LEEVIA ‹ and in the end, there is only darkness.

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❝ olivia "leevia" wildworth ❞

prénom ✄ olivia. nom ✄ wildworth. âge ✄ vingt-six ans. sexe ✄ féminin. nationalité ✄ américaine. origines ✄ grecques. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ infirmière. qualités ✄ désintéressée, généreuse, douce, battante, fiable, sociable, dévouée. défauts ✄ maladroite, peureuse, indécise, impulsive, bavarde, impatiente. groupe ✄ dealing with hell on earth.

Night full of death and some say end of times

Dans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ L'instinct de survie me pousserait naturellement à prendre mes jambes à mon cou et partir en courant le plus vite et le plus loin possible, mais évidemment vu ma légendaire maladresse, je risquerai de tomber au moment critique. Et puis de toute façon, même si j'en avais envie, même si je savais que la personne sous mes yeux était en train de mourir, je resterais, et je tenterais par tous les moyens de la sauver. Après tout, c'est aussi ça le rôle d'une infirmière, prendre soin des gens voire même faciliter les dernières minutes de leur vie, quitte à ce que je doive me battre avec le zombie. Ce ne serait ni le premier, ni le dernier, et les autres passent avant tout. De toute façon, on y passera tous un jour ou l'autre alors que ce soit maintenant ou après, si je peux rendre service et que mon honneur est sauf, je choisis d'aider.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ La vérité, c'est que je ne pourrais pas courir bien longtemps. Je ne suis pas une grande sportive devant l'éternel et pour ne rien cacher, j'ai toujours été nulle en endurance, alors non, ne comptez pas sur moi pour courir le marathon zombie, je ferai peut-être dix minutes avant de m'effondrer face contre terre à bout de souffle. Mais entendons-nous bien, ne pas être endurante ne me rend pas faible pour autant, j'ai d'autres talents, d'autres atouts dont je peux me servir en cas de besoin. Courir ne fait pas tout dans la vie, même s'il faut bien l'avouer, ceux qui ne peuvent pas courir le plus longtemps risquent de mourir les premiers, un peu comme dans les films d'horreur... grandeur nature.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Moi, je dis que l'amour c'est que des conneries. Je suis bien placée pour le savoir, j'ai retrouvé mon mari dans les bras d'une autre, une autre que je connaissais très bien puisque c'était une de mes plus proches amies, alors autant vous dire que rares sont les personnes pour lesquelles je serais prête à traverser la ville infestée de zombies. Mais bon, qu'est-ce que j'en sais après tout, si ça se trouve, je rencontrerai quelqu'un ici, même si le contexte ne s'y prête absolument pas. Auquel cas, oui, naturellement, je serais capable d'aller au bout du monde, même s'il était infesté de zombies. Mais nous n'en sommes pas encore là.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ A vrai dire, je ne suis pas très douée avec quoique ce soit dans les mains exceptés des instruments médicaux avec lesquels je travaille régulièrement. Mais lorsque l'on habite à Brazoria et que la plupart de nos compagnons sont des zombies, on finit par se dire que l'on n'a pas trop le choix alors j'ai succombé à la mode, et je me suis trouvé des armes. Du genre un Hi-Mark 95. Pas cher, efficace, j'aime ce concept. J'ai du m'en servir une seule fois, dans des circonstances qui ne mettaient pas ma vie en danger (je me suis entraînée sur un poulet, juste pour être sûre que je saurais bien le manier. On n'est jamais trop prudent). La laque à cheveux aussi. Riez tant que vous voudrez, mais dans les films, les zombies ont peur du feu, alors un briquet, une laque, et hop là on part en courant ni vu ni connu. Et j'ai ramené ma batte de baseball, également, de là d'où je viens (c'est-à-dire une petite ville du Michigan, où tout le monde se connaît, mais là encore on n'est jamais trop prudent). Et oui, je sais très bien me servir d'une batte de baseball, mais malheureusement je ne suis pas sûre que ce soit très efficace lors d'une mission... Je crois que le revolver reste l'arme la plus sûre, encore faut-il que je sache viser le moment venu.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Les gens disent de moi que je suis généreuse, que jamais je ne me ferais passer avant les autres, alors j'aurais tendance à les croire et à dire que je suis capable de partager sans trop de problèmes. Pour ce qui est de l'adaptation en société, tout le monde me dit qu'il faut que j'arrête de jacasser, un vrai moulin à paroles cette pauvre Leevia. Mais l'avantage c'est que je sais mettre les gens à l'aise rapidement, avec moi, on ne se sent pas en sécurité (en même temps vu mon gabarit...) mais au moins on a l'impression d'être dans une famille. J'ai l'instinct maternel, protéger les autres c'est une seconde nature chez moi, alors pour ce qui est de l'adaptation en société, aucun souci, c'est peut-être le seul domaine dans lequel je n'aurai pas de difficultés.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Je ne sais pas, j'imagine que je chercherais un endroit où me cacher, en embarquant le plus de personnes possible avec moi, je nous mettrais à l'abri, dans un endroit plutôt en sous-sol, où l'on puisse s'organiser. Un bunker, ça serait parfait. Mais non, pas de comptes à régler. Ou si, peut-être que j'aiderais les zombies à tuer mon ex-mari, et encore, il ne mérite pas que je risque ma vie pour lui, donc j'irai me cacher, réflexe censé d'une personne qui tient à mourir vieille, même si maintenant cela me paraît quelque peu compromis...

