causette avec un des gardes. Donner le change comme toujours. Après tout, pour la plupart des gens n'étais-je pas un modèle, celui dont devrait s'inspirer la nouvelle humanité. Si je venais à perdre pied, si je leur arrachais leur dernier espoir d'un monde meilleur, ils n'auraient plus rien. Puis vint finalement le moment de partir en patrouille. Une tape amicale sur le dos de l'homme et je commençai à faire quelques pas vers la sortie quand une voix vint à m'interpeller. Il s'agissait de Liz, une jeune fille que j'avais aidé quelques temps plus tôt. Un jolie cœur comme aurait dit mon frère. Je ne le cacherais pas, j'aimais bien la croiser de temps à autre simplement pour savoir si elle allait bien. Du moins j'aimais à me dire cette excuse mais en vérité elle me touchait. Non pas par son handicap, pour d'autres raisons dont je préférais ne pas trop creuser. Mais d'un autre côté je la détestais, elle et sa façon de me faire sourire sans que ça ne soit jouait. Elle et le fait qu'elle puisse me manquait. Elle me donnait une chance, celle d'être heureux. Ce qu'il ne m'était plus permis d'être. « Écoutes, je ne dis jamais non à un peu de compagnie ma chère. C'est curieux que tu ne dormes pas... » Lui avais-je dis en souriant. Stupide idée que de lui dire oui tiens. Mais après ce rêve la solitude aurait été le pire des supplices.

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je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' _
MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptySam 12 Mai - 17:17

Le silence de la nuit me rassurait toujours. Quand le calme avait le dessus sur le reste, je sentais la pression redescendre. Car même s’il y avait ce périmètre de sécurité, je n’étais jamais totalement rassurée. Néanmoins, j’essayais de ne pas le montrer. Je ne voulais pas que les gens voient ou sachent que j’étais le genre de personne anxieux et tracassée à chacun de ces pas. En même temps, je ne pouvais pas me prévaloir de la même force qu’eux. J’avais toujours ce poids, cette cicatrice qui ne guérirait pas. Le muscle qu’on avait dû m’enlever, m’avait enlevé toute possibilité de courir ou simplement d’oser espérer qu’un jour, je pourrais participer à un marathon. Alors bon, du coup, j’avais de quoi paniquer si je me retrouvais face à plusieurs zombies. Face à seulement un, je pourrais toujours me débrouiller mais dès que ça dépasse ce nombre, j’ai juste à prier. Qu’est-ce que j’aurais fait l’autre fois si Lincoln ne serait pas arriver ? Je ne sais pas par quel miracle, déjà. Mais il m’avait sauvé cette fois-là. Je lui en devais une et je ne savais pas encore lui rendre l’appareil. En sachant parfaitement que physiquement, il avait de l’avance mais également mentalement. Je ne sais pas encore comment je le remercierais mais je ne me tracassais pas, j’allais trouver. Néanmoins, cette fois – là, où je me suis sentie prise au piège. J’ai hésité. J’avais l’arme de mon père dans mon sac. Il ne m’avait jamais parlé du fait qu’il pouvait en posséder une à la maison durant toutes ces années. C’était surement en cas de besoin, je pense qu’il ne s’en est jamais servi. C’était une sécurité pour nous. Après tout, il vivait avec sa fille. Si deux hommes pénétraient dans la demeure, il ne pourrait pas forcément avoir le dessus, donc l’arme était la solution pour se protéger davantage. Pour rester l’homme de la maison et avec le contrôle sur sa propre sécurité ainsi que sur la mienne. Nous n’étions pas très riches et nous n’avions pas d’alarme pour dissuader les petits voleurs de pénétrer chez nous. Cependant mon père a toujours fait ce qu’il pouvait et j’avoue n’avoir jamais manqué de rien. Je le remercierais toujours. Et j’espère que là où il est, il a pu retrouver ma mère. Ayant la responsabilité de lui avoir également ôtée la vie, j’avais volé le grand amour à mon paternel. Je m’en étais toujours voulu. Même si par ce biais, j’avais vu le jour. L’amour unique ne se remplace pas quand on le côtoie. Je savais par avance qu’il n’aimerait plus de cette façon. Je m’étais nourrie alors au fil des années des histoires qu’il me racontait. Sa rencontre avec ma mère en Russie, son accent et surtout sa façon de rire. A chaque histoire, je pouvais voir la lueur dans son regard. L’étincelle qui me rappelait qu’un jour, je pourrais aussi aimer de cette façon. Malheureusement pour le moment, ça ne m’était pas arrivé et je n’étais pas rassuré sur le fait que je sois touchée un jour par la flèche de cupidon. Vu l’atmosphère dans laquelle nous vivions, personne ne pensait à trouver l’amour, à s’attacher à quelqu’un, de prendre deux fois plus de risque. Et mon handicap est loin de tenter les hommes, s’imaginant déjà devoir me prendre sur leur dos dans les moments où je faiblirais. Je m’étais également faite une raison. L’amour peut – être un jour mais en tout cas, pas dans cette atmosphère. Je ne laisserais personne s’attacher à moi. Je ne veux pas devenir un poids.

