prénom ✄ allan frederick, même si j'ai toujours trouvé que le « allan » était complétement inutile... et laid. nom ✄ bergmann. âge ✄ quarante-et-un ans. sexe ✄ je suis un homme, mais le sexe d'une personne n'est que concept... nationalité ✄ américaine. origines ✄ humaine ? votre métier avant que tout cela ne commence ✄ professeur de philosophie à l'université et essayiste - sans fausse modestie - réputé. qualités ✄ vif d'esprit, ouvert, original, intelligent, franc, observateur, minutieux... défauts ✄ paranoïaque, nerveux, difficile à suivre, bavard, lunatique, stressé, lent (physiquement)... groupe ✄ i'll run away screaming.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Premièrement, je n'ai pas d'amis. Deuxièmement, s'il est condamné, pourquoi je resterais planté là comme un piquet ? Vous me prenez pour un dingue c'est ça ? Le genre de mec qui ne sait pas comment réagir devant l'improbable. Et bien sachez mesdames (et messieurs), que je ne suis point un piquet. Instinctivement, je partirais en courant, laissant cet « ami » derrière moi. Déjà, si je restais, il pourrait me tuer. Et puis, ce n'est pas à moi de le tuer. Pourquoi ? Parce que si cet « ami » était réellement un ami, je ne voudrais pas me débarrasser de lui. Ça me transformerait en un monstre antisocial qui tue ses amis quand il le peut. Et là vous dites : « Mais il n'est plus un humain ! », et à moi de répondre : « Ah oui ? Vous avez une preuve ? » Car on ne sait pas ce qui se passe dans la tête de ses morts-vivants. Ils ne parlent pas, oui, mais ils peuvent penser. Peut-être que le vivant est prisonnier de son corps, ne peut plus contrôler ses actions, mais contrôle toujours sa pensée. Peut-être qu'il regrette ce qu'il fait. Peut-être qu'il demeure, après tout, le Jean-Guy que nous connaissions et que nous aimions. Je répète donc : il n'est pas de mon devoir de tuer un autre être humanoïde. Il est moralement inacceptable de tuer un autre être vivant, surtout quand cet être nous ressemble comme deux gouttes d'eau. La morale est la seule chose d'humaine qu'il nous reste, alors pourquoi la transgresser ? Je ne veux pas devenir un animal, un homme primitif n'ayant plus rien d'humain. Il y en a déjà dans le camp des réfugiés. Et franchement, ce n'est pas beau à voir.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Bonne question. Hum... Je n'ai jamais été du type physique et sans vouloir me vanter, j'étais bien meilleur pour la théorie que la pratique ou toute autre activité nécessitant un quelconque effort physique. J'étais celui que mes confrères étudiants choisissaient en dernier dans leurs équipes sportives, j'étais celui sur lequel l'équipe adverse lançait toujours le ballon, car elle savait que j'allais toujours le recevoir en plein figure. Si vous saviez combien de lunettes j'ai dû briser, vous n'avez pas idée ! Ma mère ne m'en voulait pas bien sûr, elle disait que ce n'était pas de ma faute et que « Dieu allait punir ses enfants immondes »... Enfin bref, pour aller droit au but, je dirais que je peux courir environ une vingtaine ou une trentaine de minutes, avec un certain manque de motivation vers la fin. Cependant, je crois que savoir qu'une horde de zombies te courent après est une assez bonne motivation...

