prénom ✄ Son vrai nom est Anastazia mais depuis son travail KGB, elle donne son deuxième prénom Mara comme premier prénom. Question de sécurité. Anastzia Mara Sophya. C'est un peu long mais qu'importe. nom ✄ Tchaïkovski. C'est aussi long que le reste, mais elle ne peux pas réellement y faire quelque chose. âge ✄ Vingt-six ans. sexe ✄ Une femme nationalité ✄ Russe, son accent la trahis parfois et elle ne s'en vante pas comme elle est entourée d'Américains. origines ✄ Russe. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Elle a longtemps fait partie de l'armée, une carrière brillante qui mène la blonde vers le KBG où est tireuse et particulièrement douée. qualités ✄ calme, réfléchit, pragmatique, intelligente, observatrice, fidèle, joueuse. défauts ✄ solitaire, méfiante, rancunière, susceptible, froide. groupe ✄ kill you is my only obsession.

Dans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Avec le temps on apprend à vivre/ne plus ressentir. On apprend à ne plus s’attacher pour justement, ne pas se retrouver dans cette situation douloureuse. Je veille à ce que la seule personne qui compte pour moi ne finisse pas de la sorte. Il ne faut pas penser/agir avec le cœur. Tout est une question de contrôle et de raison. Je tire, non sans douleur, non sans souffrir, mais je tire. Il n’y a pas d’option. La survie implique la mort/tuer. Tuer sans le moindre remords, que ce soit un ami ou la famille. Un contaminé reste un contaminé, sans qu’on ne puisse y changer quoi que ce soit. Alors je lui tire une balle entre les deux yeux.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ C’est tellement relatif. Je cours, jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir, jusqu’à ce que mes jambes me lâchent. Il y a beaucoup de choses qui entrent en compte. Le terrain, la température, le contexte, mais en temps normal le souffle ne me manque pas avant un bon moment. Faisant partie de l’armée et ensuite du KGB, mon endurance n’est pas à remettre en cause. J’ai enchaîné les entrainements, augmenté mon rythme cardiaque et ma capacité à ne pas m’épuiser rapidement. À une vitesse stable, je peux courir d’une heure à une heure et demie, même plus. Ensuite, cela dépend du contexte. Survivre nous donne parfois bien plus de capacités que l’on en possède en temps normal.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Je tiens à peu de personnes et surement que je tenterais le coup. Enfin, je ne sais pas, tout peut changer à tout moment. Je prendrais soin de ne mettre la vie en danger de personne autre que moi. J’ai confiance en mes capacités alors surement que je le ferais, même si je sais parfaitement que c’est un geste insensé qui pourrait mener à ma perte. Qu’importe. Je prendrais les moyens nécessaires pour n’avoir aucun bémol/blessures. Je suis encore en vie non? Ce n’est pas sans raison, mon sens de l’observation et mon esprit analyste me sont d’une grande utilités. Je peux sembler froide, arrogante et sans attaches, mais quand je tiens à quelqu’un, je me démène pour elle. Comme mon frère. Perdre ceux qu’on aime est atroce, je ne veux plus me permettre de perdre une autre personne dans ma vie. La perte de ma mère était assez douloureuse, je n’ai pas envie que cela se produise de nouveau. Alors, oui.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Je suis parfaitement à l’aise avec des armes entre mes mains. Je suis apte à user de n’importe quelle sorte d’arme, mais comme tout le monde, j’ai mes préférences et une facilité à utiliser certaines armes. Je ne sors jamais sans mes pistolets, j’en ai toujours deux au cas où un me lâcherait pour je ne sais quel les raisons. Deux berreta 92 que je garde dans mon holster dont je ne peux me détacher. Je ne sors jamais sans et je dors quasiment avec sur le dos. Je suis agile avec les armes. Je sais parfaitement tirer du sniper, mais les armes corps à corps sont beaucoup plus utile quand je me retrouve devant une de zombie. C’est rare que je puisse