Puis tournant dans cette pièce où j’avais essayé de trouver le sommeil, je repensais à tout ce que j’avais vécu depuis la première contamination. J’étais certaine que d’autres personnes avaient vécu plus de difficultés, avaient dû franchir d’autres limites. Je n’osais pas imaginer les époux qui perdaient leurs femmes ou des parents qui voyaient leurs enfants devenir des monstres. Ces visions m’horrifiaient. Et d’un seul coup, mes pensées furent dérangées. Quand je le vus passer devant cette fenêtre. J’en étais certaine, dès à présent, j’aurais pu le reconnaitre à des kilomètres. Sans plus attendre, j’allais le retrouver même s’il était déjà éloigné, le temps que je sorte. Cela ne me décourageait pas pour autant, quand j’avais une idée dans la tête, je ne l’avais pas ailleurs. Donc même la douleur que je ressentais ne me stoppait pas. C’était pour nous le moment de discuter un peu.. Ils nous arrivaient de se croiser ici ou ailleurs. Néanmoins, on ne prenait jamais le temps de réellement de discuter, de savoir d’où on venait. Et une réelle envie grandissait jour après jour de savoir ce que cachait cet homme. Les traits de son visage m’attiraient et je n’allais pas m’arrêter à ce que je voyais. « Écoutes, je ne dis jamais non à un peu de compagnie ma chère. C'est curieux que tu ne dormes pas... » Je souriais face à cette réplique. Car je n’avais pas envie de me montrer trop imposante s’il refusait ma présence. Du moins, ce n’était pas le cas, tout était bon. Je reprenais mon souffle et répliquais. « Oui, je dors mal ces derniers temps. Tu me diras pas étonnant. » La marche commençait et je tenais toujours sur mes deux jambes. Une certaine sécurité se faisait ressentir quand je me trouvais aux côtés du jeune homme. Peut-être était-ce parce qu’il m’avait déjà sauvé une fois et que je me disais qu’une seconde fois ne l’arrêterait pas. Il n’est pas le genre de personne à laisser quelqu’un derrière soi donc bon, peut être que ça jouait sur mes sentiments. En tout cas, une chose est certaine, j’allais faire mon possible pour ne pas attirer l’attention de mauvaises personnes. Je ne venais pas pour lui attirer des ennuis. Je voulais juste marcher, discuter et prendre le temps de le connaitre. « Comment tu vas ce soir ? Toi non plus, tu ne dors pas. Le sommeil n’est pas ce que l’on trouve facilement depuis.. Enfin tu sais quoi, on est tous dans le même bateau. » il était difficile de prendre la situation avec le sourire mais j’essayais de rester optimiste. J’étais toujours humaine. Aucune morsure n’avait été posée sur ma peau par un zombie. Si je continuais de cette manière, j’allais peut être m’en sortir plus longtemps que je l’ai pensé toutes ces nuits où je me trouvais dans le véhicule de mon père. Toujours les yeux ouverts, les phares éteints. Je me cachais comme je le pouvais. Tournant toute mon attention vers Lincoln, je souriais et essayais comme je le pouvais d’engager plus de discussion. « Ta journée s’est bien passée ? Tu viens souvent ici, tourner autour du périmètre de sécurité ? » Même si je me doutais que la réponse était positive. L’ayant déjà vu à plusieurs reprises faire le tour, souvent seul. Il marchait une heure ou deux avant de revenir vers les bâtiments. Je suis loin d’être une espionne. Néanmoins, il n’y a pas grand-chose qui capte mon attention ces temps – ci, si ce n’est que l’obsession de découvrir ce que peut cacher les cicatrices du jeune homme. Celle sur le haut de son front, faisant trois centimètres de longs. Celle à son poignant, plus profonde et plus longue. Continuant de marcher côte à côte, je faisais mon possible pour suivre la cadence. Chose qui n’était pas facile à gérer, étant donné le terrain se dessinant sous mes pieds. Il m’arrivait de coincer ma béquille dans les trous que je ne voyais pas. Et comme à mon habitude, il m’arriva de trébucher. J’en avais fait des chutes depuis ma plus tendre enfance. Je m’étais endurcie. Mais à ce moment précis, j’avais l’air d’une vraie maladroite. Les fesses contre le sol, la situation était des plus gênantes. Voilà que je lui demandais pour l’accompagner et aussitôt, je me retrouvais assise à ses pieds.

