prénom ✄ mikhail. nom ✄ nodlaigh. âge ✄ vingt-sept ans. sexe ✄ no, schweppes . nationalité ✄ américaine. origines ✄ c’est un peu le bordel là-dedans. Russe, irlandais, anglais et un chouya de roumain. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Chômeur professionnel, grosse tâche dans la société qui squatte chez les autres. qualités ✄déconneur ϟ déterminé ϟ grand gamin ϟ optimiste ϟ protecteur ϟ passionné ϟ réaliste ϟ . défauts ✄ explosif ϟ obscène ϟ manipulateur ϟ sarcastique ϟ blessant ϟ égoïste ϟ alcoolique ϟ envahissant . groupe ✄the dead can't testify olol. you’ve no idea of what i can do.

Dans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Ce n’est pas une situation bien compliqué à gérer pour lui. Il a juste à faire taire cette petite voix dans sa tête qui lui affirme que c’est encore son ami. C’est ce qu’il se dit à chaque fois qu’il perd quelqu’un. « C’est juste un putain de cadavre maintenant. Un truc immonde qui va pas tarder à se relever et essayer de me choper une fesse pour son casse-croûte. » Mikhail a une apparence terrifiante, une apparence qui pourrait laisser penser qu’il est aussi sans cœur que les zombies, mais c’est bien tout le contraire ; il s’attache facilement aux gens. C’est simple, tu lui files une clope et une bouteille de bière, tu es son meilleur ami et il te hantera pendant pas mal de temps. Alors prendre une décision aussi difficile, c’est pas simple. Faire taire les sentiments non plus. Mais dans ce monde qui part en couille, on a vraiment le choix ? S’il ne lui explose pas la cervelle avant son réveil, il verra un ami se transformer en monstre et pour Mikhail, c’est son rôle d’ami d’empêcher que cela arrive. Après quelques minutes de réflexion et de deuil sur le corps de son pote, il fait en sorte que le mort reste mort. Et s’il n’a pas le choix, il ne fait pas les choses proprement et se démerde avec ce qu’il a sous la main. Il doit écraser le crane de son pote avec ses rangers ? Il le fera.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄Quand il était adolescent, Mikhail était un sacré coureur. Quelques cigarettes plus tard, il s’essouffle au bout d’une vingtaine de minutes de sprint. C’est déjà pas mal, tu me diras. Il a le temps de se mettre à l’abri et les zombies sont pas réputés pour faire les cent mètres en moins de neuf secondes. Le truc utile avec Mik’, par contre, c’est qu’il est plutôt agile. Et qu’il adore se vautrer dans les arbres, un peu comme un chat, quitte à y rester bloqué. Donc, en gros, il court pas longtemps mais sait grimper vite et bien.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Si on rajoute l’odeur nauséabonde de la décomposition cadavérique, Mikhail est capable de se faufiler dans un endroit infesté de zombies, oui. C’est aussi un type qui sait être très discret donc si raid en ville il doit y avoir, c’est lui qu’on enverrait en éclaireur. Et ça ne le dérange pas plus que ça. Pour répondre à ta question, Mikhail est du genre protecteur dévoué, un peu le prince charmant courageux qui traverse maintes et mains dangers pour secourir l’être élu de son cœur. Un prince recouvert de tatouages morbides et flippants, certes, mais le cœur y est. Il est plutôt courageux, alors oui, si quelqu’un qu’il aime suffisamment se trouve en danger à l’autre bout de la ville, il ira. Discrètement, mais il ira. Après, il irait pas risquer son cul pour un inconnu, faut pas déconner.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ C’est plutôt un adepte de l’arme blanche. Le couteau de chasse, particulièrement. Parce qu’il se faufile doucement derrière la proie zombiesque et la poignarde directement dans le crâne. C’est efficace. Après, comme toute arme à un point faible, il ne sort jamais sans une arme à feu, qu’il porte à la ceinture. Un simple Beretta 92 comme on en trouve beaucoup.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄Avec un physique pareil, il faut avouer que Mikhail n’est pas la personne la plus simple à aborder. Il fait peur, n’est pas très poli et s’amuse à faire peur aux autres la nuit, en se faisant passer pour un zombie. Ouais, parce qu’il arrive à déconner sur ça dans un contexte comme celui-là. Alors, soit on adore, soit on déteste. Mik’, lui, il n’est pas très difficile. T’es sympa avec lui, il le sera avec toi. Tu l’insultes, il t’insultera. Tu l’aimes, il t’aimera. Vice-et-versa. Par contre, son instinct de survie est assez poussé. Assez pour partager le strict minimum de choses avec les autres. Bon, si quelqu’un crève de faim devant lui, il fera certainement un geste, pour ne pas passer pour un connard de première, mais ça ne lui fera pas spécialement plaisir de le faire.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Il ira certainement dans un supermarché du coin. Acheter des clopes par centaines, de l’alcool et d’autres trucs un poil plus utile pour survivre. Et finalement, il irait voir ses proches. Pas spécialement sa famille qu’il ne supporte pas mais ses amis. Quitte à vivre une apocalypse, autant la vivre avec des gens qu’on apprécie un minimum. Mikhail n’est pas du genre à rester à un endroit, retranché et caché. Il sait qu’aucun abris n’est définitif et préfère vagabonder d’endroit en endroit. Pour son arrivée dans la zone sécurisée, il était seul et n’avait plus de vivres. Alors il a revu ses habitudes et s’est décidé à rester quelques temps.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄Première chose ? Ca dépend de la situation. Si morts dans cette fameuse cachette il y a, au sol, il vérifie en priorité qu’ils sont bel et bien morts. Il sécurise le terrain, quoi. Mikhail a l’habitude de changer souvent d’endroits alors il a les bonnes habitudes. Hé oui, même avant l’apocalypse, il errait de squatte en squatte. Et se faire virer à coup de pied au cul par des flics ou par des zombies, c’est la même chose. Contexte différent.