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Si je n'aime personne, dois-je tout-de-même répondre à la question ? Ah ? Je dois supposé avoir une âme sœur ? Bien. Je présume donc que oui, je serais techniquement capable de traverser une ville infestée de zombies pour pouvoir retrouver l'être que j'aime, même si cela me prendrait sûrement des heures et que la scène ne ressemblerait pas du tout à ce que nous pouvons voir dans tous les films d'action, où le héros virile tue tous les zombies (même s'il lui reste un chargeur) et arrive près de sa bien aimée pour l'embrasser langoureusement sur une valse romantique. Non, cela ressemblerait plutôt à un petit enfant terrifié dans une maison hantée à la fête foraine. Mais j'y arriverais. Je l'aurais fait pour ma mère, alors pourquoi pas pour une personne que j'aime ? À supposer que je sois capable d'aimer qui que ce soit, ce que je doute. Pourtant, si nous supposons que les humains arrivent à ressentir l'amour à cause de leur imagination, je ne comprendrais pas pourquoi je ne réussirais point à aimer quelqu'un. Ce n'est pas l'imagination qui me manque.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Manié une arme, moi ? Bien sûr ! Quand j'étais toujours un fringant jeune homme, je faisais de l'escrime. J'ai fini par perdre la ligne et perdre mon habileté, mais je sais très bien me servir d'armes ressemblant à un fleuret, un club de golf par exemple ! Malheureusement, je ne jouais pas au golf avant la contamination et je ne joue toujours pas plus au golf. L'arme que je possède - la seule d'ailleurs - est une grande pelle qui était dans mon jardin. Je l'ai utilisé qu'une fois, donc juger mes compétences s'avère plutôt ardu. Malgré tout, il n'y a rien de difficile à frapper quelqu'un avec une pelle. Même un enfant serait capable de faire ça ! Petite note comme ça, puisque nous parlons d'armes : arrêter d'utiliser des livres contre vos ennemis, c'est outrant. Les livres sont faits pour nous ouvrir l'esprit, pour nous permettre de vivre convenablement. Pas pour tuer !

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ Pourquoi, pourquoi, toujours cette envie de me faire passer pour un monstre antisocial ? « Savez-vous bien vous adapter en société ? » Bien sûr que oui ! Non mais... pffff. Ce n'est pas comme si j'étais incapable de partager ou de parler aux gens, c'est plutôt eux qui refusent de me parler. Dans un monde comme le nôtre (je parle du monde dans lequel nous vivons présentement bien sûr), un homme cultivé peut faire peur. Je dois donc faire peur aux gens. Et tout cela parce que je pense. Oui, je pense. Il m'arrive également d'écrire de petits articles que j'offre à mes compatriotes survivants, pour qu'ils connaissent la réalité de notre monde et qu'ils arrêtent de rêver en couleur. Malheureusement, la plupart de mes articles sont utilisés comme papier de toilette. Voilà ce qu'on pense de la culture aujourd'hui. Que c'est bon rien qu'à ramasser de la merde. Mais sinon, pour répondre à votre question, oui je suis capable de partager. C'est ironique de voir qu'une société capitaliste comme la nôtre est tombée pour laisser la place à une société se rapprochant presque du communisme. Vous ne trouvez pas ça marrant ?

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Je commence à courir comme un chien désespéré jusqu'à épuisement total, puis ensuite je me trouve un endroit pour me cacher jusqu'à ce que quelqu'un de sain me trouve et m'emmène dans un nouvel endroit plus sécuritaire. C'est environ cela qui m'est arrivé, avec la fin quelque peu modifié. En effet, personne ne m'a trouvé. C'est moi, seul, qui a trouvé un « quartier » de survivants. La tâche a été très longue et très ardue avant que je trouve ce jardin d'Éden, j'ai dû voyager à pied pendant je-ne-sais combien de jours, sans manger. Mais mon but n'était pas la recherche d'un endroit de la sorte, car je ne savais même pas qu'il y en avait un. Comme je vous l'ai dit, j'étais un chien désespéré, courant après une voiture. J'étais complètement perdu et, comme plusieurs autres personnes, j'ignorais ce qui pouvait se produire. Personne ne nous avait prévenu qu'un beau jour, des gens bizarres allaient nous courir après dans la rue à la recherche de notre veine jugulaire. Personne.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Me cacher ? Non mais, vous dites que je trouve une place pour me cacher et ensuite, vous me demandez ce que je ferais. Et bien c'est simple ; je me cacherais. Cette question est stupide. Pourquoi chercherais-je un endroit pour me cacher si je ne voulais pas me cacher ? Et supposons que je ne désire point me cacher et que je veux seulement dégommer du zombie, pourquoi perdrais-je mon temps à chercher une planque ? Je dégommerais du zombie, voilà tout. Je sauterais dans le tas comme on dit, je tuerais les bêtes à mes risques et périls. Mais ça, je m'en foutrais. Car je ne penserais pas. Non, moi, je penserais avec ma testostérone. J'aurais la gueule d'un Brad Pitt, une bombe sexuelle comme femme et je tuerais les zombies sans jamais me poser de questions existentielles comme : « Pourquoi tuer un autre être vivant ? », ou : « Et si c'était ma mère ? ». En gros, ce serait tout le contraire de moi... Et pour répondre une dernière fois à la question (au cas ou vous n'auriez pas compris ma réponse), je me cacherais et je resterais là, attendant que tout ce calme.