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je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' _
MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptyDim 13 Mai - 9:11

« Comment cela pas étonnant ? Il y a juste un certain milliard de zombies au mieux voulant t'avoir comme repas. Mais toi tu m'as moi, un ancien professeur d'histoire donc relax ma chère » Lui dis-je en faisant un petit clin d'œil à son intention. C'était bien plus qu'une parole en l'air mais une conviction profonde. Aucun contaminés ne la toucherait, pas tant que je serais en vie. Quand au nombre de zombies là dehors prêts à tout pour un peu de bouffe eh bien qu'ils viennent. Mais que le diable m'en soit témoin, un jour viendra où il devra me faire une place, mais ce jour-là j'inonderais son royaume de cadavre de zombies. Pourquoi l'enfer ? Où pourrait bien aller un être humain ayant perdu son âme ? Quand mon heure viendra, elle viendra bientôt. Je confesserais volontiers chacun de mes pêchés sans en regretter un seul d'entre eux. Les divagations d'un homme déjà fatigué étaient bien peu de chose en comparaison de la peur que Liz devait éprouvé chaque jour. Cette demoiselle je le sentais aimait la vie, elle aimait les gens. Tout ce que moi j'avais perdu il y a désormais un long moment. Sans le savoir Liz était devenue bien plus qu'une personne à mes yeux, elle était mon reflet parfait. Là où il n'y avait que vide chez moi, il y avait tout en elle. Comment pouvait-elle être aussi aveugle ? Notre futur sera fait de gens comme elle, car les ombres du passé comme moi finiront par s'éteindre une par une. Non même mieux, elle doivent disparaitre que tout cela finisse enfin. « Je vais toujours bien voyons, de l'eau et du danger chaque jours ça maintient en forme ! Je ne sais pas si nous sommes dans le même bateau. Tu me diras la plupart des gens ici rêvent de reprendre une vie normale, avoir des amis, une personne à aimer. Dans 20 ans, peut-être moins, tout cela sera du passé. Les survivants deviendront des héros, les morts des martyrs. Notre histoire dans toute sa splendeur jeune fille. Mais ils y en a d'autres qui se battent pour ce monde meilleur sans avoir l'intention d'y vivre. Ils ne le font que pour les autres. On doit tous choisir sa route non ? Mais je suppose que tu ne vas pas fort, sinon tu ne serais pas là avec moi au milieu de la nuit... »