pseudo ✄ mik. prénom ✄ miss banananana. age ✄ 19 ans. pays ✄ france. sexe ✄ gurl. comment es-tu arrivé ici ? ✄ je sais plus. je trainais sur Bazzart, sûrement que penses tu du forum ? ✄ exceptionnel /LÈCHE-CUL/ non sérieux, ça fait pas mal de temps que je cherchais un forum qui s'inspirait de TWD. Parce que je suis ultra fan de cette série et que je déprime de devoir attendre octobre pour la saison 3 et que j'arrête pas de me regarder les épisodes en attendant. ET QUE VOILA. Donc ce forum a gagné mon coeur, mon âme, mon corps (je vais censuré la suite) et ma BIIIIIP. vous saurez jamais quoi. avatar ✄ rick genest aka zombie boy (sérieux, j'trouvais ça drôle dans un univers comme celui-ci. ohohoh. o/.) personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ J’ESPÈRE QU'ON SERA COPAIN. J'ai des cookies et toute sorte de choses bizarre dans ma sacoche magique. Et sache une chose, tous les zombies ne sont pas des psychopathes mangeurs de petites filles. Moi, je suis venu en paix. DON'T KILL ME.

YEARS – 9 avant le bordel apocalyptique.

« Mikhail. Toujours en retard, je présume ?
- Toujours, m’sieur.
- Il doit être derrière le bahut entrain de sniffer de la coke.
- Ou boire de la vodka comme un trou.
- Arrêtez, je suis sûr qu’il est allé aux putes.
- Hé, un peu de silence. On va commencer à étudier, sauf si vous voulez finir sous les ponts, comme cela va être sûrement le cas pour Monsieur Nodlaigh. »

