prénom ✄ blyth, dawson. nom ✄ burgess. âge ✄ vingt ans. sexe ✄ masculin. nationalité ✄ américaine. origines ✄ américaines. votre métier avant que tout cela ne commence ✄ apprenti thanatopracteur. qualités ✄ chanceux, futé, habile, agile, raisonnable, honnête, réfléchi, adroit, patient, prudent. défauts ✄ craintif, moralisateur, pessimiste, fainéant, bavard, indiscipliné, grincheux. groupe ✄ i'll run away screaming.

Dans cette partie vous devez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes. Elles serviront à mieux cerné votre personnage et également ses chances de survie.

Vous vous retrouvez en dehors de la zone sécurisé un zombie vient de tuer votre ami, vous savez qu'il ou elle est condamnée que faite-vous ? ✄ Dans ce cas bien précis, il n’y a qu’une seule chose que je puisse faire, une seule solution plausible : je cours très vite. Un seul zombie ne peut pas bouffer deux personnes à la fois à ce que je sache, donc autant en profiter pour sauver ma peau pendant que mon vaillant ami se sacrifie pour moi. Généralement, je n’arrive pas trop à me faire d’amis, mais dès lors que je les vois mourir pour ma survie, je me dis qu’ils étaient vraiment gentils et loyaux, et qu’il m’en faudrait de nouveaux comme ça. [rires] De quoi ? Vous pensiez que j’allais répondre que dans cette situation, je m’énerverais et lui pèterais la gueule ? Les rares personnes à qui je me suis attaché sont déjà des zombies, si je devais m’énerver pour chaque ami tombé pour ma gueule, je serais aussi mort qu’ils le sont, surtout quand on considère la valeur de ma force physique.

Combien de temps pouvez-vous courir avant d'avoir besoin de vous reposer ? ✄ Bonne question. Etant donné que je n’ai jamais été réellement sportif, et que j’ai toujours apprécié prendre mon temps, comptez… 30 à 35 minutes de sprint sous adrénaline, après quoi mes poumons n’en peuvent plus, et je tousse l’air au lieu de calmement l’expirer. Aux vues de mes piètres compétences sportives, vous comprenez pourquoi je fais tout pour éviter de sortir en dehors de la zone sécurisée. Une fois dehors, on ne sait jamais sur qui on peut tomber, et surtout, en quelle quantité. Je fais bien évidemment référence aux hordes, et il est facile de se retrouver piégé. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours trouvé un moyen de m’en sortir, un endroit où me faufiler, mais ça ne sera pas éternellement le cas, je le sais.

Serez-vous capable de traverser la ville infesté de zombie pour retrouver l'être que vous aimez ? ✄ Il n’y a plus d’être que j’aime désormais, j’ai aperçu mes parents rongés de tous côtés, mes oncles et tantes tituber vers moi comme des ivrognes dans le seul but de goûter ma chair, je n’ai, non plus, jamais eu de petite amie à chérir, et mon meilleur ami est soit décédé soit à l’autre bout du pays depuis, alors traverser une ville infestée de zombie : je ne sais pas pour qui je ferais ça, mais la probabilité est extrêmement mince.

Avez-vous déjà manié une arme ? En possédez-vous une ? Savez-vous bien vous en servir ? ✄ Mon père faisait partie des forces spéciales du SWAT, et s’était acheté tout un équipement personnel pour son propre plaisir. Il gardait, bien évidemment, toutes ces armes sous scellé pour que le reste de la famille ne s’en approche pas, mais étant donné qu’il ne gardait pas les deux clefs sur lui, et que, depuis le temps, j’avais débusqué toutes ses cachettes, j’ai eu un délai suffisant durant ces vingt années d’existence pour les manier une à une. Je n’ai jamais osé appuyer sur la gâchette, mais avec quelques amis, on s’amusait souvent à se faire de fausses fusillades lorsque l’on était plus jeune. Avant cette histoire folle, ça faisait exactement trois mois que je n’avais pas touché d’armes, et ça m’allait très bien comme cela.
Ensuite, si j’en possède une personnellement, la question est très bête. Moi, posséder une arme à feu ? C’est comme demander à un aveugle de naissance s’il s’est déjà acheté des lunettes de vue. Je n’en possède aucune, et contrairement à certains, je suis très bien dans cette position. Pas d’inquiétude lorsque l’on doit se déplacer, contrairement aux autres qui les foutent dans le pantalon, près de leur boules. Pas de peur de tirer sur la mauvaise personne. Rien. Pour me défendre, je n’ai qu’un couteau de chasse très aiguisé que je porte dans un fourreau accroché au cuir de ma ceinture. Au final, je n’ai pas besoin de plus, car ce n’est pas dans mon genre d’aller chasser le mort avec une machette à la main.