Elle voulait en savoir plus sur moi je le voyais bien. Non pas parce qu'elle posait des questions toutes bêtes, mais simplement car personne ne viendrait se dégourdir les jambes hors du cadre sécuritaire de la ville, encore moins au cœur de la nuit. Aucun doute possible, cette dernière avait une idée en tête. Il m'arrivait parfois de poser mon regard sur elle, tentant de savoir quel était son intérêt. Elle n'était pas du genre groupie me courant après car j'étais un minimum populaire et à peu près certain qu'elle n'était pas attirer par les zombies. Le bruit régulier de sa béquille heurtant le sol était un accompagnement sonore peu habituel pour moi, du moins en patrouille. Car durant le reste du temps, je savais à ce bruit où Liz se trouvait. Je sais bien que les autres n'ont pas remarqué ce son peu naturel mais moi oui. « Une excellente même. Je croise souvent une jeune femme, elle me fait sourire. J'ose croire que c'est réciproque et puis il a fait assez beau. Et toi, qu'as-tu fais de beau ? Tu as évité les jeunes hommes te courant après ? » J'espérais pour elle que tout était devenu un peu plus normal, que cette ville lui avait donné la chance d'avoir un peu de paix. Mais même avec une si délicieuse femme à mes côtés, je ne devais pas perdre de vue mon objectif premier, surveiller le coin. Il ne m'était arrivé que quelques fois de croiser un zombie trop proche du mur. « Oui j'aime bien venir ici, le silence y est absolument parfait. Ça permet de réfléchir. Tu te poses à un endroit puis tu te demande et si... et si... » Mais pas le temps de finir que la pauvre se retrouve à tomber sur le sol. À ce moment, mon cœur se serra si fort, chose perturbante pour moi qui pensais me ficher d'absolument tout le monde. Ni une ni deux j'étais déjà à genoux à côté d'elle, posant une main sur sa joue, l'autre plus doucement sur la jambe endommagée de la belle. « Hey demoiselle, me fait pas le coup de tomber car je te le dis je te suivrais dans ta chute... Euh j'imagine que c'est ça être un groupe soudé » Je me doutais bien qu'elle devait se sentir totalement nulle pour le coup ou que je devais la voir comme un poids et c'est pour cela que ma main caressa lentement cette fameuse jambe. « Nous tombons tous au cours de nos vies, sache-le. Ceci ce n'est pas toi, ce n'est pas toi ok ? » Elle n'était pas un handicap, un poids en plus, pas pour moi. Et pour bien lui montrer que je pensais ce que je disais je me suis assit à côté d'elle, lui donnant un doux coup de poing sur l'épaule tout en lui souriant. « Tu sais quoi ça tombe bien, j'avais envie d'une pause. On va regarder si tu saignes quelque part, car autant te le dire je n'irais pas plus loin sans toi ! »

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je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' _
MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptyMer 16 Mai - 13:24