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ S'il y a des personnes avec moi, je m'assure qu'elles ne sont pas blessées, et si elles le sont, je m'occupe d'elles avec les moyens du bord. Ensuite je fais une inspection de l'endroit, si l'endroit est plus ou moins sûr, s'il y a quelque chose à manger, je m'occupe de toute la maintenance, en fait. Je suis assez douée pour ça, la maintenance, ranger, classer, trier, répartir, c'est mon truc. Bref, j'instaurerais une vie, des règles etc, pour que tout le monde puisse survivre.

t'es qui toi ?

pseudo ✄ matchbox. prénom ✄ jordane. age ✄ vingt ans. pays ✄ france mais actuellement en angleterre. sexe ✄ féminin. comment es-tu arrivé ici ? ✄ via bazzart. que penses tu du forum ? ✄ le contexte est vraiment intéressant, c'est ce qui m'a motivée à m'inscrire après trois jours à tourner autour. avatar ✄ rachel bilson. personnage inventé ou scénario ? ✄ personnage inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ on va tous mourir .

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I'm coming back from the dead and ill take you home.

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FIVE YEARS AGO, WHEN EVERYTHING WAS STILL FINE.
« Je n’arrive pas à y croire, mon petit bébé va se marier ! ». Cette voix hystérique appartient à ma mère, Janet, tellement fière de voir sa petite fille devenir une femme en épousant l’homme qu’elle aime. Le souvenir de la demande en mariage était toujours aussi vif dans mon esprit, Adam avait mis les petits plats dans les grands, en invitant mes parents à dîner dans notre modeste maison de Charlotte, Michigan, la ville de notre enfance. Belle nappe, discussions enflammées sur la politique de ce cher Georges Bush, avant d’attaquer le dessert et le discours du petit ami, qui ne cessa de répéter combien il avait de la chance d’être avec quelqu’un comme moi, une femme splendide, intelligente et dévouée. Et puis, sortie de nulle part, la bague de fiançailles. Suivirent cris et pleurs, principalement de ma mère, tandis que moi-même restais-je stupéfaite, abasourdie par cette demande à laquelle je ne m’attendais absolument pas, même si elle n’était pas si étonnante en soi. Cinq ans d’un amour parfait, nous nous étions rencontrés au lycée et même mon choix d’études – devenir infirmière – ne nous avait pas séparés. Après tout, des infirmières, Charlotte en manquait et après quelques années d’études dans l’université la plus proche, j’étais revenue dans ma ville natale pour entamer la vie active dans l’hôpital du coin. Enfin, ce n’était pas vraiment un hôpital, plutôt une espèce de batisse où l’on regroupait tous les médecins et compagnie. Mais je rendais régulièrement visite à mes patients chez eux, tout le monde me connaissait et m’adorait ici. Adam était resté tout du long à mes côtés, il travaillait en tant que jardinier dans la ville et son physique avantageux charmait toutes les petites dames de Charlotte qui n’hésitaient pas à lui laisser un pourboire généreux pour le remercier de son travail. A nous deux, notre salaire n’était pas mirobolant, mais nous nous en sortions plus que convenablement. Et puis, nous étions ensemble depuis si longtemps, cinq ans à notre âge, c’est impensable, et je me voyais parfaitement rester avec lui toute ma vie et fêter nos cinquante ans de mariage un jour, heureux, main dans la main, nous remémorant le passé. Les mois précédent notre mariage emplirent de frénésie toute notre