Savez-vous bien vous adapter en société ? Avez-vous appris à partager ? ✄ J’ai parfois eu du mal à m’intégrer par le passé, il faut dire que je n’ai jamais été une personne très populaire, ou au moins très normale. Etant donné que je craignais tout, je refusais souvent de faire des trucs un peu fou, ceux que l’on fait lorsqu’on est un adolescent normal. Et puis, quand j’ai quitté l’enseignement conventionnel pour devenir un apprenti thanatopracteur, le peu d’amis qu’il me restait m’a tourné le dos. Pour parler de moi, mes anciens camarades me traitent souvent de vampire ou de « la mort », alors qu’au final, je ne fais que redonner un peu de vie aux morts. Aujourd’hui, la « société » m’accueille un peu plus, d’une parce que l’on n’est pas beaucoup, et de deux, certainement parce que comparé aux autres, j’ai l’impression d’être le plus drôle de tous (alors imaginez l’ambiance…). De toute manière, si nous, survivants, ne nous entraidions pas, qui sait comment on finirait.

L'apocalypse vient tout juste de commencer quel est le premier endroit où vous vous rendez ? ✄ Il n’y a pas trente-six milles solutions possibles, le premier endroit où je me rends, c’est chez moi. Au début de l’apocalypse, j’étais au boulot, donc autant dire que j’étais dans l’endroit le plus flippant où il était possible de se trouver à ce moment là. Il y avait des morts partout, j’étais effrayé, je courais dans tous les sens pour m’en sortir et je tombais sur des cadavres toutes les deux secondes. Je ne savais même pas s’ils étaient définitivement morts ou bien s’ils étaient les complices de ceux qui me poursuivaient, mais dans le doute, je ne m’attardais pas trop. Une fois que je suis sorti du bâtiment, c’est directement chez moi que j’ai couru. Et vue la route, si j’avais su que personne n’allait me le reprocher, j’aurais volé un vélo.

Vous venez de trouver une place où vous cachez, quel est la première chose que vous faites ? ✄ Dans cette hypothèse, je pense que la première chose que je ferais serait de repérer, du regard, quelles sont les denrées mis à ma disposition dans les alentours (eau, nourriture, armes blanches, armes à feu et munition), puis trouver la position parfaite, du moins, la plus confortable possible, avant de jouer à la statue le plus longtemps possible. Peut-être, aussi, que je me confectionnerai quelques items utiles avec ce que j’ai à ma portée, genre un oreiller, ou des toilettes portables pour les longues planques. D’un côté, sans mentir, je n’ai jamais été dans une telle position : soit je cours, soit je suis déjà en sécurité, mais je ne me planque jamais car je sais que je serais la personne idéale pour me faire moi-même repérer.

Dans cette partie nous vous demandons d'écrire l'histoire de votre personnage en deux parties, avant que le virus se propage et dans l'autre partie après le virus, comment avez-vous survécu ? Nous n'imposons pas un nombre de lignes, mais vous devez bien détailler votre personnage, son caractère ect...


« … Nous étions dans une petite ville de Louisiane, en train de récolter des médocs et un peu de nourriture dans les magasins et pharmacies que l’on trouvait, quand soudainement, ils sont sortis de partout. On a commencé à courir d’un côté, ils étaient là, et de l’autre, pareil. On était pourtant arrivé sans embuche, on n’avait vu aucune tête morte, rien. Et en deux secondes, nous étions encerclés, lui et moi. Il a pris son flingue, comme d’habitude, et il a voulu jouer au cowboy en tirant sur tout ce qui bouge, sauf que le talent manquant, il gaspillait plus de balle qu’il n’en logeait dans la tête de ses ennemis. Personnellement, à la première ouverture que j’ai trouvé, j’ai foncé dedans, j’ai traversé un petit banc de zombie, et je me suis faufilé dans les égouts qui m’ont emmené en dehors de la ville. Etant donné que je voyais déjà certains me suivre, j’ai vite refermé la bouche afin qu’aucun zombie ne me poursuive.