Un lundi comme les autres. Un début de semaine tout à fait normal pour moi. J’avais beau avoir dix-huit piges et être inscrit dans le seul lycée de ma petite ville, je pouvais pas me résoudre à arriver à l’heure à ces foutus cours. De toute manière, ma mère m’avait toujours dit que j’étais intelligent. Moi, j’en concluais que je n’avais pas besoin d’étudier plus. Je marchais en direction de l’établissement, je devais être à cinq minutes en prenant mon temps de ma salle de classe. Je ralentissais. Manquait plus que j’arrive avec seulement dix minutes de retard. Et j’avais histoire. Je savais que le prof ne pouvait pas me saquer. Je me mis à me gratter frénétiquement l’épaule droite. Geste que j’essayais de stopper presque immédiatement. Parce qu’il ne fallait pas que je le fasse. Et évidemment, comme je ne devais pas le faire, ça me donnait encore plus envie de me gratter. Foutue logique. Foutu cerveau. Mon tee-shirt noir le couvrait, mais j’avais un pansement. Du genre assez imposant. La veille, je venais de me faire mon premier tatouage. Ouais, je ne l’avais pas fait moi-même, j’étais fort et je savais bien dessiné, mais j’avais mes limites. C’était un ami qui me l’avait fait. Et je devais avouer que j’étais agréablement surpris du résultat. Mise à part la douleur que j’avais ressenti et l’abominable croute que je devais prendre soin de bien nettoyer, c’était une expérience plutôt réussie. Mon tatouage ? J’étais très fan des morts-vivants, vous savez, les zombies qui viennent bouffer la cervelle de vos voisins. Alors hier, en buvant des bières avec mon pote, notre conversation fleurissante a aboutie à mon premier dessin corporel indélébile. « Hé, tu trouves pas que c’est cool d’être un zombie ? Tu penses qu’à bouffer, bouffer et bouffer. Et tu fous la trouille aux autres, t’es respecté quoi. » « Ouais, pour la partie de penser qu’à bouffer, t’es déjà sacrément en avance. Te manque plus que la gueule. Quoi que t’es déjà pas mal décomposé comme mec. » Et finalement, je lui avais demandé de me faire une épaule pourrissante, une épaule qu’aucun zombie de Resident Evil n’aurait pu m’envier. C’est fou comme on peut être imaginatif quand on est jeune. J’arrivais finalement devant la porte de ma classe, après avoir esquivé le bureau du proviseur, me faufilant tel un ninja. J’arrivais un peu en touriste, ayant laissé mon sac chez moi et mes cours dormaient tranquillement dans mon casier que je n’ouvrais presque jamais au bahut. Il devait y avoir très certainement des toiles d’araignées à l’intérieur. TOC TOC. J’ouvrais et apparemment, j’interrompais mon prof dans un speech aussi efficace que du chloroforme, vu la tête des autres. « Yo ! » Je faisais mon malin, en faisant le V de la victoire avec mes doigts. Ouais, j’aimais faire le con devant les autres. Et c’est pour ça que j’étais pas mal populaire ici. Je préférais être le connard qui faisait rire les autres plutôt que l’intello qui se faisait taper. En même temps, je n’avais aucune intention de continuer mes études, être en dernière année de lycée, c’était déjà un miracle pour moi. Je n’étais pas du genre à m’en faire, pour mon avenir. Balayeur ou éboueur, y’avait beaucoup de travail qui n’attendaient qu’un mec comme moi. Je m’asseyais au fond de la salle, croisant mes jambes sur le pupitre, bref, en faisant comme chez moi. Le professeur m’ignorait. J’étais une cause perdue pour eux. Alors je me la coulais douce. Quelques secondes plus tard, je commençais déjà à piquer du nez. Je me basculais sur ma chaise, les mains derrière la tête sifflotant un air de rock’n’roll. Je jouais avec mon piercing au nez. Je lançais des bouts de papiers pour voir si j’arrivais à atteindre les mecs des premiers rangs. Je faisais de l’œil à la fille à côté de moi. Et finalement, je fanfaronnais avec mon tatouage que j’exhibais à mon meilleur ami. Les filles autour faisaient « Beeeuuuh » en le voyant. Les mecs faisaient « Cool man ! » Je faisais tout sauf écouter l’histoire de mon pays. Et de toute façon, au Texas, j’allais sûrement finir une arme entre les mains dans la rue. Même si ma ville, Beaumont, c’était pas la ville la plus dangereuse du monde.

YEARS – 5 avant le bordel apocalyptique.