rester planquée longtemps sur un toit à tirer avant de me faire remarquer, les armes au corps à corps sont plus utiles. J’utilise en temps normal mes pistolets, mais j’ai aussi un pistolet mitrailleur que j’utilise pour les plus gros groupes. Un MP5. Je l’aime parce qu’il n’est pas trop gros et je peux facilement le trainer. Sinon, j’ai un poignard à ma cuisse qui me sert en secours. Je sais parfaitement me battre au corps à corps et mes réflexes sont aiguisés. Je me bats depuis toujours, les armes ne sont que les expansions de mes mains. Je suis à l’aise, je n’hésite plus, je sais comment me défendre. J’utilise toutes sortes d’armes sur le terrain, tentant de ne pas trop user de mes balles. Parlant de balle, j’en traîne toujours à ma ceinture.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Je ne suis certes par la personne la plus sociable, mais je sais vivre en société. Tout ce que je veux, c’est veiller à la sécurité du camp et veiller à ce que les autres ne se retrouver pas coincés entre les mains d’un contaminé. Je suis tout de même quelqu’un de solitaire et de méfiante, donc pour m’intégrer, je n’y prête pas vraiment attention. Je n’aime pas être entourée de gens, accordant rarement ma confiance aux autres et préférant être seule que de faire la conversation. Je ne tente pas de me fondre dans la masse, je ne tente pas de me faire accepter, je fais ce que je dois faire. Je sais certes travailler en équipe, mais j’aime aussi travailler en solitaire. On n’est jamais mieux servis que par soi-même. Dans ce monde, ce n’est pas facile de veiller sur sa propre personne, alors devoir veiller sur un autre que moi quand je suis en combat, ce n’est pas facile. J’ai toujours eu de bonnes valeurs. Je sais partager, mais c’est tout aussi relatif. Je ne vais pas donner des munitions à la première personne qui me le demande. Je sais partager, quand il n’est pas question de mes armes.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Je vais chercher mon frère, la seule personne qui me reste vraiment. Je n’ai plus de famille et je ne sais même plus ce qu’il advient de mon père alcoolique, lui auquel je ressemblais tellement avant la mort de ma mère. C’est la première chose que j’ai faite en apprenant ce qui était en train de se produire. Une fois cela fait, nous nous sommes rendus en zone protégée. J’avais besoin de le savoir en sécurité. J’avais besoin de savoir qu’il se portait bien. Il a toujours été là pour moi et comme je le savais inapte à se défendre je ne pouvais faire autrement que de me rendre chez lui.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ La première chose que je fais, si mes armes sont vides je les charge. J’analyse ce qui se trouve autour de moi. Portes, fenêtres, étages, pièces. Il n’est pas question de laisser quoi que ce soit au hasard. Je tente de réduire toute les possibilités trop grande pour venir me rejoindre dans ma cachette. Je barricade les portes/fenêtres de trop. Je me prépare un plan en analysant les entrées qui restent et en me planifiant une sortie de secours sécuritaire en cas de problème ou d'une horde que je ne peux éliminer. J’ai appris qu’il ne fallait rien laisser au hasard. Imaginer/penser à toutes les options possibles question de ne pas se trouver dans une impasse à laquelle je n'avais pas pensé. Je fouille les lieux pour voir si une mauvaise surprise ne m’attend pas et je regarde s’il ne se trouve pas de la nourriture ou des muntions. Une fois en sécurité, je tente de trouver une solution pour me sortir de ce foutoir.

pseudo ✄ Meery prénom ✄ voir pseudo (A) age ✄ 22 piges pays ✄ Canada sexe ✄ Je suis une jeune femme :D comment es-tu arrivé ici ? ✄ J'avais vu le projet sur bazzart que penses tu du forum ? ✄ Je le trouve superbe et je suis la malgré le grand manque de temps avatar ✄ Teresa palmer personnage inventé ou scénario ? ✄ Scénario un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ J'adore vos smileys et très beau design et forum.