Arrivé au camp, je me suis installé comme si de rien n’était, sans qu’on me remarque, et je me suis remis aux tâches que l’on m’avait assigné. Avec le nombre de survivants que nous étions, personne n’avait remarqué que j’étais revenu d’une excursion, et ce n’est qu’au bout de deux heures, quand mon coéquipier revint et qu’il fit un boucan pas possible, gueulant “fils de pute“ à tout va, que l’on remarqua notre retour. S’en est suivi une longue dispute, durant laquelle il m’a tiré dessus. Mais étant donné qu’il était vraiment à chier au tir, il m’a raté alors que je me tenais à quelques mètres de lui. Les autres l’ont attrapé, l’ont désarmé et l’on a tous discuté tranquillement. Les choses se sont un peu calmées, mon coéquipier fut relâché, et là, il se rua sur moi pour me tabasser, ce qui explique les bleus que j’ai sur la gueule, ma côte cassée et le fait que je boîte. Avec un peu de terre sur la gueule, on pourrait croire de loin que je suis un rodeur, donc je n’accepte que l’on me tire dessus que si vous ne savez pas bien viser, merci. Suite à cela, je suis resté au camp pendant trois semaines sans exécuter aucune activité, j’étais en arrêt maladie, et ce n’était pas plus mal.

On arrive ensuite au moment où notre camp s’est fait attaquer par des zombies. Je dormais paisiblement dans une tente quand j’ai entendu des cris de partout, les gens s’excitaient, et lorsque j’ai ouvert les yeux, il y en avait un qui me mordait le jean. Mais ne prenez pas peur, hein, il n’a fait que caresser mes vêtements, il n’a pas touché ma peau, ne pointez pas votre arme sur moi ! Donc, il tentait de me mordre, et quand j’ai gueulé “HAAA ! ZOMB..“, un autre survivant est venu et l’a abattu pour moi. Le bilan de l’attaque ? J’aurais bien aimé le connaître, mais nous n’avons pas réussi à la terrasser donc nous avons tous dû nous disperser. J’ai couru, ou plutôt, j’ai boité en direction des hautes herbes, tout seul comme un grand, et j’ai buché sur un mort en décomposition. A partir de là, j’ai eu une idée héritée des cours de survie que l’on m’avait donné au camp : j’ai arrangé ses deux bras, et j’ai un peu défié la rigidité cadavérique des deux membres et je les ai liés afin qu’ils tiennent autour de mon cou, sur mes épaules. J’ai continué de boiter sur quelques kilomètres, et je suis arrivé dans une petite ville isolée. Je cherchais de quoi me nourrir, quand je suis tombé sur une famille de survivants dans un pick-up. Je les ai aidé à rassembler ceux qu’ils cherchaient, et ils m’ont pris sur la route avec eux, direction le Texas.

Après cela, nous nous sommes retrouvés coincés par des zombies, encore, nous nous en sommes sortis, puis on a recroisé des zombies, comme au début de cette apocalypse : ah oui, je ne vous l’ai pas dit, je suis thanatopracteur, ou plutôt apprenti, à la base. Donc au début de cette merde, j’étais entouré de morts, et de zombies, première fois que j’en fais la distinction d’ailleurs. Mes parents sont morts dans cette bataille, soit dit en passant. Je n’ai pas de frère et sœur, mais j’ai un meilleur ami qui est sûrement mort. J’ai déjà bu de l’alcool, mais j’ai trouvé ça dégueulasse, ma vie avant était assez cool, assez tranquille, mais j’étais aussi assez seul. Au final, maintenant je suis entouré, mais surtout, j’ai rencontré plus d’une fille qui a voulu goûter au plaisir de la chair avec moi. Certes, elles étaient mortes, mais ça en jette, j’ai l’impression de déborder de sex appeal. En parlant d’appeal, j’ai aussi récupéré quelques lampes torches sur le chemin, mais j’ai eu beau cherché, je n’ai trouvé aucune pile. Et dire qu’avant, je me foutais de la gueule de mon père quand il achetait des lampes torches, je lui disais “Eh papa, il y a la technologie aujourd’hui, les lampes sont directement intégrées aux.. tadaaa, téléphones portables !“, alors que ça fait des mois que je n’ai plus de batterie. J’avais fait le plein d’application quelques jours avant en plus, et je n’ai même pas pu toutes les essayer.