CHAPITRE UN - le commencement.
Maman, dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi... Je suis ton fils, le sang de ta chair. Tu m'as conçu durant l'une de ces nuits endiablées passées avec mon père. Père absent, parti le jour de ma naissance, refusant le fardeau de la vie. Refusant l'idée d'avoir partagé une partie de son ADN pour me la donner, refusant l'idée d'avoir laissé sur Terre une créature nommée bébé. Où est-il aujourd'hui ? Lui-même l'ignore. Il est perdu dans son monde intérieur, hanté par ses erreurs antérieures, buvant pour s'absoudre de tous péchés. Je viens d'un milieu très religieux vous savez ? J'allais à la messe dominicale avec ma mère, habillé de mes plus beaux atouts. J'étais son petit ange. Cheveux toujours bien peigné, chemise toujours bien repassée. J'étais autant silencieux qu'une statue. D'ailleurs, ma mère a cru pendant très longtemps que j'étais muet. Le premier mot que je prononçais sortie de ma bouche à l'âge de trois ans et fût « maman ». Elle ria et pleura. J'étais sa plus belle œuvre, ce qui allait lui permettre d'atteindre ce là-haut auquel elle rêvait tant. Elle s'occupait de moi comme une mère devait s'occuper de son fils. Elle me lisait une histoire avant d'aller dormir, la plupart du temps un passage de la Bible, me nourrissait, m'accompagnait vers l'école, m'aidait avec mes devoirs. Je l'aimais. C'était ma mère et je n'étais pas prêt à l'échanger avec quiconque. J'écoutais toujours ce qu'elle me disait, je ne posais jamais de questions... jusqu'à dix ans environ. C'est à cet âge que je découvris le mot « pourquoi ».
CHAPITRE DEUX - les questionnements.
Maman, dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi... « Tu te poses trop de questions mon fils. C'est mauvais pour les boutons. » « Écoute-moi ! Pourquoi disons-nous que Dieu représente le bien quand celui-ci s'amuse souvent à tuer des innocents ? » « Il ne s'amuse pas ! Et puis, ce ne sont pas des innocents, ce sont des pécheurs... » « Mais... » « Pas de mais ! » Suite à cette discussion, ma mère m'envoya à la confesse immédiatement, pensant qu'une sorte de démon avait pris possession de mon corps. Si ma mère le disait, cela devait être vrai. Pourtant, une petite sensation dans mon corps me donnait la certitude que j'avais raison, que pour une fois ma mère avait tort. Pour la première fois dans ma vie, je lui avais tenu tête, j'avais osé compromettre son jugement. N'était-elle pas ma mère après tout ? Aux yeux d'un enfant, sa mère a toujours raison. Elle est notre guide, la raison pour laquelle nous sommes sur Terre. C'était le début de ma période que je m'amuse à appeler « la période des questionnements », le moment où j'ai réalisé que, peut-être, personne n'en a la certitude, que toutes ces histoires à propos de Dieu étaient fausses. Ce fût également la période où les tensions familiales étaient à leur sommet. Ma mère était désespérée à l'idée que je devienne une âme perdue et isolée, une âme ne croyant ni en Dieu, ni en rien. Elle me regardait une larme au coin de l’œil, priait pour moi avant de s'endormir. Son sommeil était agité. Cela me désolait de la voir comme cela, de plus que je traversais une période difficile dans ma vie : l'adolescence. Cette période où les boutons nous poussent sur le visage (parce que je péchais, selon ma mère), où les jeunes sont encore plus méchants dans la cour d'école et où, bien entendu, nous commençons à ressentir des choses bien étranges dans notre pantalon.
