prénom ✄ Thomas Pascal. nom ✄ Smith. âge ✄ Trente-neuf ans. sexe ✄ Masculin. nationalité ✄ Américain. origines ✄ Texanes. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ Agent des forces de l'ordre. qualités ✄ Protecteur, débrouillard, sympathique, futé, courageux, garde son sang-froid en toute occasion. défauts ✄ Presque étouffant envers ses "protégés", taciturne, têtu, franc. groupe ✄ kill you is my only obsession.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisée un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ « Il n'y a pas d'ami qui tienne dans ce bordel, qui plus est si ledit ami est un zombie en devenir. Et au fond, c'est lui rendre service que de lui prendre la vie avant que le virus ne le fasse. Mieux vaut mourir d'une balle dans la tête, proprement, que de se sentir partir, savoir qu'on va revenir et s'en prendre à ceux qu'on aime. C'est mon avis. Maintenant, si nous sommes entourés de zombies, que je n'ai pas le temps, je le laisserai en plan pour me mettre à l'abri. Clara m'attend, en sécurité, je ne vais pas bêtement me mettre en danger pour faciliter la mort d'un imbécile. »

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ « J'ai fait du sport dans ma jeunesse, et même après être devenu flic, j'ai continué à m'entretenir. Vous allez rire mais croyez-moi : pour courir après un jeunôt de vingt-ans qui vient de voler le sac d'une petite vieille, faut pas avoir pris supplément mayo' à midi. Bon, évidemment, ces derniers temps, j'ai eu du mal à faire du sport et à manger correctement mais je peux tout de même courir un certain temps sans mourir d'une crise cardiaque. Qui plus est si je dois calquer mon rythme sur celui de ma fille.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ « Evidemment ! Et gare à ces saloperies, je ne ferais pas de cadeaux. D'ailleurs, même si des survivants "bien attentionnés" comptent se mettre en travers de mon chemin "pour mon bien", je les transforme en steak haché. Ils me serviront d'appâts pour passer dans la foule zombiesque sans trop de casse. Personne ne m'empêchera de protéger ceux que j'aime et je donnerais ma vie s'il le fallait, sans une seconde d'hésitation. »

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ « J'ai eu mon port d'arme assez jeune. J'ai enchaîné en tant qu'agent de police. J'ai toujours eu une arme à la ceinture. D'ailleurs, mon arme de service ne m'a jamais quitté depuis que l'apocalypse a eu lieu. Elle fait partie de moi, c'est la finition de mon bras gauche. Je suis un excellent tireur -j'ai obtenu un prix pour ça lors de la cérémonie qui a fait de moi un policier- et je me suis grandement amélioré depuis que tuer est devenu un art de vivre... »

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ « Je donne à Clara tout ce dont elle a besoin, à mon propre détriment, elle me le dit souvent. Depuis que nous vivons à Brazoria, elle s'est plus vite adaptée que moi. Nous avons été seuls tous les deux trop longtemps. Pourtant, je n'hésite jamais à donner un coup de mains et, si ça ne met pas ma fille ou moi-même en danger, je partage volontiers. Il suffit de demander gentiment, vous voyez ? »

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ « Comme je l'explique plus bas, j'ai foncé chez nous, dans l'appartement où nous avions été heureux pendant tant d'années. Je voulais trouver ma femme et ma fille et les mettre toutes les deux en sécurité le plus vite possible. Hélas, les choses ne se sont pas passées comme je les avais prévues. C'est souvent comme ça, ces derniers temps, remarquez. »

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ « Je mets Clara en sécurité. Placard, salle de bain sans fenêtre, par exemple. Puis je sécurise les lieux. Quitte à bouger une armoire entière devant la porte et à mettre un lit debout pour barricade la fenêtre. Si on manque de temps pour aménager tout ça, je me trouve le meilleur angle de tir possible et j'attend, Clara tout contre moi. Je peux me montrer très patient si la vie de ma fille est en jeu. »

pseudo ✄ Fanchon. age ✄ Vingt-et-un ans. pays ✄ France. sexe ✄ Féminin. comment es-tu arrivé ici ? ✄ Le topic sur Bazzart. que penses tu du forum ? ✄ Mise à part la difficulté de cliquer sur le bouton d'inscription (xD), je le trouve très bien. avatar ✄ feat. Russel Crowe. personnage inventé ou scénario ? ✄ Personnage inventé. un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ Shoot them aaaaaall !!