Tout cela pour dire que la famille qui m’a emmené ici est peut-être loin, peut-être morte, et si ça se trouve, loin et morte, mais moi je suis là, et j’aimerais rentrer car je me les caille. Sans oublier que j’ai entendu quelques bruits de feuilles et je ne suis pas le mec le plus rassuré de la planète, quoi. Toutefois, je vous avoue que même si on m’a déjà parlé de Brazoria, là en pleine nuit, votre truc fait légèrement peur aussi, mais étant donné que je suis désespérément faible, affamé et sans protection, je suis prêt à prendre le risque. De toute manière, vous ne pouvez pas me laisser dehors, ce serait contre l’éthique, la morale, la croyance, la loi, le ciel et l’enfer, la nourriture, l’eau, le feu… »


« Eh, du calme petit, je te demandais juste de quelle direction tu venais, pas toute ta vie. Allez, rentre ici mon garçon, et bienvenue à Brazoria. Je vais appeler quelques personnes, et on va tous avoir une petite discussion concernant ce glorieux passé. »

« Merci infiniment monsieur. Pss, je savais que le discours sur la croyance marcherait d’enfer. »

Flashback.

Le camp était extrêmement agité en ce début d’après-midi, tous les survivants étaient sortis de leur tente et s’étaient réuni en un attroupement mouvementé qui n’inspirait pas la sureté. Soudainement, une voix surplomba celle des autres par son intensité, et les mouvements devinrent de plus en plus brusques.

« Virez ce fils de pute d’ici ! Je ne veux plus le voir, dégagez-le vite ou je m’en occupe à coup de AK dans le cul ! – avait crié l’un des hommes présents – Ce bâtard m’a laissé pour mort au milieu d’une putain de horde de rodeurs, et j’ai failli réellement y rester. Je vous jure que je vais lui niquer sa race à ce blanc-bec ! » tout le monde avait, en réalité, accouru vers ce dernier pour l’empêcher de s’emporter dans une spirale de violence qu’il n’arriverait pas à contrôler.
Les autres survivants restaient dans l’incompréhension totale, n’ayant pas été présent lors du litige. Ils se retournèrent tous vers le jeune Blyth qui était désormais au centre des préoccupations. L’air interrogateur et accusateur de chacun le stressant beaucoup trop, il ne chercha même pas à embellir la vérité.

« C’est vrai, je l’ai laissé là-bas, mais vu son entrain, le terme “pour mort“ n’aurait pas été celui que j’aurais utilisé à sa place. »

L’homme déjà violent s’énerva encore plus, et se débattit pour foncer vers le jeune américain. Aplatissant le reste de ses camarades sur l’herbe, il arriva rapidement au niveau de Blyth et lui envoya son poing droit en plein dans le nez. En l’espace d’une demi-seconde, il sorti son arme à feu déjà chargée, et tira en direction de sa victime, déjà à terre à cause du précédent coup asséné. La chance a été qu’il fut un très mauvais tireur pour rater une cible qui lui était si proche, ce qui laissa le temps aux autres de venir le plaquer au sol.

« Je vous avais prévenu, je ne suis pas un tueur. Ces trucs-là, que vous tuez de sang-froid, ce sont des êtres humains ! Ils sont juste un peu malades et flippants, mais je ne peux pas juste les tuer comme ça, je n’ai pas le courage. L’unique solution, pour moi, est de fuir. Je ne vous ai jamais demandé votre arme, alors j’exige qu’en retour, pour compenser le fait que je ne sois pas armé, je dois avoir le droit de détaler quand bon me semble. C’est ce que j’ai fait, et je ne regrette pas. »