« Sérieux, Mik’, t’es sympa et tu cuisines bien mais… barre toi de chez moi, merde ! » Je sentais comme des picotements sur mes côtes, alors que la bave s’écoulait sur ma joue. Je dormais, merde. Et mon pote avait eu l’idée de génie de me donner des coups de pieds pour me réveiller. Franchement, ce n’était pas très poli, tout ça. Il devait être énervé par un truc. Et ce truc ce n’était surement pas ma présence. Pourquoi ça le serait ? J’étais là que depuis une semaine et je ne prenais pas trop de la place. La preuve, je dormais par terre, avec juste un sac de couchage dans son salon. Salon qui était la seule pièce de son appartement. Fallait que je pense à me trouver des potes plus riches, moi. Ma vie, c’était ça depuis la fin du lycée. J’errais d’amis en amis. Dès que je me cassais de l’appartement d’un pote, je téléphonais au suivant en prétextant une petite soirée sympa. Ouais parce que vivre dans la rue, ça me faisait mal au cul. Je n’arrivais pas à décrocher un job sur une longue durée. Quand une fille me disait que c’était à cause de mon physique, ça me faisait rire. C’était surtout parce que j’étais un glandeur né qui n’arrivait pas à venir au boulot avant onze heures du matin. « Mmmh, maman, arrête, ça chatouille. » Je passais la main sur mon torse, histoire de virer le gros panard de mon ami qui commençait à vouloir me péter une côte. J’ouvrais un œil, en lui souriant. « Putain t’es vraiment con. Et arrête de sourire, tu me fous encore plus les boules. » Ah, c’est vrai. J’avais oublié de mentionner un petit détail. Ce tatouage à l’épaule que j’avais fait au lycée. J’avais légèrement craqué pour en refaire d’autres. Sur absolument toutes les parties de mon corps. C’était peut-être ce que la fille voulait dire par « personne veut t’employer parce que tu ferais peur à un vrai mort-vivant. » (note à moi-même ; propos à vérifier, dans un futur apocalypto-zombie proche.) Maintenant, je ressemblais plus à une œuvre d’art vivante qu’à un être humain. Et à un corps en décomposition qui marche, aussi. Mais moi, j’adorais mon look. C’était mon choix de m’exprimer en montrant mon moi intérieur, littéralement. En tout cas, ce corps, ça m’avait couté cher. Et c’est partiellement pour ça, qu’à l’heure actuelle, j’étais trop pauvre pour m’acheter un malabar. Enfin, je vivais toujours dans la même ville. Même si je vivais chez les autres. Je mangeais chez les autres. Je me torchais le postérieur chez les autres et dans les fast-food. « Tu veux pas aller chez Abbie ? Tu sors plus avec ? » Je me redressais, m’étirant avec quelques craquements d’os au passage, et j’attrapais une clope qui trainait sur la table basse, devant moi. « Nope. » J’allumais. Je tirais une taffe. «J’crois pas qu’elle me comprend cette fille. » Mon pote se mit à rire, en allumant la télé. « Mec, personne te capte. Sinon, j’aurais compris pourquoi tu t’es tatoué le corps entier, depuis longtemps. » Je ricanais et je haussais mes épaules, un air amusé sur le visage. « Même ma mère cherche encore à comprendre le pourquoi du comment je suis comme ça aujourd’hui. » « La pauvre. » Petit rire. « Ouais. » Je recrachais la fumée. En fait, je pouvais plus blairer ma famille et j’avais coupé les ponts avec eux ; ma mère me reprochait constamment d’avoir raté ma vie. Mon père ne voulait pas d’un monstre comme fils. Et ma sœur. Ah. Non. Ma sœur je l’aimais bien. Elle adorait montrer des photos de moi à ses amis. Du genre « mon frère c’est un diiiingue. C’est un mec dangereux. Regardez tous ses tatouaaages. » Ça me faisait rire à chaque fois.

LE bordel apocalyptique.

Je courais. Je courais plus vite. Mes yeux étaient baissés, je ne pensais à rien d’autres que ma course. Le sol défilait rapidement, le goudron semblait tellement lisse. Je n’avais jamais autant courut de ma vie et pourtant, j’en avais semé des flics comme ça. Ou des ex pas spécialement contente. Cette fois, c’était différent. Ce qu’il se passait était différent. Je venais de voir mon meilleur ami, Heath, se faire bouffer le bras pour un voisin. Ils étaient devenus tous fous. Je jetais un coup d’œil furtif derrière moi, pour m’assurer qu’il n’y avait plus personne. Rien. Je m’arrêtais en plein milieu de la rue, une petite rue d’un quartier assez calme de Beaumont. Je voyais des gens se précipiter hors de chez eux, se ruer dans les voitures et partir en trombe. Et moi, je restais comme un con. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je croisais mes mains sur ma casquette, au sommet de mon crâne, histoire d’illustrer mon incapacité à comprendre les choses. Et finalement, un klaxonne résonnait derrière moi. Abbie, une ex devenue une amie proche se pointait avec sa vieille voiture. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Ah. Mes yeux s’arrêtaient sur le nom de la rue où je me trouvais. Inconsciemment, j’avais couru jusque vers chez elle. J’étais bizarre parfois. Elle s’arrêtait juste à côté de moi, avant de baisser la vitre de la porte de sa bagnole. « Putain, Mik’, t’es vivant ! Je t’ai appelé cinquante mille fois sur ton portable ! Faut se tirer, c’est le bordel ! » Sans réfléchir et observant l’état totalement paniquée d’Abbie, j’ouvrais la porte et je grimpais à ces côtés. Je regardais les gens courir dans tous les sens, les morts étalés par terre se relever. Je ne comprenais plus rien. « T’as toujours pas capté ? T’es devenu un zombie obsolète, Mik. Les vrais, ils sont là. » Même avec mon apparence, je ne pouvais pas réaliser ce qu’il se passait. J’étais justement ainsi parce que je voulais faire vivre le mythe des morts-vivants. Parce que ce n’était que des monstres fantastiques ; Et voilà que les rôdeurs se promenaient dans les rues de ma ville natale ? Je devais avouer que j’étais sous le choc. Je me répétais ; « merde, merde, merde. » en nichant ma tête entre mes mains. J’avais toujours su me démerder, dans ma vie. Mais survivre à ça ?