Je ne vois pas l'intérêt de remonter à mon enfance ou à mon adolescence. Ça ne vous servirait pas à comprendre quoi que ce soit. Sachez juste que j'ai eu une vie familiale plutôt heureuse et que je souhaitais que ma propre vie de couple soit de même, heureuse. Margareth et moi nous sommes mariés à la fin de nos études après quatre ans de relations. Elle était enceinte de notre fille, Clara, et nous avions déjà tout ce que la vie pouvait nous donner. J'ai obtenu mon diplôme et suis entré à l'école de police. Nous avons du déménager à New-York une fois mon apprentissage terminé. Un appartement dans une co-propriété à Manhattan, ce n'était pas mal pour être notre cocon familial. Et si des cons n'avaient pas créé ce foutu virus, nous aurions vécu comme tout le monde, tranquillement. Mais voilà, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, l'apocalypse a eu lieu en 2012.

« Tom', bouge-toi, on est appelé pour une vieille coincée dans son appart' » « On a fini notre service ! » « Non, il nous reste deux minutes de boulot. Désolé, on est obligé d'y aller. » Je grognais pour la forme, j'avais enchainé deux services à cause d'un incendie dans un centre commercial, et j'étais d'assez mauvaise humeur. Je n'avais pas allumé la télévision, ni écouté la radio, nous n'étions pas au fait de ce qui se tramait dehors. Et je n'étais pas d'humeur à écouter mes collègues et leurs bruits de couloir sur un drôle de trucs. Le commissariat était en ébullition, oui, mais ça ne changeait pas grand chose à d'habitude. C'était une vraie ruche, ici. Je voulais rentrer chez moi et pioncer un coup, retrouver ma petite famille et embrasser mes filles quand elles reviendraient de l'école. Il était quatre heures de l'après-midi, mon coéquipier Marcus Jerins, était aussi crevé que moi. Nous n'arrivâmes jamais à l'adresse indiquée. Les gens criaient dans les rues, il semblait que des émeutes couvaient à certains endroits. Nous nous sommes garés, sidérés par tout ce bordel. A peine sortions-nous de la voiture qu'un corps s'écrasait sur le capot, nous faisant sursauter. « C'est quoi ces conneries ?! » « Il est mort... » « T'as vu son visage, Tom' ?! » Son visage, ou du moins ce qui en restait, n'était plus qu'un amas de chair déchiquetée. J'ai eu un haut le cœur. J'avais déjà vu bien des choses mais ça, c'était inhumain. « THOMAS ! » J'ai juste eu le temps de m'écarter du type qui se jetait sur mon dos. Il se fracassa contre la portière et se retourna vers moi, les yeux injectés de sang. « Monsieur, calmez-vous, nous sommes de la police, nous allons régler ça. » « Il a l'air complètement shooté, Tom', ça sert à rien. » « Appelle le central, Marcus ! Monsieur, restez où vous êtes ! » Instinctivement, j'ai porté la main à mon arme de service. Le central ne nous fut pas d'une grande aide. Visiblement, c'était comme ça partout. Les gens appelaient, paniqués. Je fixais ce type qui s'éloignait à présent. Marcus gueulait dans la radio. « Faut qu'on rentre au Central, ils rapatrient tous les agents. » « Je vois pas l'intérêt ! C'est dans les rues que c'est le foutoir ! » « En attendant, on a plus de bagnole ! » « On va pas laisser ce cadavre en pleine rue, bordel ! » Heureusement, des collègues ont pu nous dépanner et malheureusement, si, ce type éclaté sur le capot resta là, à la vue de tous. Mais visiblement, personne n'en avait plus rien à cirer...

Nous étions débordés. Le standard sonnait sans discontinuer. Les gens débarquaient, terrifiés et épuisés. Je ne parvenais pas à joindre Maggie et les filles. On nous bernait avec des "Ce n'est rien, y'a eu une alerte aux bombes, les gens paniquent !" Mais bien sûr, et je suis le président Obama ?! Marcus et moi faisions de notre mieux, mais quand ces... ces choses, ces saloperies ont débarqué au commissariat, je me rappelle avoir péter un câble. Ça ne m'a pas étonné de voir certains de mes collègues se tiraient en courant. J'ai compris qu'on était dans la merde et que peu importait mon devoir de flic, celui de père et de mari était bien plus important. J'ai quitté mon coéquipier qui avait la même idée que moi et j'ai foncé jusqu'à chez moi. Les gens courraient, hurlaient dans les rues. Certains pillards -courageux ou inconscients, à vous de voir !- dévalisaient les magasins et s'ajoutaient à tout ce bordel. Et il y avait ces créatures qui se baladaient en ville, se jetaient sur les autres, beuglaient à vous en exploser les tympans. Je n'en menais pas large, s'il n'y avait pas eu ma famille, je me serais tiré de là. Les portes de l'immeuble étaient grandes ouvertes. L'ascenseur ne marchait plus. Les escaliers étaient déserts. A partir du deuxième étage, je croisais une mare de sang sur le palier. J'ai accéléré la cadence. La porte de notre appartement était entrebâillée. J'ai resserré mon arme, prêt à faire feu. « MAGGIE ?! » J'ai avancé dans le couloir. Personne dans le salon, la télévision fonctionnait, le son coupé. J'ai avancé vers la cuisine, sans qu'aucun bruit ne résonne dans l'appartement. Personne dans la cuisine non plus, un verre de lait avait explosé par terre, mes pieds crissèrent sur le verre. « CLARA ?! » Un cri inarticulé résonna derrière moi, je me suis retourné vivement. Pour trouver Margareth au bout du couloir, la mâchoire dégoulinant de sang, les yeux fous. « Maggie... Maggie, non ! Reste là... Maggie, putain ! » Elle s'est élancée vers moi, j'ai senti mes entrailles se tordre dans tous les sens et j'ai tiré. Elle a chancelé, s'est redressée, et j'ai vidé le chargeur dans sa tête. Elle s'est écroulée. Pour de bon. Je suis resté tétanisé, au milieu du couloir, devant le cadavre massacré de ma femme.