Ma recherche philosophique et spirituelle continuant, une autre vint s’immiscer dans ma vie. Une recherche un peu plus normale, arrivant à la plupart des jeunes dans cette période de leur vie, cette période où la testostérone coule à flot ; la recherche de ma sexualité. Mes camarades masculins regardaient mes camarades féminins, tandis que celles-ci parlaient de garçons. Mais moi, je ne regardais ou je ne parlais de rien. Le corps humain m'a toujours fasciné, mais je n'avais aucune préférence pour le corps féminin ou le corps masculin. Et, je ne sais pas si vous comprenez, mais rien ne réagissait chez moi. J'en parlais à ma mère, mais celle-ci se contentait de m'écouter sans jamais répondre. Je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça... Peut-être est-ce pour moi une période importante, peut-être est-ce parce que tout ceci m'a traumatisé, m'a marqué autant positivement que négativement. Malheureusement, ma recherche côté sexualité n'a jamais aboutie... Heureusement par contre, ma recherche philosophique et spirituelle m'a emmené vers le chemin de la philosophie. Au grand malheur de ma mère, j'allais devenir philosophe. Et athée.
CHAPITRE TROIS - la petite vie.
Maman, dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi... Mes études en philosophie se sont bien déroulées. Ma mère avait acceptée ma décision, surtout parce que sa tête était ailleurs : elle souffrait d'une maladie dégénérative. Puisque je ne voulais pas qu'elle reste seule, elle finit par déménager chez moi. Nous étions en paix. Il lui arrivait de faire des références subtiles à ma descente en enfer, mais sinon, tout allait bien. L'université dans laquelle je travaillais me payait bien et j'avais fini par me forger un nom dans le domaine, ce qui n'est jamais chose facile. On me respectait et mes essais étaient lus par plusieurs têtes savantes dans le monde. J'avais tout ce que j'avais toujours voulu. Et puis un jour, les zombies sont arrivés sans crier gare.
CHAPITRE QUATRE - le jour où tout changea.
Maman, dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi... J'étais dans le jardin, travaillant dans le jardin. Ce retour à la terre me plaisait bien. Et puis, je n'avais rien à envier à mes voisins : ma cour extérieure était sûrement la plus belle de toute la ville. Tout était là : le bel arbre et sa balançoire, le jardin et ses belles tomates rouges et juteuses, les fleurs. Il y avait également une petite table, installée dans un petit coin paisible, où je pouvais écrire et penser aux cours du lendemain. Ma mère adorait la cour. Pour elle, c'était son petit paradis, celui dans lequel elle allait habiter jusqu'à sa mort. Elle n'avait jamais eue le temps de travailler dans un jardin, préférant s'occuper de son enfant unique plutôt que de s'occuper d'elle-même. Car oui, je pense que pour elle, avoir un jardin lui aurait fait beaucoup de bien. Quand on sait qu'elle pense que ce rapprochement de la terre signifie un rapprochement au divin, je ne vois pas pourquoi cela lui aurait fait du mal. Enfin bon, il est bien trop tard aujourd'hui...