Lincoln avait toujours le mot pour me décrocher un sourire. Je ne sais encore combien de temps, je tiendrais sans qu’il ne se rencontre de l’attachement que j’éprouve pour lui. Certains diront que je ne prends pas le temps. J’en ai conscience. Depuis la contamination, tout va trop vite mais je ne vais pas laisser mon heure arrivée sans avoir pris le temps de profiter un minimum. Je sais que nos joies ne seront pas celles d’avant, en sachant par quoi on est passé et ce que l’on va devoir traverser. Notre futur est loin d’être tout rose, tout beau. Néanmoins, un pincée d’optimiste demeure en moi. Et si dans cette apocalypse, je trouvais du réconfort ? Si je faisais la rencontre qui pouvait tout changer sur mon chemin ? Il est certain que je ne ferme aucune porte. Et que pour Lincoln, j’en pince un peu. « Prof d’histoire, tu dis. Je ne savais pas, une chose que j’apprends. Je ne sais pas pourquoi mais j’aurais jamais pensé que tu puisses être dans ce milieu. Tu sais, tu as plus l’air d’un agent de police ou un pompier. Enfin de ce groupe de personne qui déjà avant tout ça, sauvait des vies. » J’en apprenais de lui et c’était un pas vers la direction que je souhaitais. Je voulais le connaitre davantage, savoir ce qu’il aimait et ce qu’il détestait. Contrairement à des personnes que je côtoie, je ne m’empêche pas d’avancer sur mon chemin et même si mes pas se résumer à des avancés de quelques millimètres. Car si je stagne, je me connais, je risque de me laisser aller. Je risque de laisser la vie me passer sous le nez, ne profitant pas de ce que l’on me laisse même avec cette horreur sous mes yeux. J’ai appris de mes épreuves et du décès de chacun de mes parents. A travers moi, ils demeurent. Et avec tout le respect que j’ai pour eux, je n’ai pas le droit de renier l’évidence que même si nous vivons au quotidien un réel enfer sur terre, je vie et j’ai encore une change d’apporter ma pierre à l’édifice pour pousser le changement à s’installer. De plus mon compagnon de soirée me faisait remarquer que nous n’avions pas tous le même but. Ne sachant pas exactement à quoi se résumait le mien, personnellement. Je me doutais du sien. De cette sécurité qu’il dégage et de cette force qu’on ressent. Lincoln est le genre de personne qui ne veut pas se laisser tomber face contre sol. Il me fait penser à ces guerriers de la mythologie grecque, ceux prêts à tout pour sauver un peuple. Peut – être que je me faisais une image de toute pièce de ce que pouvait être sa personnalité, je ne dis pas le contraire. Néanmoins, le seul moyen de vraiment savoir qui se cache sous ses traits, est d’engager la conversation et je comptais bien mener ma mission jusqu’au bout. « Tu as tout à fait raison. Même si pour moi, tu es déjà mon héros. Après tout, je ne serais pas là en train de te parler si tu n’avais pas osé prendre le risque de venir me chercher. Jamais, je ne pourrais assez te remercier. Tout le monde ne ferait pas ça ou ne pourrait pas le faire. Regarde-moi, je ne suis loin d’être d’une de ces filles qui sauvent des vies. Je serais plus du genre à les mettre en danger. » Je comprenais tout à fait ma dernière phrase et la situation par laquelle j’ai rencontré le jeune homme, le prouve. Il aurait pu très bien mourir à mes côtés ce soir-là. Si son plan n’avait pas marché où que d’autres zombies nous auraient encerclés.

J’espère qu’il ne me visait pas avec son allusion à la fille qui lui offre toujours ces sourires. Sinon, j’étais captée depuis bien longtemps et il devait s’amuser de la situation. Faut avouer, je ne suis pas du genre à facilement cacher ce que je ressens. Donc bon, souvent je deviens prévisible pour les gens qui me côtoient au quotidien. Ils savent quand je suis bien ou quand ça ne va pas, sans même que j’ouvre la bouche. « Personne ne me court après, et puis je ne serais pas difficile à rattraper avec cette béquille. Donc on va dire qu’à l’instant où les hommes voient que j’ai besoin de cette chose, ils se sauvent. » Ajoutais – je avec un sourire large sur le bout de mes lèvres. Histoire qui était véridique. Je perdais tout mon charme au moment où je présentais celle qui me servait d’équilibre. Je n’ai jamais essayé de m’en séparer. En sachant que je pourrais m’en passer par moment, je préfère toujours la garder comme un soutien. J’étais rassurée de la tenir en main, de la sentir soutenir mon poids quand la fatigue se pointait. Observant toujours le jeune homme d’une manière que j’essayais de tenir discrète, nous marchions côte à côte. Jusqu’à ce que notre discussion soit coupée par ma chute. D’un coup, je vus les traits de son visage se crisper. Alors que pour moi, c’était devenu dans mes habitudes de tomber, de m’entremêler les pieds. J’avais même appris à en rire. Sentant sa main venir se poser sur ma joue, mon regard tomba directement dans le sien. Puis sa caressa me ramena vite à la réalité. J’essayais de récupérer un sourire naturel. Même si pour le coup, je me sentais plus bas que terre. Si j’avais pu me cacher dans un trou, je l’aurais fait, sans hésiter. L’écoutant alors me parler, je savais qu’il ne voulait pas comme un poids mais pour moi, c’était plus difficile à admettre. « J’ai pris l’habitude de tomber mais j’avoue que ces derniers moments, j’ai de plus en plus de mal à l’admettre. Des fois, je me demande pourquoi des gens comme toi, cherche à sauver des gens comme moi. Après tout, nous ne sommes que des ralentissements sur votre chemin. » Cependant, le jeune homme avait toujours le mot pour détendre la situation. Prenant place à mes côtés, il m’évoqua son envie de faire une pause ce que je doutais. Il faut toujours être sur ses gardes et ce n’est pas dans un tel instant qu’on a vraiment l’air de faire attention. On aurait dit que nous étions dans un bulle, loin de l’apocalypse qui s’était abattu sur notre monde, loin du combat que l’on menait au quotidien. « ce n’est donc pas ce soir que mon cœur s’arrêtera de battre, si tu es là pour le tenir en sécurité, je n’ai aucun tracas à me faire. »