Russie, St-Saint-Pétersbourg, 19 ans
Quatorze heures. Elle était contre le sol. Les balles sifflaient autour d’elle, mais elle n’entendait que le vide causé par ses protecteurs. Ses yeux sur la mire, son esprit divaguait dans tous les sens sans qu'elle ne puisse trouver la concentration adéquate. Cela faisait maintenant un an qu’elle s’était engagée dans l’armée rouge, possédant déjà des aptitudes au combat et une manière de penser infligée par son père tout au long de sa jeunesse. Ses doigts posés sur son arme étaient inactifs, son corps immobile, mais elle pensait/divaguait sans pouvoir revenir à la réalité. Mara avait toujours suivit l’exemple de son père, qui était un haut gradé dans l’armée et qui lui donnait sa passion en même temps que cette autorité qui avait fait d’elle une personne aussi disciplinée. Son père avait toujours été un exemple pour elle, lui insufflant ses valeurs sans savoir qu’elle allait en faire les siennes. Sans savoir qu’elle allait vouloir suivre le même chemin que lui et devenir comme lui. C’était pourtant le cas, étant jeune, Mara avait toujours admiré son père et ce qu’elle pouvait entendre de lui. Que ce soit ses exploits ou ce qu’il pouvait lui raconter de temps à autre sur son métier. Maintenant, il était loin d’être un exemple de vie pour la jeune femme. Après la mort de sa mère, il avait changé. Son état se dégradant sans qu’elle ne puisse l’aider, sans qu’il ne veuille s’en sortir et qu'il ne laisse la jeune femme lui venir en aide. Elle ne pouvait que l’observer s’autodétruire noyant sont chagrin dans les bouteilles de vodka. La blonde avait grandement souffert de la perte de sa mère. Cette mort qui avait créé un gouffre entre elle et son père qui avait toujours été l’exemple à suivre pour elle. À la suite d’une longue maladie et l’accouchement de son frère, elle s’était éteinte. Ne laissant que derrière elle l’envie de mourir à son père et cette déception amère de voir son paternel dans cet état d'ivresse. La relation familiale avait toujours été ambigüe par la suite. Son petit frère, en manque de mère et de figure paternel se tournait vers sa sœur qui tentait d’être un exemple et devait être jetée prématurément dans trop de responsabilités. Elle l’avait toujours été, s’occupant de lui comme elle le pouvait, prenant une place importante dans sa vie comme il en prenait dans la sienne. Certes, l’écart d’âge n’était pas flagrant, mais ils avaient toujours été là l’un pour l’autre. Mara s’en voulait personnellement de l’avoir laissé pour rejoindre l’armée rouge. À chaque fois qu’elle pensait à lui, elle ne pouvait empêcher les remords de la gagner. Le laisser aux mains de son père alcoolique, lui qu’elle avait en quelque sorte renié et à qui elle en voulait des les avoir aussi lâchement abandonné, la faisait se sentir mal à l'aise. Il y avait toujours une solution facile et c’est ce qu’il avait fait. La prendre. Y céder. La jeune femme tentait de sortir de ses pensées, d’animer son corps inactif qui ne faisait qu’attendre.

Elle était sur le sol, un sniper entre les mains, apprenant à tirer avec différent type d’armement. Elle sortait de ses souvenirs, posant son regard sur les cibles qui étaient beaucoup trop loin. Un réel talent, une discipline hors pair et un grand sens de l’observation. Des qualités dont elle était munie depuis son entrée dans les rangs de l'armée. Sans le vouloir, elle était en train de se frayer un chemin important au sein de l’armée rouge. Ses dents venaient s’acharner un peu sur sa lèvre du bas, signe d’une grande concentration. Elle visait les cibles. Tirant avec précisions pour les abattre. Son chargeur se vidait. Elle se levait. Mara était douée dans ce qu’elle faisait, s’adaptant facilement aux situations qui lui était proposées. L’arme se posait et elle se dirigeait vers la sortie, encore d’autres entrainements à faire, sa journée était loin d’être terminée. Loin de se douter que son talent et sa discipline allaient la mener au poste de major quelques années après pour ensuite terminer par travailler par le KGB. Elle se contentait de faire ce qui lui était demandé, sans hésiter, sans se plaindre et il faut croire que son attitude était faite pour ce métier, ou cela lui avait été simplement enseigné depuis la naissance.