ville, après tout, c’était l’infirmière Wildworth qui se mariait et chacun y allait de son petit commentaire ou alors prêtait main forte dans l’avancement du mariage. Traiteur, fleurs, musique, lieu, tout se passa sans encombre, de telle sorte que je me retrouvais le jour J sans pression, si ce n’était celle de ne pas marcher sur ma robe tandis que j’avancerais vers l’autel, accrochée au bras de mon père, sous les yeux humides de ma mère et le sourire narquois de mon petit frère. Quarante minutes plus tard, après l’échange des vœux et des alliances et sous les hourras de la foule, j’embrassai mon mari, heureuse. Peut-être aurais-je du me douter que le bonheur serait de courte durée.
TWO YEARS AGO, WHEN EVERYTHING WENT WRONG.
« Arrête, Liv’, c’est pas ce que tu crois ! » Mon regard stupéfait se posa sur le visage de mon cher et tendre. Et en plus monsieur avait le culot de me mentir effrontément, le bougre. « Ah non, bien sûr, vous étiez nus dans notre lit pour jouer au docteur j’imagine ? » persifflai-je, sarcastique, pour tenter de préserver un semblant de dignité et de ne pas afficher ma mine de fille triste. Il soupira, regard posé sur le sol qui devait décidément lui sembler particulièrement fascinant pour ne pas oser me regarder dans le blanc des yeux. « Et dans notre lit, NOTRE lit, Adam, enfin je sais pas, il y a un minimum quand même ! Bref, je ne veux rien entendre de plus de ta part, prends tes affaires, tu te barres de chez moi, on se reverra chez le notaire ». Il tenta de protester mais à la vue de ma mine furieuse, il fit volte face. Quelques heures plus tard, je me retrouvais seule, assise sur mon lit, les larmes dégringolant sur mes joues sans que je ne puisse m’arrêter. Trois ans de mariage balayés d’un revers de main, d’un revers de drap plutôt. Découvrir que son mari vous trompe avec l’une de vos demoiselles d’honneur, c’est quand même assez triste. Bien évidemment, mon petit frère jura que s’il tombait sur lui, il se chargerait de lui régler son compte, de lui casser toutes les dents, et le plus d’os possibles, ce que je lui avais interdit de faire. Il n’aurait plus manqué qu’il se retrouve en prison à cause de cet abruti de première ! « Tu n’as qu’un seul mot à dire Olive, et je le fais, je te le promets ! » Je lui adressai un sourire triste, serrant sa main dans la mienne. Nous avions deux ans de différence, et malgré nos piques régulières et nos disputes intempestives, nous nous aimions énormément. Nous n’étions jamais bien loin de l’autre et surtout nous partagions tous nos secrets, je savais tout de lui et vice versa, autant de choses que nos parents ne sauraient jamais. Comme par exemple l’étendue de ses conquêtes, une liste interminable qu’il gardait précieusement dans son tiroir, dans la petite chambre de sa toute petite bicoque à Charlotte, tel un trophée dont il se vantait fièrement, surtout devant ses amis. Personnellement, tant qu’il ne me causait pas de tort, il était bien libre de faire ce qu’il voulait, ça n’était pas mon problème. « Je le sais, mais il n’en vaut pas la peine. Après tout, un de perdu dix de retrouvés ! » lançai-je avec une bonne humeur feinte. Et il ne s’y laissa pas tromper, mais il ne fit rien néanmoins, respectant mon envie. Après plusieurs mois où Adam tenta de me reconquérir en vain, le divorce fut enfin prononcé, à peine quelques semaines avant le début de la propagation du virus.

ELEVEN MONTHS AGO, WHEN EVERYTHING WENT EVEN WRONGER.