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MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptyDim 20 Mai - 16:43

Il était dur de savoir pourquoi Liz voyait continuellement en moi un genre de super héros. Je suis certain que beaucoup de personnes auraient pu faire de même, après tout le genre humain ne se surpasse t-il pas quand tout semble perdu ? Je ne voulais pas entrer dans le jeu des compliments, non pas car je ne la croyais pas sincère bien au contraire, mais simplement car je ne voulais pas commencer à me sentir meilleur qu'une autre personne, alors que je le savais bien il n'en n'était absolument rien. Je n'étais rien de plus que le mari d'une femme suicidée, le père d'une enfant assassiné point. Pour moi devenir autre chose aurait été comme une insulte a leur mémoire. " Oh oui je sais je suis une bête curieuse, tu me diras au lycée, j'avais beau être membre de l'équipe de foot, je n'en déjeunais pas moins avec le club de science. Tu sais le genre de personne à qui personne parle, je n'ai jamais fais attention à l'image que l'on a de moi, tu devrais faire de même, je ne suis pas ton héros d'accord ? Et toi tu n'es pas un boulet que je dois me traîner, même si la situation devient périlleuse."

Qui sait comment je l'aurais vu dans notre autre vie, dans celle où tout allait bien, du moins sans zombie. Peut-être dans un bus, ou bien alors au coin d'une rue, un simple regard échangé, rien de plus qu'un homme trouvant du charme à une femme inconnue, et alors nous n'aurions rien su de plus l'un sur l'autre, le son de sa voix m'aurait à jamais été inconnu. Tout comme la forme de son sourire, triste comédie que de se dire que si je n'avais pas tout perdu, je ne l'aurais pas trouvé elle. Jour après jour, j'en apprennais plus sur elle, du moins sur sa façon d'être, elle se voyait comme un poids, comme une perte de temps, ce que je pensais bien évidement être une absurdité totale. " Tu vois mes mains, elles sont couvertes de sang, l'eau a finit par tout enlever, mais moi je sais ce qu'il m'en a couté d'être toujours vivant aujourd'hui. Tu es un véritable don du ciel pour nous, nous sommes des meurtriers, mais pas toi, tu veux mon avis ? Quand je te regarde, je vois une personne brave dotée d'une grande sensibilité, douce et drôle. et crois moi tu es très drôle. Puis tu verras on se sauve déjà tous à notre manière, mais l'homme de ta vie en croyant fuir autre chose ne fais que venir de plus en plus vers toi..."

Certes moi-même j'accrochais bien avec elle, je ressentais pleins de trucs un peu curieux, du genre bien aimer son odeur, se sentir un peu maladroit quand elle était proche de moi. Enfin les choses que l'on ressent lors d'un amour naissant quoi. Mais pourtant je m'interdisais formellement de laisser les choses allaient plus loin, je ne voulais pas lui promettre des choses hors de ma portée comme le bonheur ou ce genre de trucs. Mais c'était avant tout ma lâcheté comme toujours, j'avais une fois déjà jouer mes cartes sur la table de la vie. Après une partie sublime j'avais tout perdu, je l'avoue c'était ma faute. si je préfèrais subir mon échec, que de me jetter une nouvelle fois dans l'arène des sentiments. Pourtant mon regard inquiet lors de sa chute avait sûrement dû me trahir, moi le jeune homme toujours si sur de lui avait là, faillit revoir son monde tombait en ruine sans mauvais jeu de mot. " La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat... J'ai entendu ça un jour dans un film. quand je te regarde je dois dire, que je suis plutôt d'accord, pas toi ?"