Russie, St-Saint-Pétersbourg, 25 ans
Ses doigts se crispaient sur les poignées de sa moto alors qu’elle sentait cette nervosité prendre possession de son corps/esprit. Mara était incapable de contrôler les images qui venaient la heurter de plein fouet. Son frère. La porte de son appartement se poussait, elle le retrouvait en train de se faire mordre/dévorer par une horde de zombies, n’ayant pour autre choix que de lui tirer une balle entre les deux yeux avant de partir. Cette simple idée la bouleversait, faisait battre son coeur tellement fort qu’elle avait l’impression qu’il allait lui briser les côtes. Ses pensées ne faisaient qu’accentuer la pression sur ses doigts, accélérant la vitesse à laquelle elle était en train de rouler. Avant de partir, la tireuse avait pris possession de trois armes. Elle ne pouvait pas prendre le risque de se balader sans. Les enfouissant dans son holster, ainsi que pas mal de munitions, elle avait pris le large sur sa moto. La tireuse n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle allait trouver et l’idée de se retrouver dans cet était catatonique ne lui faisait pas envie. Le temps n’était pas en sa faveur, mais elle ne devait pas traîner vu le virus qui était en train de se répandre. Son frère restant près de la ville où avait commencé l’infection. Cette foutue maladie se rependait à une vitesse inimaginable et la peur de trouver son frère dans cet état était en train de la rendre folle. La pluie tombait par bourrasque, empêchant la blonde de voir correctement devant elle et percutant son casque avec force. Quelques kilomètres à faire avant d’arriver dans la ville où logeait son frère. Les coins se tournaient rapidement et la moto filait entre les voitures sans problèmes. Elle avait toujours aimé conduire cet engin et maintenant, elle était bien heureuse d’avoir toujours été une adepte de la vitesse. Cela faisait quelques jours que le virus se propageait comme la peste et elle avait du tué quelques-uns de ces monstres. Au début fébrile/nerveuse à l’idée de tuer une personne qui n’avait rien fait, elle avait rapidement compris qu’elle n’avait d’autre choix que de les abattre pour survivre. Maintenant, aucun tremblement ne l’empêchait de tirer comme il se devait. Aucun malaise quand elle voyait un cadavre s’écrouler sur le sol. La blonde n’en avait pas tué des centaines, mais son esprit de survie était trop fort pour qu’elle ne se mette à jouer des scènes mélodramatiques.