YEARS +1 après le bordel apocalyptique.

« Y’a plus de papiers dans les chiottes ! » Je criais comme un dérangé depuis les toilettes de la maison. Je ne comptais rester assis sur le trône toute la journée, même s’il n’y avait plus grand-chose d’autres à faire, ces temps-ci. J’avais une clope coincé dans le bec et les toilettes se transformaient petit à petit en aquarium à vous faire choper un cancer en y pénétrant quelques secondes. Pas que ça me dérangeait de toute manière. Moi j’étais bien, là, à cet instant présent. Pas de morts-vivants dégueulasses pour me grignoter les doigts ou de cris stridents pour m’affoler. En même temps, c’était pour cela que j’étais ici, la sécurité. Cette petite ville de survivants, sorte de camps de la dernière chance, avait été un miracle pour moi. Parce que depuis qu’Abbie m’avait chopé dans sa voiture, bien des choses horribles s’étaient déroulé. Beaucoup de morts. Trop, sûrement. Je n’avais cessé de parcourir les routes, seul ou avec des groupes improvisés de survivants. Je m’étais attaché à certaine personne que je voyais mourir les jours suivants. Le monde était parti en couille. Et ce que je ne voulais pas affronter il y avait quelques mois, je le vivais à présent tous les jours et je l’acceptais. Les rôdeurs partout autour de la ville, les morts, la survie. Enfin, moi je connaissais déjà la partie survie, j’avais au moins cet avantage-là. Pendant ce moment de réflexion, les cendres commençaient à tomber sur le sol. TOC TOC. « J’ai ton papier cul. » Je ricanais, parce que je reconnaissais la voix de ce mec. C’était un de mes plus proches amis dans cette nouvelle vie. Jake. Ce mec était le seul à rire à mes conneries. Alors c’était devenu, pour moi, mon meilleur ami. Et dans ces temps difficiles, j’allais pas faire mon difficile quant à mes fréquentations. En réalité, après être arrivé dans ce lieu paumé, affamé et fatigué, je m’étais directement imposé dans cette maison. Parce que, de mon point de vue, elle était la plus propice au plan d’évasion si ça dégénérait. C’est ici que j’avais rencontré Jake et c’était aussi le seul à ne pas avoir peur de moi. En même temps, pendant mon exil solitaire, on m’avait déjà tiré dessus, pensant que j’étais aussi mort que les autres. Parfois je regrettais d’avoir ces tatouages. Parce que ce n’était pas facile d’avoir l’apparence de ce qui terrifie absolument tout le monde, qui tue tellement de gens. Certaines personnes ne peuvent d’ailleurs pas me voir. On pouvait croire que ce monde m’amusait ou même que je l’aimais. Bref. On pouvait supposer plein de choses idiotes, en partant de mes tatouages. J’ouvrais légèrement la porte et pris le papier. « Mec, t’es mon sauveur. » On se marrait. Ma petite affaire terminée, je sortais, bouclant ma ceinture. J’observais les gens dans le salon, devant moi. Ils s’activaient tous. Parce qu’on avait prévu un raid dans un hôpital en dehors de la zone sécurisée. Et devinez à qui on avait demandé de faire l’éclaireur. Je le savais que je devais participer aux activités pour rester dans la communauté, déjà qu’on aimait pas trop ma gueule, j’allais pas faire mon connard insensible non plus. Et des trucs pour se soigner, ça pouvait être sacrément utile. J’enfilais un débardeur, parce que j’étais préalablement torse nu et ma casquette. Un couteau collé à la taille d’un côté et de l’autre, une arme à feu. Je m’allumais une autre cigarette, la précédente ayant finie sa vie dans les chiottes, et j’attendais qu’on me dise quoi faire. Globalement, je ne me rebellais pas quand on me donnait un ordre. C’était la merde, on devait tous ravaler sa fierté. « Cette fois, on essaye de pas me confondre avec un zombie, je tiens à ma cervelle. » Expérience d’il n’y avait pas encore très longtemps marquée dans mon esprit. Inconvénient numéro un d’avoir des tatouages cadavériques sur la gueule ; on se fond un peu trop dans la masse.