Chaque fibre de mon être me commandais, non me forcais à la regarder elle et uniquement elle. Mais ma raison elle ne me faisait pas perdre le possible danger hors de ma vu, qui parfois s'égarait dans la pénombre. Non je n'éprouvais aucune peur pour moi-même, mais juste pour elle. Oh pas pour le fait qu'elle soit handicapée, mais juste parce que je ne voulais laisser à aucun mal la chance de l'atteindre impossible ? Peut-être ouais, mais j'étais bien du genre rêveur, donc rien ne me faisait vraiment peur. " Aucune chance tu as bien raison oui, mais parle moi un peu de toi mystérieuse demoiselle. Je ne sais pas grand chose de toi, qui étais-tu avant ? Une artiste ou bien alors une petite peste ?"
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MessageSujet: Re: je ne pourrais jamais assez te remercier ♦ 'pv linc'   je ne pourrais jamais assez te remercier   ♦   'pv linc' EmptyDim 3 Juin - 10:48


Les apparences sont parfois trompeuses. J’étais loin de m’imaginer le jeune homme trainait avec le club de sciences. Je le voyais plus, genre le gars populaire, celui que toutes les filles veulent avoir à leurs côtés. Le genre de jeune homme qui peut faire tourner le monde avec un seul regard. Mais, il n’est jamais trop tard pour se rendre compte de l’évidence. Plus, je parlais avec lui et plus je me rendais compte que les préjugés ne sont pas fiables. Il est réellement une personne qui réserve plus d’une surprise. Chaque parcelle de sa personnalité me plaisait davantage. Comprenant qu’il était le genre d’homme à en avoir dans la tête, à réfléchir avant d’agir et prêt à prendre des responsabilités. J’étais encore plus charmée. Néanmoins, combien, y avait-il de chance pour qu’il s’intéresse à moi ? Je devais juste lui faire de la peine ou je ne sais quoi, encore. Même si ces mots semblaient très forts, si sincères que je ne pouvais que le croire à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Cela devait être la première fois qu’un héros ne voulait pas profiter de son titre. Peut-être qu’il voulait être normal, comme tout le monde. S’il avait agis de la sorte, c’est simplement parce qu’il le voulait et le remercier sans cesse, devait l’agacer. Je ne sais pas. Peu importe, même, car pour la première fois, depuis longtemps, on ne me jugeait pas comme un boulet. Peu de gens osaient me dire la vérité sur mes capacités. Sauf que les regards ne trompent pas, quand je les voyais, accorder cette émotion dans leur attention. J’étais persuadée qu’ils se disaient des propos, du genre : pauvre fille ou encore comment ça se fait qu’elle est toujours humaine avec cet état-là. Oui, oui, pas besoin de mot pour comprendre ce que les gens pensent.. Puis au fil du temps, j’essayais de m’endurcir. S’ils ne voulaient pas me fréquenter, de peur que je mette leur vie en danger, il n’y avait aucun souci. Passez votre chemin et je continue sur le mien. Puis, il y avait Lincoln qui me faisait oublier tout ceci, qui me donnait de la force à chaque fois qu’il m’encourageait. Cela me faisait un grand bien fou, de réaliser qu’il y avait au moins une personne pour m’aider à survivre et ne pas me laisser dans une embuscade, dès que la première opportunité se pointe. Et par conséquent, inconsciemment, je m’attachais à cet homme plus qu’à quiconque, depuis la contamination. Ayant cherché tant bien que mal à me préserver, à chaque fois que Lincoln posait son regard dans le mien, j’en arrivais à perdre tout contrôle de moi-même, de mes émotions. Me résiliant à sa proposition, je lui tendais la main comme pour le saluer et à l’instant où il déposa la sienne, au creux de ma main, j’ajoutais : « ça marche, on fait comme ça. Deux êtres totalement normaux, vivant dans un monde plus que bizarre. » La suite de ces propos me décrivaient sur toute la ligne. Comme s’il savait qui j’étais, dès notre première rencontre. Peut-être que l’on s’était déjà croisé dans une vie antérieure, je ne sais pas. Je suppose. Cependant, pour l’instant, le présent, c’était maintenant. Lui et moi, dans cette forêt, partageant un brin de conversation qui me rapprochait de cet homme. Je m’attachais à sa personne sans avoir la possibilité d’en faire autrement. Il avait pris des vies pour assurer la sienne, mais dans le monde où on survit au quotidien, il n’y a pas d’autre choix. Il ne devait pas se sentir coupable d’avoir fait ces actes, d’avoir porté ses coups qui aujourd’hui, l’ont mené jusqu’ici. « Tu sais, si ce sang n’était pas sur tes mains. Je ne serais certainement pas là pour partager cette discussion avec toi. » Prenant sa main et venant la poser en dessous de ma poitrine, je lui faisais sentir les battements d’un cœur, des battements qui résonnent encore après toutes ces épreuves. « Tu le sens. C’est en partie grâce à toi qu’il suit toujours le même rythme. »