Dans un crissement de pneu, la moto venait se garer devant le bloc appartement où vivait son frère. Le casque sur sa tête, elle ouvrait la visière pour se mettre rapidement en marche pour le retrouver. Le silence qui régnait lui donnait froid dans le dos. Le virus n’avait pas pu se répandre aussi rapidement et affecter toutes les villes atour de la principale. Quoi qu'il en soit, il y avait déjà pas mal de procédures en route pour permettre aux gens non contaminés de se retrouver dans un endroit sécuritaire. Ses doigts attrapaient rapidement une de ses Berreta qu’elle portait dans son holster alors qu’elle décidait de prendre les escaliers de secours à la place de ceux qu’elle devait normalement emprunter. Sans le moindre bruit, elle montait les marches, discrètement, dans l’espoir de ne pas se faire voir/entendre. Son cœur battait trop fort, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer en train de tuer son frère qui était devenu l’un d’eux. Cette vision la rendait dingue, mais elle ne devait pas se précipiter, au risque d’attirer l’attention sur elle. Une fois à l’étage adéquat, elle se glissait par une fenêtre ouverte pour se diriger vers la porte numéro vingt-trois. Elle détestait ce silence, autant que son souffle qui avait tendance à accélérer sous cette pression désagréable. Son dos se collait au mur du corridor alors qu’elle écoutait/marchait lentement. Des bruits étranges se faisaient entendre, de longue plainte sifflante s’arpentant étrangement à ce qu’elle avait pu entendre s’émaner de la bouche des contaminés. Son cœur cessait de battre dans sa poitrine. Arrivée devant la porte de son frère, ses doigts s’acharnaient à tenter de l’ouvrir, mais sans résultat. Un soupire, quelques coups, pas de réponse. La Russe espérait de tout son cœur qu’il soit encore là. Quelques pas en arrière. Un bon coup de pied bien placé devrait surement ouvrir cette foutue porte. Elle allait faire du bruit, mais elle n’avait pas réellement le choix. C’est dans un craquement de bois sonore que la porte s’ouvrait et qu’elle se heurtait à son frère qui était prêt à lui défoncer la tête d’une batte de baseball. La voix de la blonde se faisait entendre. « -Oh. Calme-toi, c’est moi. Amène-toi, on bouge. Faut pas rester ici.» Les bruits avaient surement attiré des regards, parce que l’agitation commençait à se faire entendre. Son arme toujours entre ses doigts, elle se félicitait mentalement de les avoir munies de silencieux. Le tirant par le bras, elle se dirigeait rapidement vers les escaliers pour retrouver sa moto qui était toujours en bas. Pour le moment, aucun signe de vie. La porte se poussait et les deux jeunes se précipitaient dans les escaliers. Le son d’une porte de faisait entendre et un zombie débarquait de l’étage sous-jacent. Elle sentait son frère s’affoler et d’une voix agacer, elle lui sommait de se calmer. Elle descendait quelques marches avant de pointer son arme sur lui et de lui enfoncer une balle en pleine tête, le cadavre s’écroulait sur le sol. La blonde finissait par aboutir à la sortie, mais en poussant la porte, elle tomber nez à nez a deux zombies, dont un qui lui sautait carrément à la gorge pour tenter de la mordre. Elle esquivait le coup, pour attraper son poignard à sa cuisse et lui trancher la gorge. L’autre, elle entendait un son de crâne fendu. Son regard se tournait vers son frère avant qu’ils me montent tous les deux sur sa moto et se mettent en route vers un endroit beaucoup plus sécuritaire.

Texas, Brazoria, 26 ans
Son dos était plaqué contre le mur, tentant de contenir sa respiration après un bon moment de cours effréné. Des coups avaient fusés alors qu’elle trouvait une cachette acceptable le temps de laisse les contaminés approcher lentement pour mieux les descendre. Son arme entre ses doigts, elle tentait de reprendre le contrôle sur son souffle qui s’entêtait à s’emballer. Son cœur battait à tout rompre, ses cheveux lui collaient au visage parce qu’elle crevait de chaud. Un an. Un an que le virus avait contaminé la planète et un an qu’elle vivait parmi les survivants. C’est de cette façon qu’elle avait rencontré Evender et c’est en sa compagnie qu’elle avait dû sortir question de faire cette mission. Elle lui faisait confiance, se sentant, malgré elle, en sécurité quand elle se retrouvait avec lui. Une confiance aveugle en ses capacités et en sa