Notre appartement était vide. Je n'avais pas trouvé Clara. Elle aurait du être là, l'école était terminée maintenant. J'imaginais bien évidemment le pire, et ça me terrifiait. Je suis redescendu, comme un automate, sans même faire attention à mon environnement et me suis rassis au volant. Que devais-je faire ? Je venais de tuer ma femme, ces choses étaient partout, c'était la panique totale, et j'ignorais où se trouvait ma fille, si elle était en sécurité ou si, si comme sa mère, elle... J'inspirai profondément, je devais me reprendre. J'ai redémarré et j'ai roulé à pleine vitesse jusqu'à l'école de Clara. Le collège s'était barricadé. Les grilles étaient fermées et toutes les portes étaient visiblement verrouillées et bloquées par des meubles. Aucune vitre brisée, les volets du bâtiment administratif étaient même fermés. Mon cœur battait à vive allure. J'ai arrêté la voiture et ai récupéré mon arme. J'ai escaladé la grille de la cour, et j'ai fait le tour du bâtiment. J'ai trouvé une fenêtre ouverte, il m'a fallu monter sur une benne à ordure pour y passer. J'ai refermé correctement la fenêtre et je montais mon fusil à l'épaule. En silence, j'ai traversé les couloirs, vérifiant chacune des classes. Rien, personne. Il me restait la partie administratif... Il y avait deux créatures qui grattaient à la porte principale. Je les ai observées, de loin. Et là, j'ai vu une fenêtre du premier étage s'ouvrir et une kalachnikov artisanale s'écraser sur elles. J'ai souri et me suis avancé. Ces saloperies, en feu, hurlant à la mort, me virent et s'avancèrent, folles. J'ai tiré. « PAPA ! » J'ai relevé les yeux, et j'ai vu Clara à la fenêtre. Ils m'ont fait entré, ils étaient une petite quinzaine. Des élèves et deux professeurs du collège. Ma chérie était là, ainsi que deux de ses camarades. « J'allais rentrer à la maison... Mais quand j'ai vu le bordel, je suis revenue, je savais que l'appart' était trop loin ! » J'ai enlacé ma fille de toutes mes forces, tellement heureux de la retrouver, saine et sauve. J'ai du lui parler de sa mère, sécher ses larmes, nous avons du réfléchir. Et la fin du monde a eu lieu.

Nous avons erré plusieurs jours dans la ville. Entre chambres d'hôtel dévasté et maisons abandonnées, supermarchés pillés et pharmacies vides. J'ai du voler des voitures, fracturer des fenêtres... Moi, un policier fier de son job. Encore heureux que la présence de Clara annihile mes principes comme neige fondue au soleil. La voir en sécurité, au chaud, pour quelques heures suffit à me rendre heureux. Nous avons fini par nous éloigner de New-York. Trop de zombies, plus assez de matériels... Et quelques survivants très, très remontés par cette fin du monde. On a longé une autoroute pendant quatre jours. Des voitures par centaines de milliers, à la queue leu leu, bloquées toutes les issues. Ça n'a pas été une mince affaire mais on a finalement trouvé un 4x4 en état de marche. Mon sac d'armes me sciait les épaules, Clara était épuisée de marcher. Nous avons pu rouler tranquillement, siphonnant le peu d'essence trouvable dans les stations services sur notre route. Je dois vous avouer, nous sommes tombés sur Brazoria par hasard. Nous avions du abandonner la voiture et ma petite chérie traînait les pieds. Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi le Texas comme destination. Sans doute parce que j'y ai grandi... Il fallait bien nous donner un but dans tout ce merdier... Survivre, c'est bien, mais ce n'est pas assez...