Nos regards en disaient long. Enfin, surtout le mien, je l’avoue. On se rapprochait. On prenait le temps de discuter et au-delà de ce qu’il y avait eu par le passé, je voulais lui prouver que la portée de ses actes ne se résume pas à quelques faits criminels. Il avait sans doute, sauvé d’autre vie ou essayé de préserver la sienne. Un jour ou l’autre, peut-être que je devrais me servir de cette arme que je promène jour après jour. Peut-être que je n’aurais pas le choix, se serait soit je tire, soit je deviens l’un des leurs. Jamais, je n’aurais voulu faire partie de l’autre côté. Jamais je ne voudrais errer dans les rues à la recherche de chair fraiche. Mieux vaut m’éteindre que vivre une existence qui ne me ressemble pas. Si près de Lincoln, je me sentais davantage courageuse. Je me sentais plus forte, plus solide. Comme s’il me faisait renaitre et que je retrouvais cette fille que j’avais été pendant mon adolescence. Cette jeune femme, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui ne laisse personne la traiter comme un moins que rien parce qu’elle est handicapé d’une certaine manière. A chaque fois, qu’il parlait, je me coupais du monde, prenant le soin de manger chacun de ses mots. « La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat... J'ai entendu ça un jour dans un film. Quand je te regarde je dois dire, que je suis plutôt d'accord, pas toi ? » Cela me touchait vraiment, n’ayant jamais entendu cette phrase, en me regardant, je pouvais assurer qu’elle était une réalité. Acquiesçant de la tête, je souriais davantage. Oubliant même que nous pouvions être en danger. Plus rien ne comptait, dans cette bulle que l’on formait. Se serait sans doute notre petit secret. Je ne sais pas. En tout cas, c’était véritablement le mien. Réalisant que je pouvais être charmée, que je pouvais tomber amoureuse de cet homme, qui m’étonnait un peu plus chaque jour. « Je suis journaliste. J’ai vu pas mal de paysage et je dois avouer être douée dans mon domaine. J’étais ni première de classe, ni dernière. En réalité, je pense avoir été le genre de personne qu’on regarde sans réellement voir. » Bien que décidée, à ne pas encourir plus de danger, j’essayais tant bien que mal à me relever tout en continuant de parler. « Je suis fille unique. N’ayant jamais connue ma mère, j’ai créé un lien assez fort avec mon père. Nous étions assez complices, même s’ils nous arrivaient de ne pas être d’accord sur certains points. J’ai toujours fait mon possible pour le rendre fière. »


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