personne même si elle ne lui avouerait surement jamais, même si elle avait trop d’orgueil pour lui faire part de ça. Impossible de dire ce qu’elle ressentit en sa présence, mais il était loin de la laisser indifférente. Trop de chose qui se passait en elle quand elle se retrouvait en face de lui, quand le petit jeu commençait et qu’elle jouait à la femme indifférente à ses charmes, ce qui n’était guère le cas. Petit jeu entre eux qui duraient depuis quelque temps. Elle tentait de le provoquer pour qu’il cède, lui lançant des blagues salaces et des sous-entendus sans se gêner pour piquer aux bons endroits. Le poussant à bout et tentant de le provoquer comme elle le pouvait, pour le rendre fou. Faire mieux que lui, atteindre son orgueil. Le séduire, jouer avec lui. Dire qu’elle allait atteindre la cible avant lui et être meilleure que l’autre. Tellement de choses qui les rapprochaient, mais autant qui faisaient qu’ils ne pouvaient pas réellement se permettre d’allez plus loin. Leur fierté, leur camp respectif, le fait qu’ils ne voulaient pas s’avouer vaincus l’un par l’autre, leur orgueil et le fait que s’attacher n’était pas le bienvenu dans ce qu’ils étaient en train de vivre. Mara ne voulait pas avouer qu’elle était complètement séduite par lui, qu’elle l’avait dans la peau et qu’il la faisait vibrer. Ne pas céder, ne pas se laisser prendre au jeu, quoiqu’elle était en train de se rendre parfaitement compte qu’elle n’aimait pas le voir entouré d’autres femmes. Lui le séducteur, il savait comment s’y prendre. Peu importe. Ce n’était pas le temps, ni le moment de penser à cela. Il venait à côté d’elle, se collant à son tour contre le mur. Ses yeux se posaient sur lui un moment, le dévorant littéralement du regard. Une fois. Une fois elle l’avait refoulé. Empêcher le baiser d’allez plus loin entre eux avait été particulièrement difficile. D’autant plus que le soir où ils ont cédé à leur envie, elle était tout à fait consentante et surement qu’elle le serait encore se cela devait se produire de nouveau.

Elle restait contre le mur, le dévisageant lentement, observant ses traits, laissant son regard couler sur son visage. Sa voix finit par se faire entendre, un murmure. « -Je suis certaine que je vais en tuer plus que toi.» Sa voix était moqueuse. Elle n’était pas folle au point de mettre sa vie en danger pour jouer à un petit jeu de la sorte, mai cela l’amusait. La blonde disait simplement cela dans le but de provoquer. Atteinte à son orgueil. Un rire de sa part alors qu’elle se taisait à nouveau. Est-ce que c’était réellement le temps de plaisanter, alors que quelques infectés rêvait de les avaler dans le moindre remord? Surement pas. Elle fermait les yeux quelques secondes, le temps d’écouter, le son, les bruits de pas et ce qu’il avait autour. C’était le temps d’agir, tuer et foutre le camp le plus rapidement possible question de ne pas tomber face à une horde. Un regard vers son partenaire, pour lui dire qu’elle était prête. C’était le temps. Ses yeux la transperçaient à chaque fois qu’il se posait dans les siens, elle sentait cette attirance qui devenait de plus en plus imposante. C’était dérangeant. Mara n’aimait pas sentir qu’elle était en train de s’attacher, chose qu’elle voulait éviter, surtout avec lui. Charmeur, séduisant. Ça lui faisait peu. Son regard quittait le sien alors qu’elle détournait le coin du mur pour pointer son arme devant elle. Ses pas se précipitaient un moment avant qu’elle ne tombe devant un contaminé, une balle entre les deux yeux. Aucune hésitation. Concentrée, elle ne pouvait pas commettre de faute, trop de choses en jeu. Une autre balle perdue dans la chair contaminée. Elle entendait l’agitation sur le côté, Evender était en train de faire la même chose qu’elle. Éviter à tout prix de se faire attraper/mordre. Mettre des vêtements couvrants, laisser le moins de peau à vue et tenter de ne pas s’approcher trop près. Après quelques cadavres sur le sol, elle venait le rejoindre en s’approchant dangereusement de lui. Ses doigts se perdaient sur son torse un moment, le temps d’une caresse brève. « -On finit ça au plus vite pour retourner au camp. J’ai pas l’intention de crever aujourd’hui.» Murmure légèrement suave alors qu’elle se détourne rapidement, replaçant cette distance entre eux. Finir cette mission. Rentrer et tenter d’être encore en vie le lendemain.