Je travaillais dans le jardin, paisiblement. J'allais planter un arbre. Je voulais le voir grandir, voir ce qu'il allait devenir. J'étais en train de pelleter quand j'entendis un bruit sourd provenant de la cuisine. Des casseroles venaient de tomber. Bizarre, pourquoi ma mère avait-elle été dans la cuisine ? Elle n'allait jamais dans la cuisine. « Maman, tout va bien ? » Aucune réponse. Remontant mes lunettes, gardant ma pelle en main, je me dirigeais vers la maison ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Les casseroles étaient sur le sol, tout comme un filet de sang se dirigeant vers le salon. « Maman ? » C'est alors que je vis la chose la plus horrible de ma vie. Un homme - et je ne vous mens pas - était en train de bouffer littéralement ma mère. Un haut-le-cœur me montant à la gorge. C'était dégoûtant. Je regardai de plus près le cannibale. Il n'était pas normal. On aurait presque dit l'un de ces morts-vivants dans les films de série B... Qu'est-ce que je pouvais bien faire ? Il était en train de goûter les entrailles de ma mère devant mes yeux bordel, comment je devais réagir ? Ce n'était pas d'une fourmis qu'on parlait là, mais d'un être humain. Enfin, s'il l'était toujours... Mais ce n'était pas moralement acceptable de tuer un compatriote humanoïde. Je ne pouvais pas faire ça. Lui, il venait de le faire. Son regard - plutôt des yeux vitreux - se posèrent sur moi. Instinctivement, je levai ma pelle dans les airs puis le frappait en plein sur la tête. Trois fois. Il était mort. Je lâchais ma pelle et m'approchait du corps démembré de ce qui était ma mère quelques secondes auparavant. Je me mis à pleurer et je pris sa tête dans mes mains. « P-pourquoi... ? » Je sus à cet instant que jamais plus ma vie serait pareille

ENTRACTE

CHAPITRE CINQ - aujourd'hui.
Les premières semaines furent difficiles. Pour être plus précis, les premières 52 semaines furent difficiles. Comment réussir à vivre dans un endroit pareil ? Une petite communauté s'est créé, menée des pensées ressemblant au communisme. Je n'ai rien contre cette communauté, car comme pour tout le monde, elle représente sécurité et la sureté de ne pas se faire attaquer par un zombie sans avertissement. Non, je n'ai rien contre cette communauté. C'est plutôt contre un autre aspect de cette nouvelle vie que j'ai un petit questionnement. Pourquoi obligé à des gens qu'ils ne veulent pas sortir de la zone sécurisée faire des missions dans la zone non-sécurisée ? Et quand je parle « des gens », je m'inclue dans ce petit groupe. On le fait contre ma volonté. Moi, je ne veux pas sortir aller chercher des trucs. Je veux seulement rester là. Nous ne sommes qu'un petit groupe d'humains réfugié dans un endroit perdu. Autour de nous qu'est-ce qu'il y a ? Des putains de zombies. Des mangeurs de chairs. Je ne suis pas suicidaire. Je n'ai rien contre l'idée de mourir... mais pas aujourd'hui. Et puis, toute cette idée de « oh, on va réussir à recréer la civilisation » est un mensonge pur et simple, une utopie totalement impossible à atteindre. Nous allons tous mourir un jour ou l'autre, nous ne sommes qu'un groupe de survivants parmi une marée de zombies. Je ne veux pas paraître trouble-fête, mais nous sommes bien moins en nombre qu'eux. ... Je suis désolé si je peux vous paraître choquant, je me suis laissé quelque peu emporter. Malheureusement, je suis sûrement la personne la plus sensée dans cet endroit. Je suis la seule qui voit la réalité en face. J'essaie de le dire aux autres, mais on me lance toujours des regards assassins, ou on me lance des « ferme-là » tous plus polis les yeux que les autres. En fait, je crois que pour la plupart des survivants, je suis paranoïaque.

Moi, paranoïaque ? Haha.

pseudo ✄ nevermore, tout simplement. prénom ✄ petit secret personnel age ✄ dix-sept ans et (je crois) toutes mes dents. pays ✄ dans un pays où il y a beaucoup de neige l'hiver. Vous avez deviné ? sexe ✄ i'm a man comment es-tu arrivé ici ? ✄ par bazzart, comme environ tous les autres membres du forum. que penses tu du forum ? ✄ il est tellement bien que je pleure. avatar ✄ mon choix s'est porté sur le fabuleux Johnny Depp, qui convenait bien au côté délirant de mon personnage... personnage inventé ou scénario ? ✄ inventé avec des pièces de cadavres que j'ai déterré dans un cimetière. Un bras droit, une jambe gauche... un dernier mot avant l'apocalypse ? ✄ redrum *je sors*